[Clos] Les battles de juillet

Le reflet de son propre regard semble la captiver, peut-être la troubler. En cet instant, elle se sent incomprise, différente mais par-dessus tout supérieure aux personnes qui l'entourent. Elle se croit plus réfléchie, sensible et terre à terre que ses semblables. Elle inspire profondément et reporte son regard sur son professeur et la scène qui se déroule devant elle. Elle expire alors tout aussi calmement en reposant sa mâchoire contre son poing serré. Elle sent des larmes perler aux coins de ses yeux lorsqu'elle réalise brutalement que ses impressions ne peuvent être qu'illusoires et qu'elle ne diffère en rien de ses camarades. Se pourrait-il qu'elle le soit un jour en réalisant cela ? Probablement pas, puisque comme les autres, elle a aimé l'un de ses semblables, et comme les autres, elle a été blessée.

Elle ne verserait pas une seule larme face à cet être qui l'ignore aujourd'hui s'il s'avérait qu'elle soit un tantinet exceptionnelle et au dessus du lot. Elle discerne des regards qui se tournent vers elle, des regards de pitié accompagnant des visages hypocrites. L'amour n'était-il pas censé lui apporter un certain réconfort ? Peut-être ne faisait-il que flatter son ego et la conforter dans l'idée qu'elle était unique. La chute s'avère brutale, à travers les stores de sa salle de classe, elle observe la brume recouvrir la cour, et pense au chagrin qui recouvre ses pensées. Libérer des sentiments si vite et sans précaution aucune, on ne l'y reprendra plus. Elle se convainc alors qu'aimer la vie lui suffirait, pour le moment.

Le reflet de son propre regard semble la captiver, peut-être la troubler. En cet instant, elle se sent incomprise, différente mais par-dessus tout supérieure aux personnes qui l'entourent. Elle se croit plus réfléchie, sensible et terre à terre que ses semblables. Elle inspire profondément et reporte son regard sur son professeur et la scène qui se déroule devant elle. Elle expire alors tout aussi calmement en reposant sa mâchoire contre son poing serré. Elle sent des larmes perler aux coins de ses yeux lorsqu'elle réalise brutalement que ses impressions ne peuvent être qu'illusoires et qu'elle ne diffère en rien de ses camarades. Se pourrait-il qu'elle le soit un jour en réalisant cela ? Probablement pas, puisque comme les autres, elle a aimé l'un de ses semblables, et comme les autres, elle a été blessée.

Elle ne verserait pas une seule larme face à cet être qui l'ignore aujourd'hui s'il s'avérait qu'elle soit un tantinet exceptionnelle et au dessus du lot. Elle discerne des regards qui se tournent vers elle, des regards de pitié accompagnant des visages hypocrites. L'amour n'était-il pas censé lui apporter un certain réconfort ? Peut-être ne faisait-il que flatter son ego et la conforter dans l'idée qu'elle était unique. La chute s'avère brutale, à travers les stores de sa salle de classe, elle observe la brume recouvrir la cour, et pense au chagrin qui recouvre ses pensées. Libérer des sentiments si vite et sans précaution aucune, on ne l'y reprendra plus. Elle se convainc alors qu'aimer la vie lui suffirait, pour le moment.