[Clos] Raconte moi une histoire - Etape 2
Bon, une petite vie pépère bien rangée, ça va deux minutes, maintenant il va falloir que ça bouge un peu par ici ! Quelque-chose va donc arriver à votre héros et cela va perturber tout son quotidien voire sa vie entière. Va-t-il faire une rencontre décisive ? Vivre un événement tragique qui va le pousser à changer de vie ? A vous de voir quelle sera la nouveauté qui va rentrer dans sa vie et perturber tout son univers.
Vous allez donc faire rentrer dans la vie de votre héros un élément perturbateur qu'il soit positif ou négatif. Ce dernier pourra être un autre personnage qui fera basculer le destin du protagoniste, une scène particulière, une découverte d'un objet... L'important est que cet élément ait assez d'impact pour faire évoluer la situation initiale et faire sortir votre personnage de son quotidien, qu'il le veuille ou non.
On va bien évidemment vous imposer une petite contrainte. Cette fois encore, elle concernera votre image. Je vous explique : l'antagoniste de votre histoire devra être présent dans cette étape. Vous savez le "grand méchant" qui veut tenter pour une raison ou une autre d'interférer dans la vie de votre héros ? Et bien il devra être présent à ce moment là de l'histoire, qui sait peut-être que ce sera lui l’élément perturbateur de votre conte ? Cependant, même si j'ai dit "grand méchant"... l'est-il vraiment ? S'il faut, c'est votre héros le monstre de cette histoire et son rival est en réalité la douceur incarnée ? A vous de nous le dire !
-Vous allez devoir fournir une image mettant en scène l’élément perturbateur de votre histoire.
-Une fois la participation postée, elle ne pourra plus être modifiée !
-La contrainte de cette étape est que l'antagoniste de l'histoire devra apparaître dans cette étape.
-Votre image ne devra pas dépasser les 750px de large mais un lien vers le format original est accepté.
-Vous devrez aussi accompagner votre image d'un texte décrivant la scène.
-Le style du texte est vôtre et vous aurez de nombreuses possibilités de nous raconter votre conte : poésie, narrateur omniscient, langage sms... non peut-être pas ça en fait. Du moins, faites travailler votre imagination ! Sa longueur ne devra cependant pas dépasser les 800 mots.
-Vous pouvez faire appel aux Helpers pour corriger votre texte : ils sont là pour faire disparaître les vilaines fautes qui pourraient entacher la qualité de votre texte.
-L’utilisation de CC et retouches sont autorisées.
-Ce concours est ouvert à toutes les générations du jeu.
-N’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous sembleront nécessaires, l'équipe d'animation est là pour vous apporter les réponses.
-Vous aurez jusqu'au 27 août 20h, pour poster votre participation. Après quoi un vote sera mis en place.
Les jours se suivent et se ressemblent au ranch.
Souvent j'observe cette horde de chevaux sauvages qui passe parfois non loin de ma pâture, ils sont une dizaine. Je me laisse parfois rêver à ce que serait ma vie si je vivais à l'état sauvage. Cette pensée me hanta des jours et des jours, jusqu'à ce matin il était très tôt, j'étais à trotter ici et là, puis ! La horde passa au galop, je me mis à galoper à mon tour et sautant la barrière, je rejoignis la horde, mais un étalon arriva devant moi, piaffa et finit par me renifler, me faisant signe de la tête, la horde repartit au galop et moi avec !
Arrivé sur les hauteurs, j'entendis des voix c'était mes humains qui m'appelaient, mon cœur battait, pleins de doutes m’envahissaient, l'étalon s'approcha et tout en tapant de ses sabots le sol, il me fit un faible hennissement et repartit au galop! Je me suis mise à suivre sans me retourner, je galopais plus rapidement pour ne plus entendre les appels des humains.
La vie au sein de la horde était simple, manger, boire, galoper à l'infini ! Sans entrave, sans selle et autre matériel que l'on me mettait.
Nous avons galopé plusieurs jours suivant le meneur un étalon gris sans race précise, nous sommes passés par pleins d'endroit que je ne connaissais pas, des immenses forêts, traversés par une rivière pas très profonde du moins en certains endroits et des prairies à perte de vue ! Que c'est bon de se sentir libre!
Nous nous arrêtons dans une grande prairie bordée d'arbres pour faire le plein d'énergie. Et pendant ce temps, plusieurs juments avaient mis bas de beaux poulains. Petits et déjà, ils s’entraînaient à galoper vite toujours plus vite !
L'étalon hennit pour annoncer le départ, mais trois poulains manquaient à l'appel, les trois mères affolées appelèrent leurs poulains sans arrêter, mais pas de réponse ! Puis on entendit des hennissement de poulains apeurés, l'étalon galopa vers la direction des sons émis par les poulains, suivi des mères, par instinct nous allions défendre les nôtres .
Je vis la fureur de l'étalon face aux loups et des mères devant leurs poulains morts! Des loups, les petits ont été attaqués par des loups, ils n'y avait hélas plus rien à faire et avec l'étalon nous fîment fuir les loups, les mères reniflent leurs petits une dernière fois, j'étais pétrifié et je n'avais jusqu'à présent jamais rencontré de loups! Les loups restaient à bonne distance, mais ils attendent patiemment que nous partions pour finir leurs festins!
L'étalon fit signe qu'il était temps de se remettre en route et aussi dur que ce devait être ! Les mères laissèrent les corps meurtris de leurs petits et se remirent en route.
Nous galopons encore et encore, une course pour la survie, nous changeons d'endroit pour trouver de l'eau et nourriture, mais aussi pour éviter les prédateurs qui attendent la moindre faiblesse, les plus rapides survivent les plus lents meurent, dans ce monde sauvage nous avons plus de chance de survivre en horde que seul!
J'ai quitté le ranch il faisait une chaleur étouffante, puis les arbres ont changé de couleur, ce qui annonçait l'arrivée du froid ! L'étalon nous conduisit dans un endroit où nous serrons à l’abri du froid car, le froid fait bien plus de victimes que les loups et pumas! Il y a un abreuvoir et du foin laissé là, sûrement part des humains pour la faune locale.
Plusieurs journées se sont passées depuis la mort des petits, tout le monde se préoccupait désormais de survivre à l'hiver.
Je n'avais encore jamais dormi dehors surtout en hiver, avec les humains qui me mettaient une couverture sur le dos, mettait plus de paille dans le box et la ration de céréale était doublée et plus de foin. Enfin je ne manquais de rien, sauf de liberté!
Les jours passent et le froid tant redouté est là , je sens sur ma peau les flocons de neiges, en peu de temps la neige recouvre toute trace d'herbe, même l'étang est gelée ! Pour trouver de quoi manger faut gratter la neige et brouter les maigres herbes et il ne reste plus beaucoup de foin, l'hiver s'annonce dur.
Dès que le soleil se couche, nous nous rejoignons pour dormir serrés les uns contre les autres pour se tenir chaud , les deux poulains qui ont survécu jusque là sont au milieu des juments et nous, nous sommes entourés par les mâles et l'étalon ! Le vieil étalon s'écarta, s’allongea sur le sol enneigé et son dernier souffle l'emporta!
Le matin était pour Agatha et ses frères, le moment le plus redouté de la journée. Le départ de leur père.
Depuis le décès de sa femme, il était plus distant, tentait de cacher son chagrin en affichant un sourire figé. Tout était devenu convenu.
La devise étant de garder toujours le sourire sur les lèvres.
Agatha l'avait bien compris, ses frères aussi. Mais elle ne voulait pas oublier. Elle faisait tout pour se faire remarquer par son père, mais, hélas, toutes ses tentatives restaient vaines et sans succès.
Père: Agatha, ne fais pas cette tête. Je reviens dans deux jours. Rose et Hortense sont là pour vous garder.
Je compte sur toi pour veiller sur tes deux frères, prends bien soin d'eux, ma poupée.
Agatha: Je ne suis pas une poupée, papa.
Père: Je sais. C'est pour cela que tu as coupé tes si beaux cheveux ?
Agatha: Oui. Bon voyage.
Père: Je t'aime mon amour.
Agatha: Moi aussi.
La devise était bien là, parfaitement en place. Tout était bien rodé. Les mêmes mots se répétaient inlassablement, comme une partition de musique. Agatha restait là, le sourire sur les lèvres, en suspens. Dans l'attente de quelque chose dont elle ignorait ce que ça pouvait être mais qui n'arrivait pas.
Ce matin-là, après une nuit agitée, Rose tentait de calmer ses frères tout en raisonnant Agatha.
Rose: Agatha, où sont les vêtements que je t'ai préparé ?
Agatha: Je ne porterais plus ce genre d'habits.
Timothée: Ha, Ha !! Agatha ressemble à un garçon !!
Gustave: Oui, mais il lui manque quelque chose !! Ha, Ha !!
Rose: Agatha, crois-tu que ta colère effacera ton chagrin ? Ma chérie, il ne faut pas en vouloir à ton père.
Un jour, tu comprendras, tout te sera clair, mais il faut être patiente. Seul le temps, pourra guérir tes blessures.
Agatha: C'est elle, je la vois, c'est elle !!
Rose: Agatha, non je t'en prie, non ne recommence pas.
Agatha: Je la vois, elle est là.
Rose: Mais qui ? ma chérie, qui ?
Thimothée: Ha, Ha, Ha !!
Gustave: Ha, Ha, Ha, notre soeur est complètement folle !
Rose: Agatha, je t'en prie, il n'y a personne. Tout ceci est le fruit de ton imagination.
Agatha: Elle me parle, mais je ne comprends pas ce qu'elle me dit...
Rose: Tu me fais peur, Agatha... Et tu le sais, qu'avec mon régime aux artichauts, ma digestion capricieuse, c'est très incommodant.
Thimothée: Il est temps de mettre les voiles, frangin. Rose va lâcher du lest Ha, Ha, Ha !!
Gustave: Tous aux abris !!
Dans l'hilarité générale, les deux frangins s'éloignaient, laissant Rose hébétée et Agatha figée dans ses pensées.
"C'est dans un rêve qu'elle m'apparut la première fois. Cette femme au regard étrange et à la voix si particulière. Je marchais dans un couloir immense, soudain j'arrivais dans une grande clairière. À cet endroit se dressait une maison, elle aussi était étrange. Elle ressemblait à ma maison de poupée.
Tout était si calme et pourtant un vacarme assourdissant me cassait les oreilles. Je cherchais du regard d'où pouvait provenir ce bruit mais je n'arrivais pas à voir les étages supérieurs. Seule une grosse machine au dernier étage était visible. La mystérieuse femme était là, assise dans son divan. Tout voltigeait autour d'elle, tasses, meubles, rien ne paraissait réel et pourtant ce lieu ne m'était pas inconnu.
La poupée: Qui suis-je ? Que suis-je devenue ?
Agatha: Pourquoi pleurez-vous ?
La poupée: J'ai perdu tout espoir. Je suis brisée au fond de moi, maintenant, il est trop tard.
Agatha: Trop tard ? Mais vous n'êtes qu'une poupée.
La poupée: Une poupée ? comme elle est amusante. Mais sache petite fille, que nous sommes toutes des poupées.
Agatha: Je suis désolée.
La poupée: Georges !! Mais où est-il ? j'avais bien dit la consigne: personne sur le plateau ! Georges !! Je suis une actrice, j'ai besoin de me concentrer. Laissez-moi me concentrer !
Agatha: Qui est Georges ?
La poupée: Mon régisseur, chérie. A présent, si tu veux bien me laisser, j'ai besoin de silence, afin de pouvoir entrer dans la peau de mon personnage.
Je la laissais là, seule, à réciter son texte, dans un murmure presque inaudible. Cette femme au regard si étrange, à la voix si douce m'intriguait. Mon réveil me frustrait de ne plus la revoir."
En ce temps-là, le Fils du Soleil régnait sur la Cité prospère. Sage et bienveillant, il était adulé par tous et le temps semblait couler sur sa divine personne. A soixante dix-huit ans, il se présentait aux portes de l’immortalité avec la vitalité d’un jeune homme. Son regard d’azur aurait veillé encore de longues années au bien-être de son peuple si l’esprit embrumé de son héritier ne s’impatientait déjà de pouvoir un jour accéder au pouvoir.
Le fils tua le père et la malédiction s’abattit sur la Cité. Dès le lendemain du couronnement, un nuage destructeur de sauterelles ravagea les plantations, les sources se tarirent et une mystérieuse maladie emporta des milliers d’âmes dans l’au-delà. La famine et la misère eurent raison de la paix d’antan. Incrédule face aux épreuves que lui infligeaient les dieux, le peuple redoubla de dévotion. Atlatanan, un jeune prêtre du temple de la Fertilité, se nourrissait de leurs malheurs pour étendre son influence. Au terme de plusieurs mois de calamités et d’un insondable désespoir, le respect sacré pour le représentant mortel du Soleil avait laissé place à une haine profonde à l’encontre du despote maudit. Ainsi, Atlatanan fit entendre le message que les dieux lui avaient transmis : leur unique salut était d’offrir le cœur encore battant du parricide au Soleil.
Nul ne sut d’où vint la prophétie. Au début, il ne s’agissait que d’une rumeur qui s’était immiscée dans les foyers et avait ravivé la flamme de l’espoir… Le digne héritier du Fils du Soleil - pas cet imposteur - un enfant aux yeux bleus comme l’azur ramènerait la paix et la prospérité. Atlatanan, qui avait été proclamé Guide Spirituel dans l’attente du futur souverain choisi par les dieux, encouragea la prédiction. Il ordonna que tout habitant de sexe masculin aux yeux bleus fusse retiré à sa famille et dusse être initié au temple afin de consacrer sa vie à la Quête ultime. Ainsi aucun descendant caché du défunt Fils du Soleil n’échapperait à sa surveillance. Aucun enfant de l’Azur n’ayant réalisé la prophétie, le règne du Guide Spirituel et de ses disciples était assuré jusqu’aux portes de l’immortalité...
Mô fut l’un des premiers à être victime de la rafle bien qu’il ne participa à sa première cérémonie qu'à l’âge de dix ans.
Et à sa dernière, à l'âge de soixante-deux ans. Ainsi l'avait décidé la main fripée d'Atlatanan...
Ma mère, réveillée par mes cris, déboula dans la chambre. Elle était paniquée à l’idée de m’entendre crier. Elle fit le tour de la pièce avec ses yeux, referma la fenêtre, et elle s’assit à côté de moi. Elle avait compris, en voyant le lit d’Océane vide.
- - « Calme toi Marie, calme toi. Elle ne doit pas être loin, on va la retrouver rapidement. »
* * * * *
Dernière édition par Caroline le 2016-09-02, 13:02, édité 6 fois
Ça va, vous avez été gentils pour la contrainte. J'ai pas de question.
Cela va demander une certaine organisation personnellement. . . L’antagoniste doit également apparaitre sur l'illustration ?
@Time0Less a écrit:
L’antagoniste doit également apparaitre sur l'illustration ?
C'est la contrainte de l'étape.^^
Ok jai pas d'antagoniste, je suis mal baré
Lady a écrit:
C'est la contrainte de l'étape.^^
Ahhhhh ! Non mais j'avais comprit en fait ! Je vais aller me coucher je pense...
Sinon, je ne sais plus si cela à été préciser déjà mais : Il y aura combien d'étape en tout ? Car je pense que la longueur de l'histoire va être mon pire ennemi !
Il y en a 4 en tout.
@Flash a écrit:
Ok jai pas d'antagoniste, je suis mal baré
Il n'y a pas un élément qui ralentirai ton héroïne à atteindre son but ? Même si c'est elle-même par exemple ?
J'en ai trouvé un entre temps ! Cette antagoniste, ca peut être n'importe autre chose qu'un humain ? ^^
Oui, veille juste bien à ce qu'on comprenne que c'est l'antagoniste.
D'accord merci Lady !
[Pardon pour l'intrusion. Je tiens juste à dire, enfin vous faire savoir plus exactement, que ce concours est l'un des plus intéressants que j'ai jamais vus...]
Merci Loba.
Merci Loba, ça fait plaisir.
Tout va bien de votre côté ?
Moi ça avance ! J'ai bien travaillé mon image et je dois écrire mon texte. ^^
Bon courage à tous !
Ça arrivera samedi, un peu avant 20h
ça avance image fini plus que le texte.
enfin , j'aie fini mon image !
Les jours se suivent et se ressemblent au ranch.
Souvent j'observe cette horde de chevaux sauvages qui passe parfois non loin de ma pâture, ils sont une dizaine. Je me laisse parfois rêver à ce que serait ma vie si je vivais à l'état sauvage. Cette pensée me hanta des jours et des jours, jusqu'à ce matin il était très tôt, j'étais à trotter ici et là, puis ! La horde passa au galop, je me mis à galoper à mon tour et sautant la barrière, je rejoignis la horde, mais un étalon arriva devant moi, piaffa et finit par me renifler, me faisant signe de la tête, la horde repartit au galop et moi avec !
Arrivé sur les hauteurs, j'entendis des voix c'était mes humains qui m'appelaient, mon cœur battait, pleins de doutes m’envahissaient, l'étalon s'approcha et tout en tapant de ses sabots le sol, il me fit un faible hennissement et repartit au galop! Je me suis mise à suivre sans me retourner, je galopais plus rapidement pour ne plus entendre les appels des humains.
La vie au sein de la horde était simple, manger, boire, galoper à l'infini ! Sans entrave, sans selle et autre matériel que l'on me mettait.
Nous avons galopé plusieurs jours suivant le meneur un étalon gris sans race précise, nous sommes passés par pleins d'endroit que je ne connaissais pas, des immenses forêts, traversés par une rivière pas très profonde du moins en certains endroits et des prairies à perte de vue ! Que c'est bon de se sentir libre!
Nous nous arrêtons dans une grande prairie bordée d'arbres pour faire le plein d'énergie. Et pendant ce temps, plusieurs juments avaient mis bas de beaux poulains. Petits et déjà, ils s’entraînaient à galoper vite toujours plus vite !
L'étalon hennit pour annoncer le départ, mais trois poulains manquaient à l'appel, les trois mères affolées appelèrent leurs poulains sans arrêter, mais pas de réponse ! Puis on entendit des hennissement de poulains apeurés, l'étalon galopa vers la direction des sons émis par les poulains, suivi des mères, par instinct nous allions défendre les nôtres .
Je vis la fureur de l'étalon face aux loups et des mères devant leurs poulains morts! Des loups, les petits ont été attaqués par des loups, ils n'y avait hélas plus rien à faire et avec l'étalon nous fîment fuir les loups, les mères reniflent leurs petits une dernière fois, j'étais pétrifié et je n'avais jusqu'à présent jamais rencontré de loups! Les loups restaient à bonne distance, mais ils attendent patiemment que nous partions pour finir leurs festins!
L'étalon fit signe qu'il était temps de se remettre en route et aussi dur que ce devait être ! Les mères laissèrent les corps meurtris de leurs petits et se remirent en route.
Nous galopons encore et encore, une course pour la survie, nous changeons d'endroit pour trouver de l'eau et nourriture, mais aussi pour éviter les prédateurs qui attendent la moindre faiblesse, les plus rapides survivent les plus lents meurent, dans ce monde sauvage nous avons plus de chance de survivre en horde que seul!
J'ai quitté le ranch il faisait une chaleur étouffante, puis les arbres ont changé de couleur, ce qui annonçait l'arrivée du froid ! L'étalon nous conduisit dans un endroit où nous serrons à l’abri du froid car, le froid fait bien plus de victimes que les loups et pumas! Il y a un abreuvoir et du foin laissé là, sûrement part des humains pour la faune locale.
Plusieurs journées se sont passées depuis la mort des petits, tout le monde se préoccupait désormais de survivre à l'hiver.
Je n'avais encore jamais dormi dehors surtout en hiver, avec les humains qui me mettaient une couverture sur le dos, mettait plus de paille dans le box et la ration de céréale était doublée et plus de foin. Enfin je ne manquais de rien, sauf de liberté!
Les jours passent et le froid tant redouté est là , je sens sur ma peau les flocons de neiges, en peu de temps la neige recouvre toute trace d'herbe, même l'étang est gelée ! Pour trouver de quoi manger faut gratter la neige et brouter les maigres herbes et il ne reste plus beaucoup de foin, l'hiver s'annonce dur.
Dès que le soleil se couche, nous nous rejoignons pour dormir serrés les uns contre les autres pour se tenir chaud , les deux poulains qui ont survécu jusque là sont au milieu des juments et nous, nous sommes entourés par les mâles et l'étalon ! Le vieil étalon s'écarta, s’allongea sur le sol enneigé et son dernier souffle l'emporta!
Merci Bretagne.
Yep voici pour moi l'étape 2
Le matin était pour Agatha et ses frères, le moment le plus redouté de la journée. Le départ de leur père.
Depuis le décès de sa femme, il était plus distant, tentait de cacher son chagrin en affichant un sourire figé. Tout était devenu convenu.
La devise étant de garder toujours le sourire sur les lèvres.
Agatha l'avait bien compris, ses frères aussi. Mais elle ne voulait pas oublier. Elle faisait tout pour se faire remarquer par son père, mais, hélas, toutes ses tentatives restaient vaines et sans succès.
Père: Agatha, ne fais pas cette tête. Je reviens dans deux jours. Rose et Hortense sont là pour vous garder.
Je compte sur toi pour veiller sur tes deux frères, prends bien soin d'eux, ma poupée.
Agatha: Je ne suis pas une poupée, papa.
Père: Je sais. C'est pour cela que tu as coupé tes si beaux cheveux ?
Agatha: Oui. Bon voyage.
Père: Je t'aime mon amour.
Agatha: Moi aussi.
La devise était bien là, parfaitement en place. Tout était bien rodé. Les mêmes mots se répétaient inlassablement, comme une partition de musique. Agatha restait là, le sourire sur les lèvres, en suspens. Dans l'attente de quelque chose dont elle ignorait ce que ça pouvait être mais qui n'arrivait pas.
Ce matin-là, après une nuit agitée, Rose tentait de calmer ses frères tout en raisonnant Agatha.
Rose: Agatha, où sont les vêtements que je t'ai préparé ?
Agatha: Je ne porterais plus ce genre d'habits.
Timothée: Ha, Ha !! Agatha ressemble à un garçon !!
Gustave: Oui, mais il lui manque quelque chose !! Ha, Ha !!
Rose: Agatha, crois-tu que ta colère effacera ton chagrin ? Ma chérie, il ne faut pas en vouloir à ton père.
Un jour, tu comprendras, tout te sera clair, mais il faut être patiente. Seul le temps, pourra guérir tes blessures.
Agatha: C'est elle, je la vois, c'est elle !!
Rose: Agatha, non je t'en prie, non ne recommence pas.
Agatha: Je la vois, elle est là.
Rose: Mais qui ? ma chérie, qui ?
Thimothée: Ha, Ha, Ha !!
Gustave: Ha, Ha, Ha, notre soeur est complètement folle !
Rose: Agatha, je t'en prie, il n'y a personne. Tout ceci est le fruit de ton imagination.
Agatha: Elle me parle, mais je ne comprends pas ce qu'elle me dit...
Rose: Tu me fais peur, Agatha... Et tu le sais, qu'avec mon régime aux artichauts, ma digestion capricieuse, c'est très incommodant.
Thimothée: Il est temps de mettre les voiles, frangin. Rose va lâcher du lest Ha, Ha, Ha !!
Gustave: Tous aux abris !!
Dans l'hilarité générale, les deux frangins s'éloignaient, laissant Rose hébétée et Agatha figée dans ses pensées.
"C'est dans un rêve qu'elle m'apparut la première fois. Cette femme au regard étrange et à la voix si particulière. Je marchais dans un couloir immense, soudain j'arrivais dans une grande clairière. À cet endroit se dressait une maison, elle aussi était étrange. Elle ressemblait à ma maison de poupée.
Tout était si calme et pourtant un vacarme assourdissant me cassait les oreilles. Je cherchais du regard d'où pouvait provenir ce bruit mais je n'arrivais pas à voir les étages supérieurs. Seule une grosse machine au dernier étage était visible. La mystérieuse femme était là, assise dans son divan. Tout voltigeait autour d'elle, tasses, meubles, rien ne paraissait réel et pourtant ce lieu ne m'était pas inconnu.
La poupée: Qui suis-je ? Que suis-je devenue ?
Agatha: Pourquoi pleurez-vous ?
La poupée: J'ai perdu tout espoir. Je suis brisée au fond de moi, maintenant, il est trop tard.
Agatha: Trop tard ? Mais vous n'êtes qu'une poupée.
La poupée: Une poupée ? comme elle est amusante. Mais sache petite fille, que nous sommes toutes des poupées.
Agatha: Je suis désolée.
La poupée: Georges !! Mais où est-il ? j'avais bien dit la consigne: personne sur le plateau ! Georges !! Je suis une actrice, j'ai besoin de me concentrer. Laissez-moi me concentrer !
Agatha: Qui est Georges ?
La poupée: Mon régisseur, chérie. A présent, si tu veux bien me laisser, j'ai besoin de silence, afin de pouvoir entrer dans la peau de mon personnage.
Je la laissais là, seule, à réciter son texte, dans un murmure presque inaudible. Cette femme au regard si étrange, à la voix si douce m'intriguait. Mon réveil me frustrait de ne plus la revoir."
Merci Will !
Voici pour la deuxième partie.
Merci time.
Je suis en avance
En ce temps-là, le Fils du Soleil régnait sur la Cité prospère. Sage et bienveillant, il était adulé par tous et le temps semblait couler sur sa divine personne. A soixante dix-huit ans, il se présentait aux portes de l’immortalité avec la vitalité d’un jeune homme. Son regard d’azur aurait veillé encore de longues années au bien-être de son peuple si l’esprit embrumé de son héritier ne s’impatientait déjà de pouvoir un jour accéder au pouvoir.
Le fils tua le père et la malédiction s’abattit sur la Cité. Dès le lendemain du couronnement, un nuage destructeur de sauterelles ravagea les plantations, les sources se tarirent et une mystérieuse maladie emporta des milliers d’âmes dans l’au-delà. La famine et la misère eurent raison de la paix d’antan. Incrédule face aux épreuves que lui infligeaient les dieux, le peuple redoubla de dévotion. Atlatanan, un jeune prêtre du temple de la Fertilité, se nourrissait de leurs malheurs pour étendre son influence. Au terme de plusieurs mois de calamités et d’un insondable désespoir, le respect sacré pour le représentant mortel du Soleil avait laissé place à une haine profonde à l’encontre du despote maudit. Ainsi, Atlatanan fit entendre le message que les dieux lui avaient transmis : leur unique salut était d’offrir le cœur encore battant du parricide au Soleil.
Nul ne sut d’où vint la prophétie. Au début, il ne s’agissait que d’une rumeur qui s’était immiscée dans les foyers et avait ravivé la flamme de l’espoir… Le digne héritier du Fils du Soleil - pas cet imposteur - un enfant aux yeux bleus comme l’azur ramènerait la paix et la prospérité. Atlatanan, qui avait été proclamé Guide Spirituel dans l’attente du futur souverain choisi par les dieux, encouragea la prédiction. Il ordonna que tout habitant de sexe masculin aux yeux bleus fusse retiré à sa famille et dusse être initié au temple afin de consacrer sa vie à la Quête ultime. Ainsi aucun descendant caché du défunt Fils du Soleil n’échapperait à sa surveillance. Aucun enfant de l’Azur n’ayant réalisé la prophétie, le règne du Guide Spirituel et de ses disciples était assuré jusqu’aux portes de l’immortalité...
Mô fut l’un des premiers à être victime de la rafle bien qu’il ne participa à sa première cérémonie qu'à l’âge de dix ans.
Et à sa dernière, à l'âge de soixante-deux ans. Ainsi l'avait décidé la main fripée d'Atlatanan...
Merci sucré ! Flash, tu as jusqu'à 20h .