Bonjour tout le monde, je m'appelle Claire alias Niblette82.
Je vais avoir 28 ans dans 27 jours ^^
Je connais les Sims depuis 2001 et comme beaucoup d'entre vous, je suis sur les 2 autres forums et je reconnais certains que je salue.
Donc, histoire de faire la triforce des Sims, me voici !
Passez tous une excellente journée !
Bon anniversaire Lapine !
Hey ! Il paraît que c'est une grande journée pour toi ! Alors un très joyeux anniversaire ! Profite bien de ta journée... et de toutes celles d'après !
Joyeux anniversaire Nib !
Bon anniversaire Nib !
Make a wish, it's your birthday !
Bon anniversaire Nib !
Joyeux anniversaire Niblette !
Joyeux anniversaire Niblette ! Plein de bisous pour toi et ta petite famille
Merci à tous vous êtes trop gentils !
Bon anniv!!
Bon anniv en retard
Merci tout le monde. Comme je l'ai dit sur facebook, j'arrive à un âge tellement avancé que bientôt les bougies ça sera un cadeau à offrir tellement faut en mettre sur le cake !
Joyeux anniversaire de retard!!
Crotte, j'ai aussi loupé cet anniv ! Bon anniv ma lapinette.
Joyeux anniversaire Niblette ♪♫ Plein de bonne choses pour toi en cette belle journée. La bise :*
Joyeuse anniversaire et un an de plus !
Joyeux anniversaire ma lapinette d'amour !!
Bon anniversaire !
Joyeux Z'anniversaire Dame Niblette ! Des bisous, un bon gâteau et plein de bonnes choses !
Joyeux anniversaire !!
Merci mes chatons, vous êtes trop mignons !
Joyeux anniversaire Nib
Joyeux anniversaire Niblette !
Bon anniversaire Niblette !
merci beaucoup.
Les gens vous avez encore 25 minutes pour me déclarer votre amour, après le gâteau d'anniversaire sera périmé la crème aura tourné et les bougies auront coulé sur le glaçage.
Bonjour. Je n'ai pas souhaité raconter mon récit ailleurs par peur d'inconvenance, surtout sur la mort.
Me voilà revenue après une petite absence. Cela a été dur le 8 février à gérer la mort de ma mémée. J'étais allée au grenier pour chercher des vêtements pour le cercueil et à fouiller dans les bacs c'était affreux, et obscène de toucher à ses affaires, qu'est ce qui aurait pu lui plaire vraiment ? Elle qui avait toujours froid, je devais lui prendre des vêtements qu'elle s'était tricotée. Je parlais toute seule en m'adressant à mémée en cherchant des réponses. J'ai souri quand je suis tombée sur ses lunettes de soleil souvenir du Tour de France blanches à pois rouge comme le maillot du grimpeur, elle adorait le TDF ! Et quand je les ai prises j'ai entendu dans ma tête le souvenir de ma grand-mère qui s'esclaffait devant des choses qui lui plaisaient. J'ai senti que c'était bien, sans doute que mon père allait éclater de rire à les lui mettre.
On a dû aller avec mon père à la maison de retraite pour signer des papiers, dont celui de l'enlèvement du corps... Je ne suis pas allée dans sa chambre, j'ai préféré rester au RDC dans un couloir cachée du sac mortuaire. Mais je me faisais embêter par 2 p'tites vieilles qui me prenaient pour le personnel à me demander "c'est quand que mes enfants viennent me chercher ? Je vais où là ?" ça m'a tellement énervée qu'on ne puisse pas me laisser pleurer tranquille. Les larmes me sont venues dès que dans le bâtiment principal j'ai vu tous ces vieux en fauteuil roulant alors que je savais qu'elle n'y serait pas à m'attendre. De toute façon vu qu'elle est grabataire ils l'avaient mise dans une aile spéciale (cantou) Alzheimer. Quand l'infirmière en chef est venue me trouver en me demandant si j'étais la petite fille de Josette, ça m'a fait tellement mal de savoir qu'on me posera plus la question, de ne plus être une petite fille, de ne plus avoir de grands-parents vivants, qu'elle ne me parlerait plus jamais. Heureusement un an avant au même moment j'étais venue lui rendre visite pour me réconcilier après notre brouille qu'elle ne voulait pas que je m'occupe d'elle chez elle. Mais elle avait oublié et était ravie de me retrouver et ma fille, sans trop savoir laquelle était moi. J'avais posté le message heureusement dans le topic "Nos enfants" et elle n'a pas encore disparu la photo.
Bref, quand mon père avait fini les formalités, il est venu me chercher, mais j'ai cru que le temps s'était arrêté. Le matin j'avais prévenu mon travail et demandé à l'école de passer par une autre porte pour chercher ma fille loin des autres. Nous sommes ensuite allés à la mairie de la ville du décès et ça s'est passé calmement. Heureusement la veille, j'avais fait le plein de médicaments psychiatriques. Mon père était bien, soulagé que ça soit terminé et que je sois à ses côtés. Le weekend nous avions à garder mes neveux c'était prévu depuis un moment. Seb et mon père sont retournés là-bas pour vider la chambre, des vêtements ont été laissés sur place pour ceux qui n'en ont pas parce que leurs familles les ont abandonnés et paient la pension par SEPA.
Mais ça n'a pas été trop difficile. Mon mari avait pris des congés spéciaux pour moi jusqu'à mercredi, il m'a tellement adouci ma peine. Dimanche fallait emmener la petite au cinéma voir Minuscule2, j'ai pas aimé et ma fille ne tenait pas en place. J'étais déprimée. Lundi j'ai passé ma journée sur les sites de voitures pour chercher une qui remplacerait ma 206, je le faisais aussi la semaine dernière et ça me permettait avec tous ces chiffres et ses comparaisons de ne pas penser à la douleur. J'ai été chez l'orthophoniste à ma fille pour discuter de ses progrès et du fait qu'elle passe en CP normal, j'ai appris qu'elle apprendrait mieux en méthode globale qu'avec la syllabique "B+A = BA", donc elle va commencer la lecture. Mardi j'étais au fond du trou, en PLS.
Mercredi était le jour de l'enterrement. On devait aller au funérarium, et il faisait si froid dans la voiture. Dans le salon mortuaire c'était glacial et pour cause. Y'avait des portes de séparation, mais jamais je n'irais voir un cercueil, mémée voulait me forcer à voir mon pépé en 2006 et mon père l'avait engueulée. J'ai compté que j'ai fait plus d'enterrements que de mariages. J'avais gardé mon bonnet bleu et mon écharpe assortie sur la tête et mes lunettes noires vissées sur le nez, je pleurais en silence. Mon mari est resté silencieux à côté de moi, maman était assise en face les larmes lui coulaient sur les joues. Mon père fixait les fleurs rouges et le plafond, jusqu'à ce qu'on vienne nous chercher pour suivre le véhicule.
Sur le chemin du cimetière je n'arrêtais pas de me dire que dans ce cercueil sous les fleurs ce n'était pas mémée, elle est éternelle, elle a enterré son mari, et les grands parents de seb, elle avait meilleure santé dans sa maison de retraite et de ne crachait pas sur les gâteaux. Tout est faux, elle est juste à son epahd dans son fauteuil a regarder malgré elle BFMTV en attendant le déjeuner, ils se sont gourés !
20 mn plus tard on arrivait à Suresnes. L'ancien Champion où on allait faire les courses tous les jours où ma grand-tante me donnait 5 Frs pour la machine à bulle-gomme, la place où on rencontrait leurs amis qui me saluaient poliment en me complimentant sur ma ressemblance avec mémée ou mon père. Il y avait la boulangerie où on me prenait des pâtisseries pour le dessert du midi et le gouter, le muret de la mairie où je narguais mes grands-parents que j'étais plus grande qu'eux, le petit bus des séniors pour remonter jusqu'à la gare, l'arrêt où on descendait et mon pépé saluait sa sœur avant de se séparer. L'odeur du poulet rôti pris au marché que je tenais dans les mains, le chemin qui longeait les voies de chemin de fer avec une vue imprenable sur Paris et la Défense, la passerelle au dessus des voies des trains gris et qui passait sous celle des trains bleus et qui tremblait quand un train arrivait.... Finis, depuis tellement longtemps...
Puis on se gara au cimetière, il m'était familier, j'y étais allée souvent avec mes gds parents pour nettoyer la tombe, en marbre, noir, froide et lisse. Beaucoup de tombes ont été relevées depuis abandonnées depuis des décennies, les croix en ciments et les bordures de fer forgé ne se font plus. Le soleil était là, les trains passaient. Comme ils avaient modernisé les lignes, ils ne faisaient plus ce bruit si particulier qui me donnait des frissons de bonheur. La tombe était ouverte, prête à recevoir sa nouvelle habitante. Mon oncle, ma tante et mon cousin étaient venus en train pour nous soutenir, au moins y'avait du monde avec le personnel funéraire. Le maitre de cérémonie a dû réciter les paroles habituelles mais je n'entendais pas, je n'y voyais rien avec la buée, les larmes et le bonnet. Après il a fallu chacun prendre une fleur pour la jeter dans le caveau. Après mon père ce fut mon tour, mais quand je m'approchai j'avais envie d'hurler à ma mémée de se réveiller bordel elle n'allait pas rester là, à se cailler les meules dans les courants d'air à côté de son mari qu'elle n'a pas toujours supporté. Mais pas de réponse, j'ai donc jeté doucement la rose en visant le milieu du cercueil, et je me suis écartée pour me jeter dans les bras de mon mari à pleurer ouvertement dans son col, il me serrait en me caressant le dos. Déchirement.
Aussi j'ai appris que le caveau avait encore de la place pour accueillir des urnes. J'ai donc changé d'avis, avant je voulais être avec mes parents, mais je n'aime pas Longjumeau, une ville moche avec des ronds-points et l'ancienne Epahd où j'ai travaillé avec la directrice dégueulasse avec les pensionnaires. Non. J'irais ici, à Suresnes face au chemin de fer et au soleil, le nom de ma famille est gravé dans le marbre, je les rejoindrai plus tard en marquant "on jouait aux dominos en regardant les trains". Seb est d'accord aussi. Cela a surpris le maitre de cérémonie vu notre jeune âge, mais il n'y en a pas quand je vois la rubrique nécro municipale "91, 88, 53, 21 ans..."
On est rentré chez ma sœur qui avait gardé ma fille, Clémence a aussi pleuré la veille quand elle a compris qu'elle ne reverrait plus mémée Josette. On a mangé des pizzas, c'était animé mais j'avais si froid. Vendredi je suis retournée au travail, ça allait avec les petits mais les grands je ne supportais pas leurs pitreries et je me suis emportée sans regrets, pas de tolérance ce soir. Hier mon mari est parti voir sa famille (c'est la partie sympa) à Montauban, une première fois sans raison d'enterrement, c'était prévu, et je suis heureuse pour lui. Il rentre demain soir.
Tout à l'heure mon père est venu me demander ma carte d'identité et mon livret de famille, on voit le notaire mardi. Impossible de mettre la main sur le livret, je l'ai souvent trimballé aux RDV pour Clémence parce qu'elle n'a pas de papiers d'identité. C'était le trou noir. À un moment en fouillant dans mon placard j'ai demandé de l'aide à ma grand-mère, elle qui avait un si grand sens du rangement et du tri. 5 minutes plus tard, je le retrouvais dans un endroit saugrenu. Maintenant je sais qu'elle est près de moi et qu'elle me protège. J'ai même réussi à faire un montage photoshop l'autre jour en combinant des photos de différentes dates, bah c'est pas trop mal et c'est grâce à vous, aux bleus et à linette.
Bisous.