[Clos] 3... 2... 1... Campagne!
Rappel du premier message :
Avant d'entrer dans le vif du sujet, souvenez-vous que les campagnes sont là pour s'amuser et se mettre au défi soi-même. Montrer de quoi on est capable et rappeler à tous pourquoi on a été nominé pour un Award.
Cette année, nous avons décidé de modifier quelque peu le concept des campagnes. Puisqu'il s'agit d'une élection, pour pouvoir vous départager, nous avons préparé quelques thèmes auxquels chacun pourra répondre de la manière qu'il le souhaite.
" Hein ? Quoi ? Qu'est ce que tu racontes ? T'as encore trop bu ? "
Non, non, mon petit nominé chéri, cette fois, tu ne pourras pas partir dans tous les sens, ou plutôt si, mais en t'appuyant sur les thèmes et mots qui seront proposés pour ton award!
" Concrètement, comment ça se passe, Madame ? "
Et bien, dans les posts qui suivent, tu trouveras pour chaque Award un thème spécifique. Tu peux proposer ta campagne pour un Award si et seulement si tu es nominé pour ce dernier. Que tu présentes quelque chose de visuel ou quelque chose d'écrit, cette création doit être originale, c'est-à-dire, créée pour l'occasion et pas ressortie du fond de ta galerie. Toutefois, rien ne t'empêche de faire un montage de tes oeuvres précédentes en y apportant un plus !
" Maaaaaaiiiiiiisss moi je suis nominé 40 fois, comment je fais? "
Ahah! et bien plusieurs solutions s'offrent à toi. Rien ne t'oblige à illustrer chaque Award pour lequel tu es nominé, tu peux aussi choisir vers lesquels tu vas tendre. Pense stratégique mon petit, soit tu décides d'être présent sur tous les fronts, soit tu choisis de privilégier le(s) Awards où tu penses pouvoir écraser la concurrence, soit tu te bats pour remporter celui où l'issue est plus qu'incertaine, c'est à toi de faire tes calculs. Mais une chose est sûre, chaque création de campagne que tu présenteras ne concernera qu'un seul Award. Ah oui, je sais c'est triste, mais ne pleure plus mon petit, et retrousse plutôt tes manches!
" Et si je ne sais pas faire de rimes, c'est grave ? "
Non, ça ne l'est pas. Tous les thèmes peuvent être traités de la manière qui te plaît. Une image seule, un film, un écrit, un painting, une affiche, un mélange de tout... Tu es libre de choisir ton support d'expression. Toutefois, garde tout de même à l'esprit que nous sommes ici sur un forum sims, si tu viens nous parler de Pokémon, on va peut être avoir du mal à suivre.
" Bon Ok, j'ai tout bien compris, j'ai combien de temps pour faire ça ? Et je gagne quelque chose à la fin ? "
Tu as jusqu'à la fin des votes de ta catégorie, jeune nominé. Et non, désolée, mais tu ne gagnes rien... Si ce n'est de crier au monde entier que c'est toi le pus fort, le plus beau, le plus ingénieux, le plus mieux quoi!
" Et une fois que j'ai fini, où dois-je poster ma création ?
Quand tu seras satisfait, tu pourras poster directement à la suite de ce post. Pense tout de meme que si tu fais une image, elle ne doit pas dépasser 750px de large, mais tu peux tout à fait ajouter un lien vers le format original.
Dernière édition par Havane le 2015-06-12, 00:13, édité 6 fois
Je suis déçue Linette, à première vue je pensais que tu avais créé Plein de tableaux exprès
Même si vous êtes des folles avec vos histoires de place, elles sont vraiment sympas vos campagnes. ^^
Lol Sucrée ! Oui, tu rêves beaucoup ! (Je viens de lire tes rêves en mer de Chine). Je suis investie mais pas à ce point là !
Il y a de la concurrence pour la mise en scène ^^
Allez, maintenant, je me lance à la conquête de l'écrivain :
Et L'idée ne vient pas. Pire, elle volète autour de mes pensées, s'approche pour chatouiller mes sens scripturaux, puis se dérobe comme poussée par une brise espiègle, me laissant sur ma faim.
Je la vois, cette idée démoniaque, telle une plume emportée dans le vent. Elle est légère, aérienne, pure. Elle se joue, se gausse de mes efforts pour l'attraper. Et quand enfin je pose des doigts fébriles sur son moelleux duveteux, elle s'échoue dans ma paume comme une enclume et me fait baisser les bras.
C'est qu'une idée qui en vaut la peine pèse si lourd qu'il faudrait un talent inimaginable pour la tenir à bout de bras... Talent que peu d'écrivains peuvent se targuer de posséder... Le poids de la plume n'est pas fait pour les poids-plume.
Tu ne seras pas seule dans la conquête de l'écrivain
Vous ne connaissez en fait qu'une petite partie de tous ce que j'écris sur les Sims.
En voilà un autre échantillon... pour vous montrez que c'est moi la meilleure écrivaine
June se dit qu'ils avaient fait le bon choix en venant s'installer à Moonlight Fall. Elle repensa à tous ces évènements qui l'y avait amené. À Sunset, leur ville d'origine, leurs pouvoirs exceptionnelles commençaient à faire jaser. Ayant découvert leurs dons depuis peu, ils s'étaient rencontré et s'étaient tout de suite compris. Ils savaient tous deux qu'ils se ressemblaient beaucoup sur le plan psychique et, qu'en même temps, ils étaient très différent des autres sims du voisinage. Leur union avait d'autant plus fait parler et on les évitait de plus en plus. Dans les derniers jours, ils avaient reçu des lettres et des e-mails affirmant que s'ils ne quittaient pas Sunset au plus tôt, on viendraient brûler leur maison pendant leur sommeil. Ils ne pouvaient plus aller en ville sans être la cible d'attaques injurieuses, blessantes, et de plus en plus effrayante. Recevant maintenant des appels téléphoniques des plus menaçant, craignant pour leur sécurité, ils avaient fuit Sunset à la hâte, à la tombée de la nuit, n'emportant pour seul souvenir de leur vie passée une valise contenant quelques vêtements.
Après avoir voyagé plus de 6 heures, ne sachant où aller, ils s'étaient arrêté dans un petit restaurant pour y manger quelque chose et reprendre leurs esprits afin de prendre la meilleure décision quant à leur avenir. Qu'allaient-ils faire? Où allaient-ils allés? Et si on découvrait à nouveau leur secret, et si tout recommençait... Trouveraient-ils jamais un endroit, une ville où on les accepteraient tels qu'ils étaient. Ils avaient certes des pouvoirs, savaient se servir d'une baguette et voler avec un balai, mais ils souhaitaient utiliser leurs pouvoirs, leurs dons, à bon escient, ils ne souhaitaient que faire le bien autour d'eux.
Un homme très âgé, arborant une longue barbe blanche, se déplaçant à l'aide d'une cane, vint les aborder. Il disait ressentir leur trouble et vouloir les aider. Ses yeux inspiraient la bonté, mais aussi quelque chose d'autre qui leur était familier.
Nous avouèrent être un peu perdu et nous demander où on pourraient s'établir, sans parler des événements qui nous avaient poussé à quitter Sunset en catastrophe. Le vieil homme nous sourit et nous dit qu'il connaissait un endroit où nous pourrions vivre sans les représailles de gens qui ne savaient pas reconnaître les bonnes âmes.
Nous nous sommes regardés, abasourdis parce que nous venions d'entendre. Comment avait-il pu lire en nous ainsi, c'est exactement le genre d'endroit auquel nous aspirions tous les deux, pouvoir enfin vivre librement en étant apprécié pour ce que nous sommes et non traité en paria et avec méchanceté.
Le vieil homme ajouta que cependant, pour vivre dans ce lieu, il fallait être doté d'un certain courage, puisque différentes personnes y habitaient, des personnes aux particularités très différentes de ce que nous avions connu à Sunset. Nous qui étions différent, ça semblait être un endroit pour nous bien que ça me semblait un lieu possiblement effrayant. On m'avait mal jugé, je n'allais pas faire la même erreur avec ces gens. Peut-être nous ressemblions nous au fond, ce vieil homme semblait sincère, et semblait voir au-delà des apparences, il semblait sûr de lui en nous parlant de cet endroit, Moonlight Fall qu'il disait que ça s'appelait.
Je regardai mon mari et tous deux, au seul croisement de notre regard, comprîmes que nous devions suivre son conseil, nous devions essayer, nous devions aller nous établir à Moonlight Fall pour voir si la vie y serait meilleure pour nous. Nous devions tenter notre chance, ce vieil homme m'inspirait la confiance et après tout, qu'aurions nous pu faire d'autre?
Notre repas achevé, nous remerciâmes le viel homme pour ses précieux conseils et ses explications tant qu'au chemin à prendre pour se rendre à Moonlight Fall.
Après 3 heures de route, les branches des arbres nous écorchant les mollets, nous arrivâmes enfin dans ce lieu qu'on appelait Moonlight Fall ce lieu qui représentait l'espoir d'une vie meilleure pour nous. Un brouillard sombre enveloppait la ville et me fit frissonner, mais en même temps, je ressentais une sorte d'apaisement, le sentiment d'être enfin chez moi.
Après avoir lu cette missive étrange, j'eus comme un pincement au coeur. Bien qu'elle soit ses plus bizzare, voir incongrue, je savais que cette lettre de bienvenue n'était pas une plaisanterie. Dès que nous avions franchi les grandes portes de Moonlight Fall, elles s'étaient refermées sur nous avec fracas. J'avais l'inquiétante impression que je ne les retraverserais jamais plus. C'était comme si un monde s'était ouvert à moi et q'un autre s'était refermé.
Ce que je venais de lire confirmait tout ce que j'avais ressenti, une heure plus tot, en pénétrant dans ces lieux.
Mon coeur battait la chamade, l'inquiétude m'envahissait, mais je n'en avais rien montré à ma femme. Je ne voulais pas qu'elle soit effrayée. Cachant mon désarroi, je l'avais prise par la main, et d'un regard confiant, je lui avais murmuré que notre vie serait belle ici. Je ne souhaitais que lui apporter un peu de sécurité et de réconfort après les moments éprouvants qu'elle avait vécu ces dernières semaines et particulièrement cette nuit, où nous avions fuit tout ce que nous connaissions.
Son visage implorait un peu de quiétude, elle me suppliait de lui apporter ce réconfort dont elle avait tant besoin et c'est ce que je fis.
La serrant par la main, je montai le petit escalier de ce qui me semblait être l'hôtel de ville, me tournai vers elle, esquissai un léger sourire, puis poussai la porte.
J'allais acheter une terre à ma femme où elle pourrait vivre paisiblement, sans les tourmentes de toutes ces méchantes langues qui ne comprenaient pas qui elle était, quelle femme merveilleuse elle était.
Ce vieil homme m'avait assuré que c'est ce que nous retrouverions à Moonlight Fall, soit, nous allions vivre à Moonlight Fall.
Cet étrange sentiment continuait de m'envahir, mon coeur battait toujours la chamade, mais, j'entrai dans l'hôtel d'un pas ferme et me dirigeai vers le comptoir, ma femme à mes côtés.
Une jeune femme se tenait au comptoir. À notre approche, elle s'exclama: " ce sont eux, ce sont les Sorcerer".
Un homme vint me serrer la main et me souhaiter la bienvenue. Il affichait un sourire radieux, il sembalit si content qu'on soit là. Après m'avoir demandé si le voyage s'était bien passé jusqu'à Moonlight, il m'apprit qu'un terrain était déjà choisi pour moi. Il ajouta:"Vous l'aimerez, il est très grand". Je lui demandai:" N'y avait-il qu'un seul choix?" Il me répondit: " Oui, c'est le seul choix, ce terrain est pour vous".
J'aurais quand même aimé en voir d'autres, je souhaitais m'établir pour longtemps et je voulais être satisfait. Je ne comptais pas déménager parce que le terrain ne me plaisait pas. Mais bon, il dit qu'il est grand, c'est ce que je veux un grand terrain et peut-être n'y en avait-il plus de libre après tout.
Je me tournai vers ma femme qui me semblait bien silencieuse. Elle me fit signe de la tête, elle voulait ce terrain, elle voulait que j'accepte cette offre, ses yeux me disaient d'acquiescer. Elle murmura un oui d'une voix faible.
Nous complétâmes la transaction.
L'homme nous indiqua le chemin à suivre pour arriver sur nos terres, il appela un taxi pour moi et ma femme et répéta ses indications au chauffeur. Il nous sourit à nouveau et nous remis une enveloppe, une lettre de bienvenue de Moonlight Fall, disait-il.
Cette lettre, je viens de la lire, dans le taxi qui nous a conduit à notre propriété. Ma femme n'en sait rien. Je la conserve dans la poche de mon pantalon en attendant de trouver la façon de lui expliquer dans quoi nous venons de nous embarquer. Je veux la préserver, je ne veux pas l'apeurée, elle qui a déjà vécu tant d'épreuves à Sunset. Tout ce que je veux, c'est qu'elle puisse enfin être heureuse.
Je constatai que le brouillard s'était dispersé pour faire place aux chauds rayons du soleil. C'est alors que je l'entendis m'interpeller.
- Tu m'as l'air bien pensif mon chéri, je dirais même plutôt soucieux.
On dirait que je ne cache plus aussi bien mon inquiétude.
- Je pourrais dire la même chose de toi mon amour. Je ne fais que penser à la meilleure façon de dépenser nos maigres économies pour qu'on ait un toit sur la tête et le minimum de commodité. Je ne pourrai pas t'offrir ce que nous avions à Sunset, du moins pour le moment. Mais je veux que tu te sentes quand même bien dans ton nouveau chez toi.
- J'aime la façon dont tu prends soin de moi. Tu sais, une chance que tu étais là aujourd'hui, je ne sais pas comment j'aurais pu faire face à tout cela sans toi.
Je serai toujours là pour toi ma chérie.
- Alors, tu le trouves bien ce terrain?
- Oui, tu l'as bien choisi.
- Petite coquine, tu sais bien que je ne l'ai pas choisi, c'était le seul qu'on me proposait.
- Je te taquine. N'empêche, tu nous a sauvé de tous ces villageois en colère qui peuplait Sunset, pour nous emmener à des kilomètres de ces gens qui nous maudissaient, pour ensuite devenir propriétaire d'une terre, dans une ville qui nous était inconnue jusqu'à présent. On peut dire que la nuit a été mouvementé et que tu t'es démené pour nous.
- Chéri, je ferais tout pour toi, tout pour que tu sois heureuse, que tu te sentes bien là où tu vis.
- Il est 8h00, un taxi vient de nous déposer devant nos nouvelles terres et je suis déjà épuisée. Il reste tant à faire. Mais toi aussi tu dois être épuisé mon amour. Toutes ces décisions que tu as prises.
- Que j'ai prise? Que nous avons prises.
Non ce n'est pas que moi qui ai pris la décision de franchir les portes de Moonlight Fall, tu l'as prise avec moi et c'est toi qui m'as lancé ce regard appuyé quand le vieil homme nous a parlé de ce lieu et dabord, c'est toi qui a voulu arrêter dans ce restaurant pour réfléchir à ce que nous allions faire, non ce n'est pas que moi qui ai pris la décision.
- Oui, bien sûr.
Peut-être préférerez-vous cette histoire-ci.
Les Soeurs n'avaient rien des parents aimants auxquels elle rêvait. Elles étaient très dure avec elle. Elles disaient agir au nom de Dieu, mais Emilie doutais que Dieu soit si incompréhensif et si rigide.
Emilie n'avait aucun luxe, rien qu'elle ne possédât, juste à elle.
Les sorties à l'extérieur des limites de l'institution étaient rares et toujours accompagné de l'une des Soeurs Surveillante.
Emilie ne connaissait que cet environnement terne et austère, qui chaque jour la rebutait davantage, bien qu'elle n'en montrait rien. Elle avait appris à cacher ses sentiments.
Elle faisait preuve de politesse et de serviabilité. Elle continuait de s'acquitter de ses tâches. Elle priait de longues heures durant. Mais ce que les Soeurs ne savaient pas c'est qu'elle utilisait ces longues heures de prières à échaffauder son plan. Elle avait maintenant 17 ans.
Emilie voulait partir, oui, elle voulait partir. Elle voulait être libre, faire ce qu'elle aurait décidé, quand elle l'aurait décidé. Elle ne voulait pas être Soeur, elle ne voulait pas servir Dieu. Elle ne voulait pas vivre dans cette vie de privation. Emilie avait envie d'autre chose, et tant pis si c'était mal. Oui, elle allait partir.
Elle devait partir la nuit. Et c'est ce qu'elle fit la nuit suivant son dix-huitième anniversaire. Elle alla se coucher à la tombée de la nuit, comme à tous les soirs. Elle enfila sa robe de nuit, et s'étendit sur son petit lit de fer, au centre de tous ces autres petits lits de fer. Elles étaient huit à dormir dans cette pièce.
Emilie n'avait glissé mot à personne de ses projets, pas même à celles qui se croyait ses amies. Elle voulait agir seule et qu'on ne s'aperçoive de sa disparition qu'au petit matin. C'était primordial.
Emilie devait agir precisément et toujours au bon moment. Elle devait attendre que tous s'endorment. Elle avait l'avantage de bien connaître les habitudes de toutes les pensionnaires et encore plus des Soeurs.
À 21h00, toutes dormiraient excepté Jane. Elle ne s'endormirait qu'à 21h30. Jane était du type anxieuse. À 21h45, elle pourrait être certaine qu'elle dormirait.
À 22h00, elle devrait enfiler tous ses vêtements sous sa robe de nuit, et se recoucher.
Elle devrait attendre jusqu'à 23h00 pour que toutes les Soeurs de l'aile Ouest soient à leur tour endormies.
Tout se passerait à 23h30. Elle se lèverait, replacerait les couvertures de façon à donner l'impression qu'elle était toujours là et sortirais de la pièce sur la pointe des pieds. Elle emprunterait le passage, passerait devant les chambres des Soeurs Surveillantes, pour enfin entrer dans la chambre qui contenait l'un des coffres des finances de l'internat, à 23h40.
Elle connaissait le code et n'aurait aucune difficulté à l'ouvrir. Elle l'avait même déjà fait, mais elle n'était pas prête, pas encore. Elle prendrait l'argent, elle savait qu'il y en avait beaucoup.
Puis, elle emprunterait l'escalier qui descendait jusqu'aux cuisines. Dans les cuisines, il y avait une porte donnant sur l'extérieur qui n'était sous aucun système d'alarme ou de détection quelconque. C'est par cette porte qu'elle sortirait.
Dehors, ne lui resterait plus qu'à passer par les brèches éméchées de la clôture de ces filles qui allaient à la rivière le samedi. Elle, elle n'était pas allée à la rivière le samedi, mais elle irait à la mer, tous les jours si elle le souhaitait.
Elle devrait courrir sur 3 kilomètres avant de rejoindre la route. Elle ferait de l'autostop jusqu'au centre-ville, de là, elle prendrait le taxi pour se rendre au port. Oui, c'est ce qu'elle ferait.
Et c'est ce qu'elle fit.
Tout fonctionna comme elle l'avait imaginé et c'est avec 16500$ qu'elle embarqua sur un petit paquebot en direction de Barnacle Bay. Elle s'y faufila, sans qu'on ne la remarquât et s'y fit discrète jusqu'au débarquement.Elle ne voulait pas laisser trace de ses déplacements.
Barnacle Bay était si loin de Twinbrook, elle s'y sentit renaître aussitôt le pied posé sur le pont. Le paysage était époustouflant, tout ce qu'elle avait rêvé.
Dernière édition par missgabrielle le 2015-06-07, 19:03, édité 2 fois
Voilà ma campagne pour la meilleure mise en scène, j'attendais d'avoir un peu de temps ^^
Dernière édition par Fluffy-Pompom le 2015-06-07, 00:35, édité 1 fois
Joliiiie campagne ! Pa contre ma biche, la largeur ne doit pas excéder 750px de large please.
Oups je change ça toute de suite ! Je vais éditer.
Je sais que c'est plus une présentation de la ville, mais je suis actuellement en plein tournage des aventures de Krys et je n'ai pas de temps devant moi pour vous sortir quelque chose de correct pour cette année.
Voilà donc ma première participation dans la catégorie meilleur cinéaste en espérant ne pas être hors sujet.
Merci à vous tous pour vos campagnes
eee... je crois qu'il y a quelque chose que je n'avais pas compris, je croyais que par exemple étant nominée comme écrivain, je ne devais que faire une campagne d'écrivain, mais là je vois qu'il fallait écrire un texte sur le sujet Le poids de la plume???
En fait tu n'es pas obligé de faire campagne si tu n'en as pas envie mais =oui, ta campagne doit tourner autour de "l'expression" de ta catégorie.
@LadySquirrel a écrit:
En fait tu n'es pas obligé de faire campagne si tu n'en as pas envie mais =oui, ta campagne doit tourner autour de "l'expression" de ta catégorie.
Han, je viens juste de capter la contrainte.
Bah heureusement que j'ai rien proposé, j'aurais été HS. Votez Sucrée pour l'award de La plus blonde !
Bien me voilà complètement hors sujet alors
et aussi à Moonlight fall
j'ai tout réparé ne me voilà plus hors sujet
j'espère que vous comprendrez bien le sens de mes petits arrangements
Moonlight Fall : Les Sorcerers ( Le poids de la plume : Une missive lourde de sens)
voyez je suis une écrivaine qui sait s'adapter au sujet:)
June se dit qu'ils avaient fait le bon choix en venant s'installer à Moonlight Fall. Elle repensa à tous ces évènements qui l'y avait amené. À Sunset, leur ville d'origine, leurs pouvoirs exceptionnelles commençaient à faire jaser. Ayant découvert leurs dons depuis peu, ils s'étaient rencontré et s'étaient tout de suite compris. Ils savaient tous deux qu'ils se ressemblaient beaucoup sur le plan psychique et, qu'en même temps, ils étaient très différent des autres sims du voisinage. Leur union avait d'autant plus fait parler et on les évitait de plus en plus. Dans les derniers jours, ils avaient reçu des lettres et des e-mails affirmant que s'ils ne quittaient pas Sunset au plus tôt, on viendraient brûler leur maison pendant leur sommeil. Ils ne pouvaient plus aller en ville sans être la cible d'attaques injurieuses, blessantes, et de plus en plus effrayante. Recevant maintenant des appels téléphoniques des plus menaçant, craignant pour leur sécurité, ils avaient fuit Sunset à la hâte, à la tombée de la nuit, n'emportant pour seul souvenir de leur vie passée une valise contenant quelques vêtements.
Après avoir voyagé plus de 6 heures, ne sachant où aller, ils s'étaient arrêté dans un petit restaurant pour y manger quelque chose et reprendre leurs esprits afin de prendre la meilleure décision quant à leur avenir. Qu'allaient-ils faire? Où allaient-ils allés? Et si on découvrait à nouveau leur secret, et si tout recommençait... Trouveraient-ils jamais un endroit, une ville où on les accepteraient tels qu'ils étaient. Ils avaient certes des pouvoirs, savaient se servir d'une baguette et voler avec un balai, mais ils souhaitaient utiliser leurs pouvoirs, leurs dons, à bon escient, ils ne souhaitaient que faire le bien autour d'eux.
Un homme très âgé, arborant une longue barbe blanche, se déplaçant à l'aide d'une cane, vint les aborder. Il disait ressentir leur trouble et vouloir les aider. Ses yeux inspiraient la bonté, mais aussi quelque chose d'autre qui leur était familier.
Nous avouèrent être un peu perdu et nous demander où on pourraient s'établir, sans parler des événements qui nous avaient poussé à quitter Sunset en catastrophe. Le vieil homme nous sourit et nous dit qu'il connaissait un endroit où nous pourrions vivre sans les représailles de gens qui ne savaient pas reconnaître les bonnes âmes.
Nous nous sommes regardés, abasourdis parce que nous venions d'entendre. Comment avait-il pu lire en nous ainsi, c'est exactement le genre d'endroit auquel nous aspirions tous les deux, pouvoir enfin vivre librement en étant apprécié pour ce que nous sommes et non traité en paria et avec méchanceté.
Le vieil homme ajouta que cependant, pour vivre dans ce lieu, il fallait être doté d'un certain courage, puisque différentes personnes y habitaient, des personnes aux particularités très différentes de ce que nous avions connu à Sunset. Nous qui étions différent, ça semblait être un endroit pour nous bien que ça me semblait un lieu possiblement effrayant. On m'avait mal jugé, je n'allais pas faire la même erreur avec ces gens. Peut-être nous ressemblions nous au fond, ce vieil homme semblait sincère, et semblait voir au-delà des apparences, il semblait sûr de lui en nous parlant de cet endroit, Moonlight Fall qu'il disait que ça s'appelait.
Je regardai mon mari et tous deux, au seul croisement de notre regard, comprîmes que nous devions suivre son conseil, nous devions essayer, nous devions aller nous établir à Moonlight Fall pour voir si la vie y serait meilleure pour nous. Nous devions tenter notre chance, ce vieil homme m'inspirait la confiance et après tout, qu'aurions nous pu faire d'autre?
Notre repas achevé, nous remerciâmes le viel homme pour ses précieux conseils et ses explications tant qu'au chemin à prendre pour se rendre à Moonlight Fall.
Après 3 heures de route, les branches des arbres nous écorchant les mollets, nous arrivâmes enfin dans ce lieu qu'on appelait Moonlight Fall ce lieu qui représentait l'espoir d'une vie meilleure pour nous. Un brouillard sombre enveloppait la ville et me fit frissonner, mais en même temps, je ressentais une sorte d'apaisement, le sentiment d'être enfin chez moi.
Après avoir lu cette missive étrange, j'eus comme un pincement au coeur. Bien qu'elle soit ses plus bizzare, voir incongrue, je savais que cette lettre de bienvenue n'était pas une plaisanterie. Le poids de la plume était indéniable, j'en ressentais une immense lourdeur sur mes épaules. Dès que nous avions franchi les grandes portes de Moonlight Fall, elles s'étaient refermées sur nous avec fracas. J'avais l'inquiétante impression que je ne les retraverserais jamais plus. C'était comme si un monde s'était ouvert à moi et q'un autre s'était refermé.
Ce que je venais de lire confirmait tout ce que j'avais ressenti, une heure plus tot, en pénétrant dans ces lieux.
Mon coeur battait la chamade, l'inquiétude m'envahissait, mais je n'en avais rien montré à ma femme. Je ne voulais pas qu'elle soit effrayée. Cachant mon désarroi, je l'avais prise par la main, et d'un regard confiant, je lui avais murmuré que notre vie serait belle ici. Je ne souhaitais que lui apporter un peu de sécurité et de réconfort après les moments éprouvants qu'elle avait vécu ces dernières semaines et particulièrement cette nuit, où nous avions fuit tout ce que nous connaissions.
Son visage implorait un peu de quiétude, elle me suppliait de lui apporter ce réconfort dont elle avait tant besoin et c'est ce que je fis.
La serrant par la main, je montai le petit escalier de ce qui me semblait être l'hôtel de ville, me tournai vers elle, esquissai un léger sourire, puis poussai la porte.
J'allais acheter une terre à ma femme où elle pourrait vivre paisiblement, sans les tourmentes de toutes ces méchantes langues qui ne comprenaient pas qui elle était, quelle femme merveilleuse elle était.
Ce vieil homme m'avait assuré que c'est ce que nous retrouverions à Moonlight Fall, soit, nous allions vivre à Moonlight Fall.
Cet étrange sentiment continuait de m'envahir, mon coeur battait toujours la chamade, mais, j'entrai dans l'hôtel d'un pas ferme et me dirigeai vers le comptoir, ma femme à mes côtés.
Une jeune femme se tenait au comptoir. À notre approche, elle s'exclama: " ce sont eux, ce sont les Sorcerer".
Un homme vint me serrer la main et me souhaiter la bienvenue. Il affichait un sourire radieux, il sembalit si content qu'on soit là. Après m'avoir demandé si le voyage s'était bien passé jusqu'à Moonlight, il m'apprit qu'un terrain était déjà choisi pour moi. Il ajouta:"Vous l'aimerez, il est très grand". Je lui demandai:" N'y avait-il qu'un seul choix?" Il me répondit: " Oui, c'est le seul choix, ce terrain est pour vous".
J'aurais quand même aimé en voir d'autres, je souhaitais m'établir pour longtemps et je voulais être satisfait. Je ne comptais pas déménager parce que le terrain ne me plaisait pas. Mais bon, il dit qu'il est grand, c'est ce que je veux un grand terrain et peut-être n'y en avait-il plus de libre après tout.
Je me tournai vers ma femme qui me semblait bien silencieuse. Elle me fit signe de la tête, elle voulait ce terrain, elle voulait que j'accepte cette offre, ses yeux me disaient d'acquiescer. Elle murmura un oui d'une voix faible.
Nous complétâmes la transaction.
L'homme nous indiqua le chemin à suivre pour arriver sur nos terres, il appela un taxi pour moi et ma femme et répéta ses indications au chauffeur. Il nous sourit à nouveau et nous remis une enveloppe, une lettre de bienvenue de Moonlight Fall, disait-il.
Cette lettre, je viens de la lire, dans le taxi qui nous a conduit à notre propriété. Ma femme n'en sait rien. Je la conserve dans la poche de mon pantalon en attendant de trouver la façon de lui expliquer dans quoi nous venons de nous embarquer. Je veux la préserver, je ne veux pas l'apeurée, elle qui a déjà vécu tant d'épreuves à Sunset. Tout ce que je veux, c'est qu'elle puisse enfin être heureuse. Je ne veux pas lui imposer tout de suite le poids de la plume qui pèse déjà si lourd pour mes fortes épaules.
Je constatai que le brouillard s'était dispersé pour faire place aux chauds rayons du soleil. C'est alors que je l'entendis m'interpeller.
- Tu m'as l'air bien pensif mon chéri, je dirais même plutôt soucieux.
On dirait que je ne cache plus aussi bien mon inquiétude.
- Je pourrais dire la même chose de toi mon amour. Je ne fais que penser à la meilleure façon de dépenser nos maigres économies pour qu'on ait un toit sur la tête et le minimum de commodité. Je ne pourrai pas t'offrir ce que nous avions à Sunset, du moins pour le moment. Mais je veux que tu te sentes quand même bien dans ton nouveau chez toi.
- J'aime la façon dont tu prends soin de moi. Tu sais, une chance que tu étais là aujourd'hui, je ne sais pas comment j'aurais pu faire face à tout cela sans toi.
Je serai toujours là pour toi ma chérie.
- Alors, tu le trouves bien ce terrain?
- Oui, tu l'as bien choisi.
- Petite coquine, tu sais bien que je ne l'ai pas choisi, c'était le seul qu'on me proposait.
- Je te taquine. N'empêche, tu nous a sauvé de tous ces villageois en colère qui peuplait Sunset, pour nous emmener à des kilomètres de ces gens qui nous maudissaient, pour ensuite devenir propriétaire d'une terre, dans une ville qui nous était inconnue jusqu'à présent. On peut dire que la nuit a été mouvementé et que tu t'es démené pour nous.
- Chéri, je ferais tout pour toi, tout pour que tu sois heureuse, que tu te sentes bien là où tu vis.
- Il est 8h00, un taxi vient de nous déposer devant nos nouvelles terres et je suis déjà épuisée. Il reste tant à faire. Mais toi aussi tu dois être épuisé mon amour. Toutes ces décisions que tu as prises.
- Que j'ai prise? Que nous avons prises.
Non ce n'est pas que moi qui ai pris la décision de franchir les portes de Moonlight Fall, tu l'as prise avec moi et c'est toi qui m'as lancé ce regard appuyé quand le vieil homme nous a parlé de ce lieu et dabord, c'est toi qui a voulu arrêter dans ce restaurant pour réfléchir à ce que nous allions faire, non ce n'est pas que moi qui ai pris la décision.
- Oui, bien sûr.
Dernière édition par missgabrielle le 2015-06-09, 02:56, édité 3 fois
MissG, il serait possible que tu ne choisisses qu'un de tes textes, pour le sujet récapitulatif please ?
1 dans les 5 c'est ça
Oui please.^^
j'ai édité, je peux pas en laisser deux comme ça?
J'adore Linette ta campagne, en même temps Doris m'a marqué parce qu'elle joue aux legos...
Bon allez on va dire que c'est bon MissG, par contre je colle les deux ensemble.
Mdr!
Je viens de réaliser un truc... aujourd'hui, on est mardi... mais on n’est pas le 11 juin ! Enfin, j’dis ça, j’dis rien, hein