Gazette 370

La gazette est très chouette, merci !

Je tiens à m'attarder sur l'edito dont je trouve le message d'amour de soi génial. Il y a des gens qui ont une vraie confiance en eux grâce à leur éducation ou leur expérience de vie mais pour beaucoup ce n'est pas le cas. C'est vrai que ça vient avec l'âge et le chemin est encore bien long avant que je devienne totalement indifférente au regard des autres. Je ne vais pas trop m'attarder sur mon expérience personnelle. Au lycée, j'en ai eu marre de la méchanceté des filles alors j'avais des garçons comme amis et je ne prenais pas la tête avec eux. En médecine, ça a été différent. On est hyper exigeant avec nous et il m'arrive d'être dure avec moi-même quand je ne suis pas à la hauteur... Bref, c'est pas facile de s'accepter avec ses failles et de reconnaître ses qualités. Et c'est vrai aussi qu'on est si bien ici parce qu'il n'y a pas de jugement, qu'on s'aime, qu'on se soutient et qu'on se complimente. Vilaine Lady tu m'as presque émue...

J'ai fait un pavé alors... :

Spoiler :

L'amour de soit... Autant, je suis persuadé qu'il est important d'en avoir, autant je pense aussi qu'il faut avoir le bon ! J'ai tant croisé de personnes rempli d'amour de soit mais mal placé ou juste débordant à outrance. J'ai l'impression que l'on avance dans une masse des extrêmes. Avoir un juste milieu est difficile à atteindre. Il est important de ce respecter, de s'aimer autant que possible, défaut/qualité inclus.
Je rejoins sucré, sur le point que cela vient avec le temps, que selon notre éducation, notre opinion de nous même fluctue vraiment. L'entourage joue beaucoup. Puis l'impression que l'on laisse aussi.
Combien de fois, j'ai vu des regard désobligeant lorsque je me promeneuse avec mon homme. Beaucoup de gens "rempli" de prétention à décider ce qui va bien ensemble ou non se disant " Qu'est ce que ce mec fait avec elle ?" Ou d'autres osant les avances plus ou moins subtile en ma présence ne pensant pas la moins du monde que l'on est ensemble.
Du coup niveau amour de soit, il serait quelques fois fluctuant.
L'important est d'avoir quelques personnes, même juste une qui nous voit pour ce que l'on ai. Qui ne nous accroche pas d’étiquette ou représentation futile. J'aime pensé que lorsque c'est le cas. Ces personnes là on ne les rencontres pas, on se reconnait mutuellement. C'est la beauté "d'aller vers l'autre".

Alors merci pour ces moments le forum. Ici on s'amuse et soutien autant que possible. Puisque l'on est quand même derrière un écran. Bref ce commentaire est beaucoup trop long et je vais le mettre en spoil.

L'amour de soi est un sujet sensible et extra. J'ai plein de choses à dire là-dessus, car j'ai dû y bosser ^^

Mais comme je veux mettre les mots justes, je reviendrai pour peut être évoquer mon regard sur ce sujet, parce que j'ai pas envie de balancer des mots comme ça, de façon rapide.

Si je reviens pas sur le sujet, c'est que je suis pas arrivée à le faire, et ayant mal au dos, je limite l'ordi, ça tiiiire.

Mais c'est un sujet important, dont on parle de nos jours. J'ai évolué à une période "charnière", où l'analyse de soi, la compréhension des choses étaient en plein boum, à savoir que j'avais 25 ans dans les années 90. Avant cela, et là je parle de mes parents, les gens se posaient moins de questions, c'était limite tabou de parler de soi, de réfléchir, d'essayer d'avancer, de reconnaître ses blessures. Donc je suis d'une génération qui est passionnée par le sujet, avec des ascendants et même des proches un peu plus âgés que moi, qui ont une idée de la psy genre "mais j'en ai pas besoin, je vais très bien (hum), ou encore dans l'idée que se faire aider est pour les fous, pas pour les autres.

Bon j'en ai déjà beaucoup dit finalement.

Je tenterai la suite (ou pas si ça vient pas). Mais Lady, tu soulèves un sujet super important, et qui je pense, touche tout le monde.

Merci à vous 3 pour vos retours

Merci à vous pour cette gazette !!

Comme mes camarades du dessus, l'édito m'a parlé et touché..

Spoiler :

La confiance en soi c'est pas facile à acquérir. Comme tu le dis si bien "choisissez bien vos amis"... Je ne vais pas m'attarder sur mon cas, mais disons que cette phrase m'a particulièrement parlé. Je pense en effet que l'entourage joue beaucoup : avoir une famille et des amis qui nous pousse vers le haut aide bien. Une chose qui me semble importante avec l'entourage c'est le fait de "pouvoir les croire". Quand je demande un avis sur quelque chose, j'aime qu'on me dise ce qui ne va pas, c'est (à mes yeux) quelque chose qui montre que quand on me dit "ça en revanche j'aime bien" c'est vrai. Bref, il y aurait tellement de choses à dire tant c'est un sujet qui touche tout le monde. ^^
Et je pense aussi que le forum a un effet sur nous. Forcément, ici personne ne juge personne, on est libre de parler : on rigole ensemble sur des bêtises, on papote et on reçoit du soutien quand le besoin s'en fait sentir. C'est une autre famille, qu'on choisit pour le coup

Merci Ladychou pour ton édito très touchant, qui a touché beaucoup de monde sur le fo il me semble et qui me parle particulièrement.

Merci à tous les bleus !

Ça me rend toute chose que l'édito vous ait autant touché.  
J’essaierai de réagir à vos messages un peu plus tard dans la semaine. Merci à vous.

Manque un smiley en forme de coeur, like that ♥, mais en plus gros.

J'ai beau avoir lu cet édito en avant première du côté des bleus, je tiens tout de même a parlé de mon ressenti sur ton magnifique texte, Lady.

Il se trouve qu'en ce moment c'est pas une super période pour moi (je pense que mes sautes d'humeur côté discussion l'illustre parfaitement), surtout que je n'aime pas du tout la période de Noël depuis l'année dernière.
Il faut choisir ses amis. Mais malheureusement, on a pas toujours le choix. On ne peut pas choisir sa famille.
J'ai beau aimer ma famille, mon entourage était si obsédé par "ce que pense les autres" que, quand j'avais 5 ans, je me suis mise en tête que j'étais une grosse baleine énorme. Je suis montée sur mon vélo, j'ai fait 5 kilomètres et à la fin, je me suis écroulée parterre en pleurant parce que cette balade n'avait pas enlevé mon gras.
J'étais petite et boulotte : je m'affine. Je ne grandis pratiquement pas (je suis vraiment naine) mais je sens que mes formes s'affirment... Alors que finalement, c'est plus dans ma tête. J'ai beau aller mal psychologiquement, là, je sais pas, je suis satisfaite de moi. J'essaye de porter des vêtements qui me plaisent et qui me mettent en valeur et au final, je suis petite, j'ai des joues rondes et je le vis bien. Le chemin pour en arriver là était long et difficile.
Je savais que je n'étais pas belle, alors je me suis mise en tête que le maquillage et les fringues élaborés, c'était pour les lâches. Dégoûtée par moi même, je me suis mise en tête que rien ne valait mieux que le naturel et je me suis mise à haïr les brosses à cheveux et le maquillage. Je disais fièrement que je n'avais pas besoin de ça pour être jolie. C'était juste une façade, puis-ce que je me trouvais moche.
J'ai fini par comprendre que la mise en valeur n'est pas une technique lâche. Et ça ma brisé le coeur de l'admettre, tellement c'était contraire à mes valeurs.
Je me suis coloré les cheveux. Parfois je regrette. J'avais des cheveux d'or et de chataigne, c'était comme ça que disais ma mère. C'était ma fierté. Mon naturel.
Je suis devenue rousse, alors que les roux sont assez mal vue dans mon collège de tocards. Mon défi, c'était de m'assumer. Et je sais pas pourquoi.... ça a marché.
Voilà, c'était pas un texte émotionnel, juste un pavé sur le physique qui au final n'a pas beaucoup d'importance. J'ai juste compris que la beauté du coeur ne pouvait être vu par les adolescents boutonneux aux cheveux gras de ma classe. ça fait rien. Je m'aime bien.

L'édito m'a beaucoup touché (j'ai versé ma larmichette j'avoue). Ça doit être les hormones. Il m'a beaucoup parlé. Ayant une fille que je trouve forcément magnifique, je me dis que je ne reproduirai jamais les erreurs de mes proches pour le côté je t'écrase pour me sentir bien. Bah oui, car les personnes toxiques, j'en ai eu deux dans mon entourage proche, ma mère et ma sœur ainée. Grandir quand on te dit sans arrêt à l'adolescence que tu es grosse, sans amis, que si je voulais je pourrais faire les choses bien et ta sœur ainée que tu admires forcément un peu qui t'en fout plein la tête les seuls jours où tu te sens bien parce qu'elle même est au final jalouse et qu'elle te le dit carrément. Ce qui fait que même jeune adulte et adulte, je n'avais pas confiance en moi. D'ailleurs je ne l'ai toujours pas mais je fais avec. Ce qui m'a fait relativiser c'est mon Bisounours qui m'a acceptée comme je suis avec mes rondeurs et mes défauts. Et pour mes rapports avec mes toxiques, j'ai mis les choses au clair avec l'une et avec l'autre je n'ai guère plus de contact.

Merci pour cette gazette. Je n'ai pas encore tout lu, j'ai du mal à me concentrer.

L'édito ma beaucoup touché également, j'aie un vécu assez douloureux .
Depuis ma tendre enfance avec un père très autoritaire , jamais une paroles gentilles et pour qui j'étais une bonne à rien donc forcément , j'aie grandi avec un manque de confiance en moi et surtout envers les autres.
Sa ma poursuivi toute ma vie et pour couronné le tout j'aie eu un accident de travail en mars 94 , j'avais 24 ans et depuis je suis handicapée, sans travail, sans famille !
Je ne vais pas m’attardai la dessus, mais il en aura fallu beaucoup d'année et de travail sur moi , mais ma confiance en moi ou en les autres et en dent de scie .
c'est pas facile d'avoir une bonne estime de soit enfin pas toujours .

Je trouve vraiment bien que ce genre de sujet soit abordé sur un forum comme celui-ci !
Je vous embrasse .

Merci encore pour vos retours !

Bijour.

Lady a promis de répondre, Lady a donc répondu. Je tiens à préciser d'avance que j'ai tenté d’écrire une réponse un peu générale en prenant en compte tout vos messages mais si vous souhaitez qu'on aborde un point en particulier ou si vous voulez une réponse plus précise concernant votre message, je suis toute à vous, dîtes le moi. Soyez d'ailleurs indulgents, il est tard et la syntaxe sera très probablement bancale... mais ça a été écrit avec amour !
Je tiens d'ailleurs à vous remercier de vous être livré chacun à votre manière, avec plus ou moins de pudeur. Je suis heureuse que cet édito ait reçu autant d'écho, on peut parfois se douter au détour d'un message que les amaziens ont des choses à dire sur le sujet mais je ne pensais pas que ça vous toucherait autant.

Je vois que je ne suis effectivement pas la seule à avoir des soucis de confiance en soi et qui n'a pas forcément un regard super bienveillant envers soi même. Mais de ce que je peux lire c'est que pour beaucoup d’entre nous, nous avons tous pu faire évoluer notre opinion de nous même vers quelques chose de meilleur et j'espère que les personnes qui n'en sont pas encore à ce stade savent qu'un jour, elles vont apprendre elles-aussi à s'aimer. Je vous rejoins sur le fait qu'il faut d’apprendre à faire confiance aux bonnes personnes (et on va pas se mentir, l'adolescence n'est peut être pas la meilleure période pour ça vu que qu'on se juge tous les uns les autres) : personnellement, comme je l'ai dis j'ai fais confiance aux mauvaises personnes, pas à celles qui me disaient des gentillesses mais seulement à celles qui m'enfonçaient. Aïe aïe aïe... bah oui parce que quand c'est ta maman qui te dis que t'es toute mignonne toi tu penses "ouai bon elle t'a porté pendant 9 mois, c'est sûr qu'elle peut pas trouver le résultat raté ". Non les gens il faut accepter un compliment, ne pas toujours remettre en cause sa véracité. Si quelqu'un vous dit que vous êtes un canon et bah ça veut dire que VOUS ÊTES UN CANON. D'ailleurs je vous le dis à tous là de suite : vous êtes des bombes sexuelles.  
Je parle beaucoup du physique car je sais comme il est difficile de pouvoir s'aimer et s'affirmer lorsque notre apparence ne respecte pas les règles établies par on ne sait qui et que c'est encore plus le cas quand on est une femme.
Je n'ai heureusement pour ma part par eu de parents qui m'enfonçaient comme on pu le vivre certaines d'entre vous... même si j'ai été témoins de ce genre de comportement qui m'ont toujours filé la gerbe. Les gens, que ce soit vos mères, pères, frères, sœurs, votre petit(e) ami(e).... si cette personne ose vous rabaisser car votre physique ne lui plait pas, dîtes lui d'aller se faire papaouter chez les grecques. Et si on vous sort le fameux "non mais c'est pour ton bien" expliquez bien à cette personne que de un, vous lui avez pas demander son avis et que la seule personne qui vous rend malheureuse à ce moment précis, c'est elle et elle seule. Si après ça elle ne veut pas comprendre, passez votre chemin ! C'est la même chose si on vous dit que vous n'êtes capable de rien : si vos proches osent vous dire ça, je crois que c'est plutôt eux qui sont en réalité des incapables. Jamais un parent ne devrait empiéter sur l'estime de soi de son enfant, il est là au contraire pour l'aider à apprendre à s'aimer et à avancer dans la vie.
D'ailleurs, ne croyez jamais quand quelqu'un vous dit que vous n'êtes capable de rien : il a tord. Et si au final ce que vous entreprenez est un échec, ça ne veut pas dire qu'il a raison. Ces personnes là sont aussi sont tombé, elles aussi ont parfois merdé. On peut toujours recommencer un nouveau projet. N'ayez pas peur en vous disant que vous n'y arriverez pas parce que, quel que soit le résultat final, vous aurez au moins essayé et ça c'est génial.

Personne n'est parfait : certains sont impulsifs, d'autres bruyants, certains radins... mais c'est normal, on a tous nos petits défauts ! Et il est très bon au contraire de savoir les identifier. Comme ça si un jour quelqu'un vous met face à l'un d'eux, une fois la gêne passée vous pourrez prendre du recul et peut être même évoluer grâce à la critique de cette personne. Et surtout vous saurez faire la différence entre une critique constructive et des défauts complètement inventés par votre interlocuteur... Parce que oui avoir des défauts c'est chiant mais pas insurmontable mais se voir inventer de nouveaux, ça c'est casse bonbon.
Si vous êtes en manque de compliments venez ici : parce que oui on est des bisounours. Le monde extérieur est tellement prompt à juger qu'il est parfois vital de se trouver un petit coin à soi où on se sent protégé du regard des autres.

Après et je vous rejoins, je pense que l'âge peut beaucoup aider à relativiser sur les choses. Je crois qu’énormément de personnes le pensent, même ceux qui ne souffrent que de peu de complexes. Plus on, vieillit, plus on dit merdoum au jugement de la société. Je suppose qu'on apprend aussi de ses propres erreurs (qui n'a jamais jugé son voisin ?) mais je trouve qu'il est rassurant de se dire qu'avec les années, on apprend petit à petit à se détacher de ce poids et à faire une analyse honnête de sa personne.

Ah et je vais juste rajouter une petite chose concernant le couple : c'est tellement cool d'apprendre à s'aimer grâce au regard de l'autre. Il faut toujours trouver quelqu’un qui vous regardera avec tendresse. Si vous tombez sur un(e) imbécile qui veut que vous changiez pour plus lui paire, fuyez. Je pense quand même que ce regard ne doit être qu'une aide pour apprendre à s'aimer car il est important d'apprendre d'abord à nous aimer par nous-même.
Un autre point un peu différent pour moi qui n'ai jamais été en couple, j'avoue que la perspective de me retrouver peut être un jour avec quelqu'un me fait d'avance ressortir tout mes complexes. Comme le disait Time, on se retrouve face à un jugement de plus, histoire de savoir si "ils vont bien ensemble ?"... Sur quel genre de critère se base les gens sérieux ? Je crains d'avance le regard des autres sur une quelconque relation que je pourrais construire. Les gens ont visiblement besoin de toujours juger les autres sans cherchez à savoir s'ils sont simplement heureux ensemble... Est-ce qu'ils ont conscience que parfois leur regard peut faire douter à deux personnes de leur propre bonheur ? La bêtise n'a pas de limite visiblement. (même si je sais aussi qu'on juge beaucoup les personnes célibataires. Tiens, un jour je ferai un édito sur ça d'ailleurs, avec par exemple toutes les fois où les gens ont tenté de me caser sans me demander mon avis parce que "c'est pour ton bien" LOL ).

(Si j'aurai à vous donner un tout petit conseil pour apprendre à accepter son physique, ce serait celui-ci même s'il va vous sembler un peu couillon : fringuez vous comme vous le voulez. C'est bête hein, mais si vous aimez déjà vos fringues vous aimerez du coup une partie purement visuelle de vous et ça c'est déjà un premier pas vers l’acception de son corps. Mettez vous sur les fesses un bout de tissu que vous aimez, ça c'est le conseil de tata Lady !)

C'est clair que les fringues, y a rien de tel pour gagner en assurance.

Sinon, j'ai tout lu tout ton message et j'approuve toujours à 100% tes paroles maitre squirrel

Ladysquirrel.

ça fait un bien fou d'échanger ainsi .