[En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1

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Little_Lams
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Prologue
Episode 1 (1) Une nouvelle ère
Episode 1 (2) Réunion au sommet
Episode 1 (3) Tout feu tout flamme
Episode 2 (1) Les Massouf
Episode 2 (2) Seule au monde
Episode 3 Le jeu du chat et de la souris
Episode 4 La fiancée
Episode 5 (1) Destins scellés
Episode 5 (2) Destins scellés
Episode 6 (1) Bad News
Episode 6 (2) Bad News
Episode 7 (1) Forces cachées
Episode 7 (2) Forces cachées
Episode 7 (3) Forces cachées
Episode 8 (1) Faces cachées
Episode 8 (2) Faces cachées
Episode 8 (30 Faces cachées
Episode 9 (1) Ce qui doit être fait …
Episode 9 (2) Ce qui doit être fait …
Episode 9 (3) Ce qui doit être fait ...
Episode 10 (1) Une affaire de famille
Episode 10 (2) Une affaire de famille
Episode 11(1) Changement de cap
Episode 11 (2) Changement de cap
Episode 12(1) Le pari
Episode 12(2) Le pari
Episode 13 Rivalité
Episode 14 Un beau roman, une belle histoire
Episode 15 Une ombre plane
Episode 16 Intuition
Episode 17 Sous le cerisier en fleur
Episode 18 Les présentations sont faites

Dernière édition par Little_Lams le 2017-08-09, 14:39, édité 1 fois

 
Little_Lams
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Vous me rassurez trop.  Sur l'autre forum, j'ai dû tellement partir dans des explications parce que personne n'avait compris qui était Al par rapport à Charles.  Ouf, je n'ai pas l'esprit si tordu que ça.  Ou alors, c'est vous qui avez l'esprit tordu comme moi [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557  Seul Al est au courant et je me demande comment le prendrait Charles s'il l'apprenait un jour.

Pour les personnages disparus, j'ai également des hors-séries.  Je vais ouvrir un topic pour vous poster les trois HS que j'ai écrit.  L'un sur la rencontre Méni/Elise au lycée ; l'autre sur l'attirance de Lucien (grand-père de Charles) envers Lilith (et puis, je donne quelques infos sur les vampires) et le dernier (que j'ai posté ce week-end) se passe dans les années 60 (merci l'étape 2 de l'héritage où j'ai pu recycler le décor) pour comprendre la genèse de la rivalité entre Méni et Jacques.  J'ouvrirai un topic à part je pense.

On est reparti chez nous sorciers, mais cette fois, chez les Massoufs.  Alors, les 20 premiers épisodes se passent dans une période de 24h, mais après, on rentrera de pleins pieds dans l'histoire, l'aventure, l'action, etc ...  Je voulais vraiment poser le cadre pour tous mes personnages et qu'on les connaisse tous déjà bien.

Episode 11 (1) :
Maison des Massouf, Newcrest

- Jamal ? Poussin ? Il est 6h. Debout.

- Jamal ! Il dort encore comme une souche. Bon … Je n’aime pas faire ça, mais je vais devoir rentrer sans frapper. Si je ne le réveille pas maintenant, il va être en retard.

- Mais ...

- Qu’est-ce que c’est que ce foutoir ? Par l’univers, j’ai l’impression d’être dans le bas astral. Le tapis ! Il est plein de tâches. Comment je vais ravoir ça moi ? Au prix que ça coûte. Alors là …

- JAMAL MASSOUF !!! DEBOUT ET TOUT DE SUITE ! Sinon, je te préviens. J’envoie un loa pour te tirer par les pieds et te traîner en dehors de ta chambre.

- Qui que quoi dont où ?

- Oh m’man, c’est toi … Ohla … Oh non m’man, ne me fais pas ce regard là. On dirait que tu vas me maudire.

- Je suis à deux doigts de le faire … Qu’est-ce que c’est que cette porcherie ? Je ne sais pas ce qui me retient de t’étrangler !
- Tu aurais pu toquer avant de rentrer aussi.
- Tu ne te réveillais pas ! Tu comptais faire quoi exactement de tout ce … je n’ai même plus les mots.
- Bah j’aurais tout mis sous le lit.
- Parce qu’il y en a sous le lit aussi ?

- Oh c’est bon m’man. Tu ne vas pas criser pour si peu. Qu’est-ce que tu peux être maniaque aussi …
- Moi maniaque ? Je n’aime pas faire ça, mais là, on va mettre deux ou trois choses au point.

- Premièrement, tu vas me nettoyer tout ce foutoir avant de partir travailler. Je ne suis PLUS ta boniche.
- Mais m’man, je vais être en retard au taf.
- ça t’apprendra à ne pas te réveiller. Deuxièmement, tu vas t’acheter un réveil. Je ne serai PLUS ton réveille-matin.
- Bah j’ai mon téléphone, mais là, j’avais oublié de le mettre à charger, c’pour ça qu’il n’a pas sonné.
- On prend un réveil. Un téléphone, c’est fait pour téléphoner. Troisièmement, tu vas m’ouvrir ton courrier et ranger tes fiches de paie ! C’est important ! Et quatrièmement, tu vas arrêter de faire ton Tanguy et commencer à prendre ton envol.
- Tanguy ? Qui c’est ?
- Ne joue pas à l’imbécile avec moi. Tu sais très bien ce que je veux dire !

- Tu veux que j’aille vivre autre part ?
- Il serait tout doucement temps, tu ne penses pas ? Tu as 24 ans et un travail stable.
- Mais m’man !
- ça me fait mal de le dire, mais prends exemple sur Charles pour une fois.
- Charlie, ce n’est pas pareil ! Dès qu’il a pu se barrer à sa majorité pour s’éloigner de son père, il l’a fait. Et puis, c’est son père qui lui a offert l’appart’. Et puis, lui il sait bien cuisiner. Comment je vais survivre moi, sans bouffe ? Je ne vais pas manger kebab tous les jours quand même.
- Cuisiner, ça s’apprend.
- Ah bah j’ai essayé et tu m’as dit d’arrêter d’essayer justement tellement c’était immangeable. Et puis, regarde. Je ne sais même pas tenir ma chambre en ordre. Tu veux que je fasse comment dans un appart’ ?
- ça se fait très bien. L’appartement de Charles est impeccable et il travaille lui aussi.
- Pff, j’parie qu’Honorine vient tout nettoyer.
- Non jeune homme. Tu sais très bien que Charles a toujours été très soigneux.
- Oui … plus calme … plus soigneux … plus intelligent …
- Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit ! Tu n’es pas plus bête que lui. Si tu arrêtais de faire « genre » aussi, pour parler comme toi, les autres arrêteraient de te prendre pour un imbécile.

- J’en parlerai à ton père pour que l’on te trouve un appartement à louer.
- Mais …
- La discussion est close.
- Mais m’man ! Je m’en fiche. De toute façon, vous ne pourrez pas me mettre dehors de force.
- Par contre, je peux mettre toutes tes affaires dans un sac poubelle si, avant que tu ne partes travailler, tu n’as pas nettoyé ta chambre. Ai-je été claire ?
- Oui …

- Je suis désespérée. J’ai parfois l’impression d’avoir donné naissance à trois petits diables. J’ai tout fait pour qu’ils soient biens, qu’ils grandissent dans un foyer aimant. Quelles erreurs ais-je commises avec Muraad ?

- Bonjour maman.
- Bonjour ma puce. Tu es déjà levée ?
- Oui … Je n’arrivais plus à dormir.
- Tu as mis la table ? Tu es malade ?
- Non, je voulais aider, pourquoi ?
- C’est louche …
- Tu en tires une tête maman. Ça ne va pas ?
- Je suis rentrée dans la chambre de ton frère.
- Ah … C’est pour ça que tu as crié ?
- Oui. Il y avait de quoi.
- Il est où d’ailleurs ?

- Désolée crétinus, la salle de bain est prise.
- Lati, oh. Laisse-moi entrer !
- Tu peux toujours courir.
- Mais je dois me préparer. Je travaille à 8h je te rappelle.
- Ce n’est pas mon problème.
- Tu te fiches de moi ?
- Un peu oui.

- Allez, fais pas ta chienne. Partage la salle de bain.
- Non. Je n’ai pas envie de faire des cauchemars en te voyant nu sous la douche figure-toi.
- Des cauchemars ? Je suis très bien fichu !
- Je ne risque pas de l’oublier ça. Toutes mes copines te bavent dessus. Si seulement elles savaient à quel point tu es abruti.
- Toi … je … Si tu ne sors pas de là, je te préviens. Je défonce la porte avec mon bouclier !
- Pff, comme si tu allais y arriver … Sois un peu sérieux.
- M’MAN ! Lati ne veut pas me laisser la salle de bain !

- Voilà, c’est bon. Pas la peine de pleurer après « maman ».
- Ce n’est pas trop tôt. Depuis quand tu es là-dedans d’ailleurs ?
- Hmm, ça doit faire près d’une heure et demie.
- Tu t’es levée à 4h du mat’ ? Mais tu fichais quoi tout ce temps ?

- La perfection, ça se travaille.
- La perfection ?
- Je dois t’expliquer le mot ?
- Non c’est bon, je connais merci.
- Hmm … le dépravé a dû te le rentrer dans le crâne à coup de contrôle mental je suppose, tellement tu es nul !

- Retire tout de suite ce que tu viens de dire sur mon meilleur ami !
- Certainement pas. Ton « meilleur » ami comme tu dis, je parie qu’il te manipule bien comme il faut. On ne peut pas avoir un tel pouvoir et être un ange.
- Charlie est quelqu’un de bien.
- Mais bien sûr. De toute façon, tu n’as jamais su t’entourer correctement. Entre le dépravé, le boutonneux au sourire sur rails et les sangsues avides de sang frais …
- Retire l’insulte sur Cal et Lilith ! Ils s’occupaient beaucoup de nous petits. Ils ont toujours été très gentils.
- S’ils pouvaient nous manger tout cru, ils le feraient.
- Tu dis ça alors que tu traînes avec Siobahn. Elle, par contre, elle a failli nous manger bien comme il faut hier soir.

- ça, c’est parce que tu n’as pas été capable de lancer un bouclier, tellement tu es nul comme sorcier. Oh, attends. Je retire ce que j’ai dit. Il y a plus nul que toi. Faust le chapeauté qui ne sert à rien.
- Il n’est pas nul. Il est même plutôt fort je trouve. Il sait toujours tout.
- Si tu veux mon avis, il doit bien se rincer l’œil avec son pouvoir celui-là. Il ferait mieux d’ailleurs, parce que moche comme il est, il n’est pas prêt de voir une fille en tenue d’Eve dans son lit.
- Certainement plus vite que toi sale peste. Il est avec Luna figure-toi.
- Ahah, depuis le temps qu’ils se regardent comme des poissons rouges ces deux-là, hésitant à s’embrasser, ils risquent d’attendre le mariage avant de consommer. La nonne et le moche. Ils vont faire un beau couple.
- Hey, arrête un peu. Al est très bien ! Il a beaucoup de succès en soirée.
- ça ne compte pas. Les filles sont bourrées morte je parie. Elles trouveraient sexy un pot de fleur. Oh mais attends, même un pot de fleur est plus sexy que lui.
- Lâche-le un peu !
- Certainement pas ! C’est mon souffre-douleur officiel depuis qu’on est gamins. Et il va le rester jusqu’à ce que je décide d’arrêter.

- C’est de toi que je vais faire mon souffre-douleur si tu ne vires pas de ma vue.
- Hou, j’ai peur.
- Toi … je …
- Non, mais … Tu me fais mal ! Et tu vas me décoiffer là. J’ai mis une heure pour me lisser les cheveux !!! MAMAN !!!

- Je crois que Lati et Jamal se battent encore.
- Haaaa noooon, pas en araignée !!! Je déteste ça. M’MAN !!! Dis à Lati de reprendre sa forme normale ! Haaa non, dégage ! Elle m’a mordu cette saleté !
- Mais qu’est-ce que j’ai fait à l’Univers pour mériter des enfants pareils ?
- Tu dois avoir un karma pourri maman.
- Je ne vois que ça.
- Papa aussi se pose la même question je crois.
- Pourquoi ma puce ?
- Je l’ai vu dehors. Il était au téléphone avec tonton Vlad et il tirait la tête jusque par terre après avoir raccroché.
- Bon, je vais aller le voir.
- Mais ... et Lati et Jamal ?
- Qu'ils se débrouillent ... Ils sont grands.

- Chéri ?
- Ah, tu es là. Je ne t’avais pas entendu.
- Tu as la tête des mauvais jours. Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Je viens d’envoyer bouler Vladislaus au téléphone.
- Ah bon ? Toi qui es si patient. Il a fait quoi pour te mettre hors de toi ?
- Il veut utiliser le pouvoir de Sorena pour annihiler une goule.

- Quoi ? Mais ça va traumatiser notre puce !
- Tu crois quoi. Je lui ai dit non.
- Je ne pensais pas qu’il utiliserait ce genre d’extrémité un jour.
- J’ai beau savoir qu’il a voulu faire ça pour nous protéger, mais là, il dépasse les bornes. Jahia … On devrait peut-être envisager de s’éloigner du groupe.
- Muraad … On ne peut pas faire ça. Les petits vont avoir besoin de nous.

- On fait quoi alors ?
- On fait ce pourquoi on est là Muraad.
- Je dois donc dire oui à Vladislaus. C’est ça que tu veux me dire ?
- Bien sûr que non. Il doit bien y avoir une autre solution pour faire disparaître la goule sans laisser de trace.
- Mon pouvoir ne permet pas de le faire.
- Ni mes charmes … Et les loas ne seront d’aucune aide pour ça.
- Je ne vois qu’une solution. Mais ça ne va pas plaire à Vladislaus.

- Poua … M’man a raison. C’était une porcherie. Allez, je mets tout ça vite-fait dans un sac poubelle. Euh non. Tout sauf les assiettes. Sinon m’man, elle va me tuer. Oh non, je dois trier. Allez, Jamal. Souris.

- Bonjour le minus.
- Bonjour Lati.
- Tu as mis la table ? Pour nous trois ? Tu es malade ?
- Non …

- Cette tête de zombie que tu as. Mal dormi ?
- Oui … Je n’ai pas arrêté de faire des cauchemars avec Siobahn qui m’attrapait et me mangeait.
- Elle ne ferait jamais ça.
- ça se voit que tu n’as pas eu affaire au loup-garou hier soir !

- Il s’est passé quoi d’ailleurs ?
- Je m’étais cachée avec Roro dans la jeep à papa. Je voulais aller voir tonton Vlad. Finalement, on s’est baladé dans le coin et quand on est allé vers le manoir, c’est là que ça a dérapé. J’ai voulu montrer Dominic et Siobahn pour que Roro voie des loups-garous. Siobahn s’est détachée …
- Salut So’
- Bonjour grand frère.

- Ça t’apprendra à désobéir.
- Comme si Toi, tu ne faisais jamais rien de mal Lati.
- Bien sûr que non. Plus je suis sage et plus j’ai accès à la carte bleue des parents.
- Bah moi, plus j’ai des bonnes notes, plus je suis gâtée.
- C’est bien le minus, tu as tout compris.
- Soyez un peu vous-même, ça vous changera un peu.
- Et encore quoi ! Nous au moins, on est choyées tandis que toi, avec tes c*onneries, tu te prends tout dans la tronche. Si j’avais été toi, j’aurais compris depuis longtemps où était mon intérêt.

- Bah là, mon intérêt, c’est de nettoyer ma chambre. Sinon m’man et p’pa, ils vont me coller seul dans un appart’.
- Pour une fois, ne travaille pas dans ton intérêt alors. Histoire que So’ et moi, on soit tranquille.
- Oh oui, comme ça, moi je pourrai avoir ta grande chambre !

- Ne rêvez pas les frangines. Si je déménage, ce n’est pas pour vivre seul.
- Trouve-toi vite une meuf, ça nous fera des vacances.
- Oh il est déjà sur le coup.
- Avec qui ?
- Stéphanie.
- Stéphanie ? Quelle Stéphanie ?
- La maman de Roro.
- Je ne suis pas sur le coup ! C’est une copine.
- (en chœur) A d’autres !

- M’man a raison. C’est mieux. Je pourrai inviter Stèph dans ma chambre sans avoir trop honte.

- Euh … Ohlala, il reste tout ça. Allez, tout le linge en boule dans ma penderie et le reste sous le lit en attendant. Je rangerai plus tard.

- En tout cas, je suis TROP contente d’aller enfin en réunion. Tu te rends compte, je deviens une grande.
- Ne te réjouis pas trop vite minus. C’est barbant. En plus, le père fouettard et le taré n’arrêtent pas de faire les coqs à chaque fois.
- Euh tu parles de qui ?
- Des pères du dépravé et de Faust.
- Faire les coqs ?
- ça veut dire qu'ils vont encore se battre. Hey, c’est toi le cerveau de nous trois, tu devrais connaître l’expression.
- Bah non, je ne l’avais jamais entendue. Je travaille à fond sur mon projet de science. Je m’y remets cet aprèm’ d’ailleurs. Tu m’aideras ?
- Ah non. J’ai d’autres projets avec Sio.
- Vous allez faire quoi ?

- Du shopping !
- Tu as encore de l’argent de poche toi ? Moi j’ai déjà tout dépensé.
- J’ai piqué la carte bleue dans le sac de maman.
- T’es folle ! Tu vas te faire tuer quand ils vont s’en rendre compte.
- Ils n’en sauront rien de suite si tu ne dis rien. J’achète ton silence contre une tenue fashion si tu veux.
- Mouais … Ramène-moi plutôt un livre d’informatique. Je préfère.

- Allez, change un peu. Une jolie tenue choisie par mes soins.
- Je me méfie …
- Je t’assure que tu seras toute belle dedans. Je le prendrai dans ta couleur préférée.
- Oh oui, orange ! Comme ça, je serai belle pour draguer.
- Draguer ? Et tu veux draguer qui.
- Bah comme j’ai loupé mon coup avec Roro, je vais essayer avec Al. Il n’a que 5 ans de plus, ce n’est rien.
- Quoi ! Ah mais non ! Pas lui !
- Oh … je vois …

- Tu vois quoi exactement ?
- Tu tires la tête parce que tu es jalouse !
- MOI ? Jalouse ? Pour Faust ? Et encore quoi !
- Oh mais si.
- Non mais tu as vu sa tronche ? Il est moche.

- Han han. Tu penses à mettre tes lentilles de contact de temps en temps ?
- Non, ça fait mal à la rétine. Et si c’est pour avoir les yeux rouges, non merci.
- Bah alors mets tes lunettes.
- Encore moins ! Je n’ai pas envie que l’on me surnomme la binoclarde.
- Bah si tu les mettais, tu verrais qu’il est vachement mignon.
- Ah … et il a quoi de mignon exactement ? J’aimerais comprendre.

- Il a de TROP beaux yeux !
- Mouais … Si on aime le genre zombie …
- Et puis, il est trop rigolo et intelligent.
- Mouais … si tu veux mon avis, papa le directeur fait passer un mot à ses collègues pour qu’il ait de bonnes notes … Fais-moi plaisir le minus. Trouve-moi un autre beau-frère, ça me ferait plaisir.

- Vous parlez du beau-frère de qui ?
- T’occupes, on parle entre filles.
- Et vous parlez de quoi exactement ?
- De garçons. Tu ne peux pas comprendre.
- Tant que vous ne me ramenez aucuns beaux-frères, vous pouvez parler garçons tant que vous voulez. Et vous parliez de qui ?
- De A…
- Toi le minus, si tu l’ouvres, tu peux dire adieu à ton livre et à tu sais quoi en prime.
- J’ai droit aux deux si je me tais ?
- Oui.
- Cool !

- Bon, je vais manger vite fait, sinon je vais être en retard au taf. A l’attaque ! *tousse*
- ça va le crétin ?
- Non, vite du lait ! Ah mais y’a quoi dans ces céréales, elles ont un arrière-goût dégueulasse ! Mais y’a quoi dans mon LAIT !!! C’est pire encore !
- Voilà pourquoi je ne mange pas ces saletés. Si tu mangeais des trucs sains, ça n’arriverait pas. Ça t’apprendra à manger des animaux.
- Y’a pas d’animaux morts dans le lait.
- Peut-être, mais ils font souffrir des jolies vachettes toutes mignonnes pour qu’on puisse en boire. Alors tu vois, je préfère mon lait d’amande et mes yaourts au soja.

- Pourquoi tu me regardes comme ça.
- C’est toi …
- Moi quoi ?
- Tu as empoisonné mes céréales j’parie ! Juste pour te venger que je t’aie tiré les cheveux.
- Je me suis déjà bien assez vengée en te faisant une morsure d’araignée. Crois-moi, tu vas morfler durant des jours.

- Si ce n’est pas toi, c’est qui alors ?
- Moi je crois savoir qui c’est.

- Pourquoi vous me regardez comme ça ?
- Allez le minus, avoue que c’est toi. La table était déjà mise quand je suis descendue. Je me disais bien que c’était suspect. Voilà pourquoi je n’ai pas touché à mon yaourt.
- Tu as mis QUOI dans mes céréales et mon lait ?
- Hmm … J’ai mis du vinaigre dans le lait et j’ai mélangé les céréales avec la pâtée du chat.
- La pâtée de pompom ? Je crois que je vais vomir ...
- Oh joli. Et dans mon yaourt ?
- Rien, il est juste périmé depuis des mois.
- Je comprends mieux pourquoi il fait de bulles.
- TOI ! Je …
- Nan le crétin, ne passe pas au-dessus de la table pour l'empoigner, tu risques de me tâcher ma tenue en envoyant valser la nourriture !
- MAMANNNNNNNN !!!

- Quoi encore ? Vous me fatiguez. J’irais bien me recoucher. Je crois que j’ai besoin de vacances. Univers, si vous m’entendez, faites que ce soit plus calme à la réunion ce soir … Si c’est possible …

 
Choute974
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Localisation : Chez mon chat
 

Oh mon dieu ils sont insupportables ces gamins ! [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 1491891232
Je me demande si Jamal va vraiment prendre son envol ?
Et quel est donc l'autre solution pour éliminer la goule ??

Par contre la Sorena, j'y avais cru moi, qu'elle avait fait tout ça par amour pour sa famille ! Laughing

 
LadySquirrel
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Localisation : Dans une fiat.
 

Faites des gosses qui disaient hein... [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557
Quand même la sœur cadette remporte tout les suffrages. moins

 
Linette
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Localisation : Sur la plage...
 

Ah c'est clair que Laeti est une ado pure souche ! Mais quelle peste ! [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557
Et Muraad en grand Tanguy qui s'ignore, c'est tellement bon ! [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557

Mais ce qui m'a fait le plus halluciner, c'est Sorena qui met le couvert ! Elle est malade ? [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557
Nan, en vrai, c'est le fait que tout ça se passe sur 24h ! Je n'y pensais même plus, tellement prise par l'histoire. Mais en fait, là, au 11 ème épisode, on a juste avancé d'à peu près 12h... oui, tu aimes poser le décor, les personnages, toussa, toussa... Smile Non, M c'est top !

Ah et un autre truc, vachement bien, ce sont tes dialogues. On ne s'y perd plus. Bon, ok, là, il y a beaucoup de duos, c'est facile, mais dans l'épisode précédent aussi, c'était bien lisible. Merci !

 
Little_Lams
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Merci les filles. Oui, Linette, j'ai adapté mes textes pour que ce soit plus lisible niveau dialogue et j'ai tenu compte de ça pour l'écriture des chapitres actuels (j'en suis à l'épisode 21 (2) que je vais poster soit aujourd'hui, soit demain). J'essaie toujours qu'il y ait une référence à la personne qui parle, ou un truc qui permet de mieux l'identifier.

Episode 11 (2) Changement de cap :
Manoir de Vladislaus Straud, Forgotten Hollow

- Quelle nuit … Impossible de dormir correctement. Cette chambre est vraiment trop lugubre. Et même si Vladislaus est courtois et plutôt sympathique, il me fait trop peur. Je sais qu’il ne peut pas me mordre, mais s’il essayait quand même ? Je me demande si c’est aussi lugubre chez Caleb et Lilith. Je n’ai pas l’impression qu’ils vivent ici. A moins qu’ils dorment dans le donjon avec leur père ?

- Cette tenue me va plutôt bien. Quoique, je suis certaine de me prendre encore une vanne sur mon accoutrement de « fifille de bonne famille ». Dracula a vraiment bon goût. Il me l’avait bien choisie. Ce bleu est superbe. Il me manque un peu quand même. Il fait peur aussi, mais il est plutôt sympathique pour un vampire. J’aimerais tellement le remercier de m’avoir tiré de cet orphelinat. On verra s’il a eu raison de me confier à la garde de Vladislaus …

- Tiens, qu’est-ce que c’est que ça ?

- Un cheveu, mais pas le mien. Long, bruns, … Soit ça appartient à Dracula … Soit il n’a pas acheté la robe, mais pris à une de ses victimes. Super … Si ça se trouve, je porte les habits d’une morte. Je me sens moins à l’aise dans cette robe tout d’un coup …

- Bonjour Anastasia.
- Bonjour. Vous m’avez entendue ?
- Je t’ai sentie. Bien dormi ?

- Vous voulez une réponse honnête ou la réponse bateau ?
- Je préfère l’honnêteté.
- J’ai très mal dormi.
- Si tu as besoin de quoique ce soit Anastasia, il suffit de demander.
- Non, ce n’est pas ça. La chambre est très confortable, mais … A vrai dire, vous me faites peur.

- Hmm … Tu n’es pas la première à me le dire aujourd’hui.
- Ah bon ? Qui d’autre ?
- Muraad.
- Euh, je ne me rappelle plus qui c’est.
- Le père de Jamal, le grand colosse qui lance les boucliers. Enfin … en principe … quand il ne se loupe pas.
- Ah oui, je vois maintenant. Pourquoi son père vous a dit ça ?

- Je lui ai demandé un service et il l’a plutôt mal pris.
- Quel service exactement ? Si ce n’est pas indiscret.
- Lilith m’a ramené la goule cette nuit.
- Euh …
- Ne t’inquiète pas. Tu ne fais pas partie de ses proies de prédilection. Ni des miennes si ça peut te rassurer.
- Une goule ne peut pas m’attaquer de toute façon. Je m’inquiète plutôt pour les autres.
- Lilith la contrôle. Et je pourrais aisément le faire aussi.
- Et vous avez demandé quoi à votre ami ?
- Que Sorena utilise son pouvoir pour que l’on se débarrasse de la goule sans laisser de trace.

- Quoi ? Vous vouliez demander ça à une petite fille ?
- Ce n’est pas qu’une petite fille, c’est une éveillée.
- Quand bien même, elle reste une enfant. Vous ne pouvez pas lui demander de commettre un meurtre.
- Il ne s’agit pas d’assassinat. L’âme de ce pauvre homme n’est déjà plus. Elle est emprisonnée dans ce corps, condamnée à se voir jour après jour tuer des gens. Vous croyez que son sort est plus enviable comme ça ?
- Non mais … Sorena aura tout de même l’impression de tuer quelqu’un. Je ne suis pas certaine qu’elle comprenne la nuance.
- John Huntington a réussi à nous incriminer. Je n’ai pas d’autres choix que d’enrayer le problème.
- Vous vous entendez parler un peu ?

- Tu me prends pour un monstre toi aussi, n’est-ce pas ? Tout ce que je veux, c’est protéger ma famille. C’est mon rôle.

- Oui, mais vous ne protégez pas l’un des vôtres en faisant ce choix.
- Tu as raison Anastasia. Ma fille m’avait déjà fait part de son avis, mais je ne l’avais pas écoutée. Merci à toi de me rappeler à l’ordre toi aussi. Je me fais vraiment trop vieux. Ça finit par m’éloigner de mon humanité. Je crois qu’une petite hibernation va s’imposer dans les années à venir.
- Mais non. Ils ont tous besoin de vous. Vous me semblez sage et avisé. Mais vous n’avez peut-être pas étudié toutes les options possibles et dans la précipitation, vous avez pris la toute première qui vous venait à l’esprit, sans réfléchir.

- Oh attendez, mais j’ai une idée !
- Je suis curieux de l’entendre. J’avoue que j’ai épuisé toutes les possibilités.
- Appelez Dracula. Ça fait longtemps qu’il n’a pas joué avec une goule, maintenant que c’est interdit pour les vampires d’en créer. Il sera heureux de la récupérer, j’en suis certaine. Ça lui fait plaisir et vous, ça vous débarrasse du problème.

- Ah non. Tout mais pas ça !
- Pourquoi ?
- Je ne SUPPORTE pas ce vampire de pacotille ! Moins je le vois, mieux je me porte. On nous confond tout le temps, c’est agaçant !
- Ah bon ? Pourtant, vous ne vous ressemblez pas.
- Ah ça va, tu ne vas pas commencer comme Caleb. Je sais que je suis moche et que LUI, il est beau.

- Ce n’est pas ce que j’allais dire …
- Excuse-moi Anastasia. Je suis à cran.
- Si vous aviez écouté jusqu’au bout, je vous aurais dit que vous étiez largement plus altruiste que lui et moins …
- Mégalomane ?
- Voilà.
- Tu as du caractère. Si ma fille n’avait pas touché le cœur de Charles, je serais prêt à parier que tu aurais fait une merveilleuse madame Beaumont.

- Tu me rappelles Élise, la maman de Charles.
- Ah bon ? Elle était comment ?
- C’était une jeune femme exquise. Très douce et maternelle, le cœur sur la main, mais elle avait néanmoins beaucoup de caractère. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Elle disait ce qu’elle pensait. Toujours avec douceur, mais on ne pouvait pas y couper. Charles tient beaucoup d’elle. Le côté diplomate en moins …
- On dirait que vous l’aimiez beaucoup.
- Tout personne qui la rencontrait ne pouvait que l’aimer.

- Assez parlé de choses douloureuses. Dis-moi, cela te plairait de sortir du manoir aujourd’hui ?
- Je dois vous avouer que ça me ferait du bien. Votre demeure est très jolie, mais plutôt lugubre. C’est comme ça chez vos enfants ?
- Non. Lilith est un vampire plutôt lumineux. C’est aussi raffiné qu’ici, mais beaucoup plus … humain on va dire. Tu peux aller chez eux si tu veux. Caleb sera ravi de te faire visiter.
- Hmm … mais pas votre fille. Elle n’a pas l’air de m’aimer.
- Laisse-lui le temps de te connaître. Je suis certain que vous pourrez vous entendre.
- Peut-être … J’espère. Je veux bien sortir, mais vous voulez que j’aille où ?
- Un peu de shopping avec une autre jeune fille d’à peu près ton âge, ça te dirait ?
- Oh … oui pourquoi pas après tout.
- Très bien. J’espère que tu as le cœur bien accroché. On se déplacera grâce à l’ombre jusque chez Monsieur Faust.

- Monsieur Faust ?
- Ne t’inquiète pas. Il ne s’est pas montré sous son meilleur jour hier, à cause de sa mésentente avec le père de Charles, mais c’est un homme vraiment exquis. C’est la gentillesse incarnée.
- Je n’en doute pas …

- Bon sang, je crois comprendre ce que tu as. Pourquoi il faut toujours qu’il séduise toutes les femmes celui-là !

Maison des Faust, Windenburg

- Ha la vache ! Je me suis fait peur tout seul en me regardant dans le miroir.

- M’man … enfin Élise a raison. Je suis le portrait craché de mon père ! Que ce jour me rappelle de ne JAMAIS me faire la même coiffure que lui. Je t’aime petit papa chéri, mais le mimétisme, on va arrêter. Ça devient vraiment flippant.

- Je fais limite anorexique. Il faut vraiment que je trouve un moyen pour me remplumer ou, tout du moins, survivre le plus longtemps possible. Les autres vont avoir besoin de moi. Enfin … s’ils veulent encore bien de moi le jour où ils vont découvrir que je leur cache la vérité sur ma nature. Hmm, pourquoi j’ai l’impression d’être observé moi ?
- Peut-être parce que c’est le cas …

- HAAAAAAAA !
- Ah. Je crois que Lilith est là.

- Qui c’est qui crie comme ça ? Oh mais il est quelle heure ? 6h30 ? Finalement, j’ai réussi à dormir un peu.

- Hiiii … A c’est vrai, j’allais oublier.

- Je suis dans la chambre d’Al. Hmm, bonjour Oscar. Tu sais que tu me fais flipper toi ? J’espère que c’est un faux squelette … Sinon, ce serait vraiment trop morbide. Je me demande ce qu’avait Al à crier comme ça. Il n’a jamais peur de rien d’habitude. Si ça se trouve, il s’est pris de l’eau froide durant sa douche …

- Lilith ? Mais ça ne va PAS la tête ! Depuis quand tu es là ?
- Assez pour savoir que tu mets une plombe sous la douche. J’avais des crampes aux ailes à force de rester en vol stationnaire.

- Oui et bien, tu vas me laisser finir de me préparer et sortir. Ou je te jure que je te flanque la raclée de ta vie avec ma forme sombre.
- Al … Chéri … Je te vois nu depuis que tu es tout petit. Tu penses bien que ça ne me fait rien.
- Oui bah Charles aussi, tu l’as vu depuis tout petit et ça ne t’a pas empêché de lorgner dessus.
- Charles, ce n’est pas pareil.
- Bah tiens !

- Pourquoi tu fais cette tête Lilith ?
- Al … Tu es …
- Oui je sais … anorexique. Pourtant, avec ce que je mange, je devrais déjà penser 130 kilos … au moins.

- Je m’inquiète pour toi. Tu es certes de plus en plus fort, mais aussi plus maigre. Tu es sûr que ça va ?
- Oui.
- ça me fait mal de dire ça, mais tu devrais peut-être dire oui à père.
- Non Lilith. Je ne deviendrai pas un vampire. P’pa a dit non de toute façon.
- C’est ta vie. C’est à toi de décider.

- Ma décision est prise. C’est non.
- A cause de Luna ?
- Non, qu’il y ait une femme ou pas dans ma vie, ça ne change rien. Si dois devenir vampire, c’est pour être un originel et rien d’autre. Ce sera à l’Univers de me faire ce cadeau. Sinon, je resterai veilleur. Après tout, je suis habitué. Ça ne doit pas être si terrible.
- Passer l’éternité dans le bas-astral, évoqué et contraint par des sorciers de pacotille sans scrupules ? Oui, ça ne doit pas être SI terrible …
- Hmm … Si tu pouvais me laisser m’habiller maintenant, tu serais adorable. Sinon, je vais vraiment devoir me fâcher … Et je m’en voudrais que Luna apprenne qui je suis comme ça.
- De toute façon, j’étais venue pour elle. J’ai des habits à lui passer. Ne sois pas trop long. Une femme aime bien avoir du temps pour se préparer aussi.
- Euh Lilith ?

- Trop tard … Elle s’est téléportée. Je parie que j’entends le cri tout mignon de Luna dans trois, deux, …

- Et voilà. Euh … ça, ce n’était pas prévu par contre. Bonjour Luna.

- Hiiiiii.
- Oups … Désolée de t’avoir fait peur.
- PARI GAGNE !
- Par contre, je crois que nous avons fait un heureux. Al adore parier et gagner.
- Vous m’avez fichu une de ces trouilles. Vous n’êtes pas venue me mordre j’espère ?

- Mais non. Tu es mignonne mais tu n’es pas mon genre.
- C’est censé me rassurer ?
- Et puis, Al ne serait pas content après ça.
- Pourquoi ?
- Ahah, elle est drôle. Elle demande pourquoi.

- Parce qu’il est amoureux de toi chérie.
- Mais … je .. enfin …
- Et tu le sais bien en plus, mais tu préfères faire l’autruche. Il te fait peur ?
- Non, pas du tout. C’est juste que … enfin …
- Parce que tu n’as jamais eu de petit copain avant lui ?
- Oui voilà.

- SI tu veux un conseil de femme à femme, laisse-toi un peu aller. Être amoureux, c’est instinctif. Quand on est avec l’être aimé, on sait toujours ce qu’il faut faire.
- Euh oui peut-être.
- Fais ce que tu veux, mais moi, à ta place, je ne tarderais pas à mettre le grappin dessus … avant que d’autres filles se rendent compte qu’il est beau garçon.

- Oui …
- Allez, ne fais pas cette tête. Tu sais, Al, c’est un gentil ... non pas gentil en fait … Comment dire ça. Il est très gentleman, voilà ! Il ne fera jamais rien sans que tu ne lui donnes le feu vert.
- C’est juste que je suis insignifiante à côté. Je n’ai pas de pouvoirs …

- C’est pour ça que tu étudies la magie ?
- Comment vous le savez ?
- Bon déjà, on va mettre les choses au point. Tu me tutoies.
- Euh d’accord. Tu as trouvé mon coffre, c’est ça ? En allant enquêter chez moi.
- Bien vu. Par contre, il n’y avait plus rien dans ton coffre, je suis désolée. C’est Meinhard qui a eu l’info sur tes petites études magiques.
- Je suppose que c’est mon père qui lui en a parlé.
- Tu ne serais pas un peu médium chérie ?
- Non pourquoi ?
- Parce que tu devines tout. C’est terriblement agaçant.

- Par contre, désolée, mais il n’y avait plus aucun vêtement dans ta chambre. L’ordre a tout fait retirer. Je n’ai pu sauver que le maquillage, les produits de beauté et les parfums. Je t’ai donc amené des vêtements à moi.
- Ah mais non, ça me gêne. Déjà que Al m’a forcée à porter son tee-shirt hier.
- C’est ça ou tu sors nue. Choisis.
- Ah non, c’est bon, je prends.
- C’est mieux. Et puis, c’est cadeau. Cette tenue ne m’allait pas si bien que ça en plus. Je flotte dedans. Il taillait trop grand.

- Viens avec moi. On va déloger monsieur de sa salle de bain. Ça fait bien une heure qu’il y est.
- Tant que ça ?
- ça fait peur hein …

- Al, sors de là. C’est au tour de ta chérie.
- Oui, c’est bon. Je sors … Pff, si je ne peux même plus essayer de me faire beau …

- Ce n’est pas trop tôt. Comment tu fais pour être aussi long dans la salle de bain ?
- Je prends mon temps sous la douche. Et puis, je dois coiffer mes cheveux.
- Parce qu’ils sont coiffé là ? Tu te fiches de moi ? Je n’appelle même pas ça une coupe. Si tu me laissais faire, ça ferait longtemps que je t’aurais viré tes cheveux de devant tes yeux.

- Bonjour petite lune. Bien dormi ?
- Bonjour. Oui, plutôt bien finalement. Et toi ?
- J’ai passé ma nuit à te regarder dormir. Donc on va dire qu’elle a été agréable à défaut d’être reposante.

- Et sinon, à ton réveil, tu as appris des choses intéressantes dans ma chambre ?
- Mais puisque je te dis que je n’ai pas fouillé. Tu vois, tu m’en veux !
- Aucunement. Bon … on dirait que p’pa a raison et que je vais devoir être moins subtil que ça.
- Subtil ? Pour ?

- J’aime vraiment quand tu fais genre que tu ne comprends pas. Ça ne sert à rien de me cacher quoique ce soit, je sais que vous avez parlé de moi toutes les deux.
- Il fait toujours ça Lilith ?
- Oui et c’est particulièrement agaçant.
- Ah, c’est parce que je t’agace ici que tu iras après te défouler chez Charles. Je veux bien me défouler comme ça tous les jours d’ailleurs.

- Mais il parle de quoi ?
- Je vais juste passer la journée avec lui.
- Si tu veux l’avis d’un médium …
- Non. Ne dis rien surtout.
- Tu sais que c’est flippant quand tu fais ça ?
- Crois-moi, ce n’est pas ça le plus flippant chez moi.

- Désolé de vous laisser mesdames, mais Albrecht Faust doit dévorer son petit déjeuner avant de partir en cours.

- A tout à l’heure.
- A ce soir pour moi. Je comptais m’en aller.
- Bah descends dire bonjour à p’pa quand même.

- Je t’ai laissé des habits sur la chaise. Tu choisis ce que tu veux et garde-les. Je me suis commandée de nouveaux vêtements de toute façon. Ça fera de la place dans mon dressing.
- Merci.
- Bon, j’y vais. Je te dis aussi à ce soir je suppose.
- Euh … attends. Hmm, d’après ce que j’ai compris, tu coupes les cheveux.
- Oui, c’est moi qui coupe tout le temps ceux de mon frère. Pourquoi ?
- Tu pourrais faire quelque chose pour les miens ?

- S’il y a bien quelqu’un pour te trouver une coupe qui t’aille, c’est moi. Tu as frappé à la bonne porte. Ma chérie, prépare-toi pour ta métamorphose.

 
LadySquirrel
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Hahah, elle est bien marrante la Lilith en mode grande sœur qui fout mâche pas ses mots.
J'ai aussi bien aimé l'échange entre Ana et Vlad. Je veux voir Dracula dans ton histoire, vu le beau gosse. [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557

 
Choute974
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Moi aussi je veux voir Dracula ! rouge
Et j'ai l'impression qu'il va apparaître sans tarder...
J'ai hâte de voir la nouvelle coupe de Luna !

 
Little_Lams
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On verra si j'ai précédé tes désirs pour Dracula, ou si je vais tenir compte de ta demande Lady [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557 C'est vrai qu'il est beau gosse. Je ne l'ai même pas partagé sur ma galerie, alors que bon ... c'est un personnage célèbre, j'aurais pu. Je me tâte du coup. En tout cas, je peux te dire qu'il est très agréable à jouer comme vampire. Et j'ai quelques nouveaux personnages qui n'attendent qu'à être utilisé, mais j'ai besoin de les jouer pour m'en imprégner.

Une deuxième pour Dracula ^^ On verra si tu as raison ou non sur son intégration prochaine dans l'histoire (tu ne triches pas en allant voir sur le forum off, attention hein ! Si tu n'as pas 'triché', il se pourrait que tu sois médium Wink)
Pour la coupe de Luna, ce sera dans l'épisode de vendredi je crois.

 
Choute974
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Non promis juré pas de triche !
Mais je déduis ! ( et surtout espère ! [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557 )

 
Little_Lams
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Choute, je crois que tu as des dons de médium Wink Preuve à l'appui avec la première partie de cet épisode Smile Rencontre avec une autre famille de sorcier : Les Gothik. Vladimir (adolescent), ses parents Gunther et Cornélia, et sa tante Agnès Ladentelle Wink

Chapitre 12 (1) Le pari :
Manoir des Gothik, Willow Creek

Sonate au clair de lune, Beethoven

- Mon neveu s’est déjà mis au piano. Il joue de mieux en mieux. Bon, voyons voir ce qu’il y a comme nouvelles à Sim City et dans le reste du monde. Ensuite, je retournerai à l’écriture de mon roman. « Préparatif pour la fête de la musique » … « Le plein de mariage au festival de l’amour » … Pff, la majorité vont finir par divorcer de toute façon … Ah … ça par contre … « Flash de dernière minute. La famille Villareal a été retrouvée tuée hier mardi après-midi dans leur maison à Windenburg, vraisemblablement attaquée par une bête sauvage. Seule Luna et Max Villareal, les cadets de la famille, sont encore vivants. Une battue sera organisée pour retrouver l’animal responsable de ce massacre ».

- Alors Vladislaus disait vrai lorsqu’il a téléphoné ici ? Et dire qu’on l’a envoyé paître, pensant qu’il nous faisait une bonne blague pour que l’on daigne enfin se déplacer jusque chez lui pour assister à une réunion. Je crois qu’une petite visite à son manoir s’impose ce soir. Bon sang, on va devoir se coltiner tous les autres pignoufs … Il faut que j’en parle à ma sœur et Gunther, ainsi qu’à notre invité.

- Gunther … Tu fais ton mouvement ou tu attends la chute des feuilles ? Je sais que j’ai toute l’éternité devant moi, mais je risque de m’ennuyer ferme à force.
- Je réfléchis.
- ça fait 20 minutes que j’attends. De toute façon, quoique tu fasses, tu vas perdre.
- Celui qui va me battre aux échecs n’est pas encore né.

- Voilà.
- Tu es sûr ?
- Oui, ça me semble un bon déplacement.
- Voyons voir …
- Mais … mon fou !
- « Celui qui va me battre aux échecs n’est pas encore né ». Il faut croire que c’est parce qu’il est déjà né mon vieux et mort-vivant de surcroît.
- Une minute. Ne sois pas trop sûr de toi. La partie n’est pas encore terminée.

- Bien sûr que si. Ça fait des siècles que je joue à ce jeu et que je connais par cœur les coups de tous les plus grands joueurs. Regarde, je pourrais jouer les yeux fermés, sans même jeter un regard sur le prochain pion que tu vas déplacer.
- Vantard. Si tu es si fortiche, devine ce que j’ai déplacé.
- Alors … voyons voir. Tu as dû faire ce coup. Donc, je vais déplacer celle-ci.
- Pff, tu triches aussi. Vous les vampires, vous êtes toujours trop forts au jeu.

- Nous ne sommes pas forts. Nous pratiquons beaucoup. Il faut bien tuer le temps.
- C’est pour ça que vous êtes les meilleurs coups du monde au lit aussi ? La pratique je présume.
- Ah ça, c’est sûr que ça tue bien le temps aussi et agréablement en plus.

- Je crois qu’au prochain coup mon ami, tu seras échec et mat.
- On dirait bien oui. Je m’incline. Tu es vraiment très fort Vlad.
- Je sais, merci.
- Tu resterais un peu plus longtemps chez nous pour m’apprendre un ou deux coups ?
- Pourquoi pas. Je m’ennuie effroyablement dans mes Carpates et je ne suis pas trop le bienvenu à Londres chez Mina pour le moment ... Enfin, si ça ne dérange pas ta délicieuse épouse.
- ça ne me dérange pas. Au contraire.
- Par contre, bas les crocs de ma douce.
- Depuis le temps, tu devrais savoir que ce sont les jeunes filles douces et innocentes qui me font de l’œil.
- Parce que je ne suis plus jeune, douce et innocente ? Attention à ce que tu dis ou ton séjour chez nous pourrait se raccourcir plus vite que prévu.

- Bonjour tout le monde.
- Bonjour Agnès. Bien dormi ?
- Pas le moins du monde. J’ai écrit toute la nuit. J’étais inspirée. Je comptais retourner à mon travail jusqu’à ce que quelque chose ne m’en détourne.
- Ah et quoi exactement ?
- Vladislaus ne nous avait pas menti. Jacques Villareal est bien mort.

- Tu es sûre de toi ?
- Oui Cornélia. C’est en première page web du site de l’écho de Sim City.
- Alors que ça concerne San Myshuno ? Comment ça se fait ?
- Va voir si tu ne me crois pas …
- Par l’univers ! Ils ont été quasi tous tués ?
- Oui, « par une bête sauvage ».
- Ah ne me regardez pas comme ça, ce n’est pas moi !
- On sait Vlad, ne t’inquiète pas. Tu étais avec nous hier après-midi.

- Si Villareal est mort, ça veut dire que monsieur Huntington va monter sur « le trône » d’Oméga. Cet homme déteste les éveillés, les vampires et j’en passe. Ça ne me plaît pas du tout, surtout pour Vladimir et Sonia. Ils sont encore jeunes et inexpérimentés avec leurs pouvoirs. Sans compter que le petit Eric Lewis est vulnérable. Il vient juste d’avoir un an et n’a évidemment pas son pouvoir.
- On dirait que je voyage sur le continent juste au bon moment. Il se pourrait que je reste bien plus longtemps que prévu par ici.
- Tu es certain de toi ? Si ça se trouve, ce sale vieux rat a déjà armé jusqu’aux dents des chasseurs de vampires.
- Qu’il fasse, qu’il fasse Agnès … ça me fera du divertissement. Ce sera toujours mieux que d’être enfermé dans mon château dans les Carpates, à voir défiler jour après jour des visiteurs en mal de sensations fortes. Et puis, ce n'est pas comme si je n'avais pas l'habitude des chasseurs de vampires.

- S’ils se remettent à la chasse aux sorcières, moi ça ne me fait pas rire du tout.
- Comme si tu craignais quelque chose Agnès … Tu aurais vite-fait de leur pomper leur énergie avant qu’ils ne t’approchent.
- Ce n’est pas pour moi que je m’en fais, mais pour mon neveu. C’est un gentillet rêveur qui risque de se faire tuer par inexpérience.

- Un gentillet rêveur qui sait manipuler l’espace-temps. Ne sous-estime pas notre fils Agnès.
- Je ne le sous-estime pas Gunther. Je suis réaliste.
- Pessimiste tu veux dire.

- Tiens, un message. Devinez de qui.
- Vladislaus ?
- Bien joué mon amie. Il veut que je le rappelle. Il doit être vraiment désespéré pour vouloir me parler.
- Pourquoi ?
- Disons qu’il ne m’aime pas trop. C’est dommage. Moi je l’aime bien.

- Tu ne réponds pas ?
- Pas de suite. Il ne sait pas que je suis encore dans les parages. Il croît que j’ai rejoint mes Carpates.
- D’ailleurs, pourquoi tu n’es pas reparti ?
- Ma visite ne te fait pas plaisir Agnès ?
- Bien sûr que si. Mais il y a une raison n’est-ce pas ?

- J’aimerais voir si ma jeune petite sorcière se plaît bien ici avec vous et qu’elle soit bien traitée surtout.
- Tu as emmené une éveillée ici ?
- Oui. Elle s’appelle Anastasia Assinov. Je l’ai trouvée lorsque je faisais mon marché dans un orphelinat pour jeunes filles en Pologne. Je l’aurais bien gardée avec moi à mon retour en Roumanie, mais c’est tellement ennuyeux là-bas. Du coup, je l’ai emmenée pour la mettre sous la garde de Vladislaus. Elle sera bien mieux avec des jeunes de son âge qu’avec un vieux vampire comme moi.
- Et tu veux qu’il en fasse quoi ?
- Un des vôtres à trouver quoi en faire apparemment. Il veut la marier à son fils.
- Lequel ? Parce qu’ils ont tous eu des garçons. Il n'y a que ça quasiment par ici.
- Charles Beaumont.
- Par l’Univers, la pauvre.
- Moi ce qui me choque soeurette, c’est que Jacques n’est même pas venu me voir pour me marier à son fils. J’en aurais bien fait mon quatre-heure. Il est tellement beau ce garçon. Le pouvoir qu’il a en plus.
- C’est bon Agnès … Tu as déjà pris ton quatre-heure là-bas une fois. Tu ne vas pas en faire une habitude quand même.

- Tiens tiens. Et lequel tu t’es mis sous la dent ? Si ce n’est pas indiscret.
- Faust.
- Le fils ou le père ?
- Le père. Je ne préfère pas toucher à son fils.
- Il a l’âge de Vladimir. Pas étonnant que tu n’y ais pas touché ma sœur.
- Tu sais très bien pourquoi je n’approche pas ce gamin Cornélia. Et surtout pourquoi on interdit à Vladimir de copiner avec lui.
- Tu m’intrigues Agnès. Qu’est-ce que ce garçon à de spécial ?
- Tu ne l’as jamais vu ?
- Non. Vladislaus m'a toujours demandé de me tenir à l'écart de ses éveillés.
- Quand tu le verras, tu comprendras. Je te laisse la surprise très cher.

- Hmm … Je sens que je vais m’inviter à leur petite réunion ce soir.
- Cornélia, d’habitude on fait bande à part, mais là …
- Je vois ce que tu veux dire ma soeur. On emmène Jocaste, Sonia et Vivian avec nous ?
- Je pense oui.
- Ne m’en voulez pas, mais moi, je reste à la maison. Avec ma maladie, je préfère me reposer.
- Je vais demander à Vladimir d’en parler à sa petite copine quand il la verra ce matin. Vladimir ?

- Vladimir !
- Je crois que mon neveu ne t’entend pas, occupé qu’il est à s’entraîner sur le piano.
- *soupir* Il me fatigue, à croire qu’il est né sourd.

- Vladimir !
- Oui maman ?
- ça fait plusieurs fois que je t’appelle et tu ne réponds pas …

- Je m’excuse maman. J’étais concentré sur mon morceau. Je m’entraîne pour le concert de l’académie.
- Tu es au point mon chéri.
- Je ne sais pas …
- Bien sûr que si. Tu joues divinement bien.

- Tu me voulais quoi maman ?
- J’aimerais que tu demandes à Sonia de prévoir, avec sa maman, un petit voyage à Forgotten Hollow.
- Ah bon ? On va voir le comte Straud ?
- Oui, il y a réunion ce soir.
- On n’y va jamais d’habitude.
- C’est différent. Le président actuel d’Oméga a été probablement assassiné.

- Assassiné ? Tu es sérieuse maman ?
- J’ai l’air de rire ?
- Bah difficile de le savoir. Tu ne ris jamais.
- Viens dire que je suis austère tant que tu es ?

- Juste un petit peu.
- D’accord … Toi et Dracula, je vous retiens !
- Pourquoi, il a dit quoi ?
- Qu’il ne me mordrait pas vu que je ne suis pas une jeune fille innocente.
- Bah en même temps, il n’a pas tort.
- Non mais tu as mangé quoi ce matin ?
- Mais rien. Tu sais bien que je ne sais pas mentir, depuis le temps.

- C’est une constante chez les ados de 15 ans d’être cash ? Le fils de Meinhard est pareil.
- Ce n’est pas pour rien qu’on s’entend bien lui et moi.
- Tu me feras d’ailleurs le plaisir de moins t’entendre avec lui. Qu’est-ce que tante Agnès et moi on t’a déjà dit !
- De ne pas approcher le veilleur … Je sais …
- Mais tu le fais quand même.
- Je ne vois pas pourquoi j’écouterais une tante qui vampirise l’énergie des gens et une maman qui passe son temps à évoquer les morts … Al me semble bien gentillet à côté de vous quand même. De toute façon, il n’est même pas au courant que je sais pour lui.
- Vladimir … Un veilleur passe son temps à se nourrir des émotions négatives, il peut te vampiriser tout aussi sûrement que ta tante et en plus, il pourrait te tenter avec un pacte. C’est leur truc.
- Non … c’est le truc des humains lambdas qui se prennent pour de méchants sorciers, qui évoquent les démons pour les contraindre et obtenir du pouvoir et de la notoriété sans effort. Moi, je ne les plains pas s’ils se font bouffer tout cru par un veilleur. Ils l’ont bien cherché.

- Tu t’éloignes de lui, un point c’est tout. De toute façon, ça fait un moment que vous ne vous êtes pas vu. En quelques années, vous avez eu le temps de changer.
- Pff mais tu es vraiment à l’ouest maman. On est tout le temps sur skype ensemble pour papoter avec Al.
- Quoi ? Mais je pensais que tu étais avec Sonia. Tu oses me mentir ?
- Je ne t’ai pas menti. J’étais bien avec Sonia … une partie du temps. Pour l’autre, j’ai un peu omis de t’en parler, c’est vrai.
- Jeune homme, je vais finir par surveiller tout ce que tu fais. Tu vas me faire le plaisir de t’éloigner de lui. Ce n’est pas pour t’embêter que je dis ça, mais pour ta propre sécurité.
- Bah alors, je ferais mieux de me barrer d’ici. Entre ma tante, Dracula qui vient plusieurs fois par an par ennui et les darons nécromanciens … Je suis en danger tous les jours que l’univers fait oui.

- OSE ME RÉPÉTER CE QUE TU VIENS DE DIRE !!!
- Je crois que ta sœur se dispute avec son fils.
- Les joies de l’adolescence. Ce n’est pas pour rien que j’ai toujours refusé d’avoir des enfants. Mon neveu me suffit amplement si tu veux mon avis.
- Tu préfères collectionner les hommes, je me trompe ?
- Oh oui … Il y a en a un que j’aimerais de nouveau collectionner tiens. Je garde un bon souvenir de ma nuit avec Meinhard.

- Pourquoi tu ne te maries pas avec lui ?
- Pour qu’il finisse mort épuisé de ma faute ? Non merci …
- Tu te ramollis Agnès. Tu ne serais pas en train de tomber amoureuse par hasard ?
- Moi amoureuse ? Sûrement pas. Il n’est pas assez riche pour que je le prenne dans mes filets, c’est tout.
- Hmm … Je dirais plutôt que tu n’arriveras pas à le prendre dans tes filets celui-là.

- Vous me mettez au défi monsieur le comte ?
- On dirait bien oui. J’aime les paris. Ça me divertit.
- Je l’aurais bien relevé si je n’avais pas peur de finir derrière les barreaux en tuant un mari supplémentaire. Et si on pariait sur une conquête à toi ?
- Tu me proposes qui ?
- De séduire la fille de Straud. Elizabeth Vatore.
- Je n’ai jamais eu le plaisir de la voir. Je n’ai aperçu que Caleb, le fils. Elle est belle ?
- Divine. Tu vas l’aimer. A moins que séduire un vampire te rebute.
- Pas le moins du monde.
- Alors ?
- Pari tenu.

 
LadySquirrel
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C'est quoi cette famille. [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 1491891232
N'empêche Vladimir a un sacré répondant tout en restant assez poli quand même. Il me plait bien. Du coup j'ai hâte de voir ce que tu as fait avec Sonia.

Draculaaaaaaa... bon le coup de faire "son marché de jeunes filles" ça me plait pas trop même si d'un autre côté il semble quand même ne pas les prendre pour des bouts de viandes vu qu'il a envoyé Ana vers une vie plus adaptée... on verra avec la suite !

 
Choute974
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Haaa ! Il est vraiment pas mal ce Dracula ! J'ai hâte de voir leur réunion du coup ! Y'en a un qui va être content ! [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557
Effectivement Vlad a beaucoup de répondant ! Laughing
Par contre pas sûr que Lilith tombe sous le charme de Dracula... Pauvre Charles sinon !

 
Little_Lams
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Lady Bah normal qu'il fasse son "marché". Il faut bien qu'il se nourrisse notre vampire.
Choute Lilith est effectivement très dure en affaire romantiquement parlant. Charles a déjà galéré des mois (à partir du moment où il lui a dit clairement qu'il la désirait), alors Dracula qui débarque tout juste, autant dire que ça sera pareil, voire pire.

Désolée de poster aujourd'hui, mais hier, je n'ai pas eu le temps du tout, entre le jardin à finir pour l'animation et je suis toujours malade comme un chien. Je vous reposterai un épisode des aléas lundi également, si tout va bien.

Chapitre 12 (2) Le pari :
Maison des Faust, Windenburg

- Salut P’pa. Bien dormi ?
- Non, pas vraiment. Je n’ai pas fermé l’œil de toute la nuit. Ton petit-déjeuner est prêt.
- P’pa, fallait pas t’embêter. Je me serais débrouillé tout seul pour me faire à manger.
- Ah ça, oui, j’ai bien vu que tu savais te débrouiller pour dévaliser le frigo et le placard à provisions.

- Je rêve ou tu es de mauvais poil ce matin ?
- Tu te rends compte qu’on est milieu de semaine et que je vais déjà devoir retourner faire des courses ?
- Bah euh … Je n’y peux rien, j’ai faim.
- Si tu dormais suffisamment, je pense sincèrement que tu aurais moins besoin de manger.
- Mais p’pa, j’a…
- Non, je ne veux rien entendre. Manger sainement, dormir suffisamment et méditer, c’est la base pour toi te recharger.
- Bon … Je crois que je vais avoir droit au p’pa rabat-joie ce matin.

- Je ne suis pas rabat-joie. Je fais mon rôle de père.
- Je dormirai quand tu dormiras aussi …
- Ne joue pas à ça avec moi monsieur le veilleur.

- Vas-y p’pa. Dis-le plus fort aussi, que Luna parte de la maison en courant.
- Sous la douche, elle risque de ne rien entendre je pense.

- Et tant que j’y suis à faire « le rabat-joie » comme tu dis, je vais mettre une petite chose au point avec toi.
- Aie … Tu sais pour hier après-midi …
- Oh que oui. Tu pensais que mes collègues ne me mettraient pas au courant ? On ne sèche pas les cours.
- Mais je n’ai pas séché. Je me suis … endormi sous un arbre à la pause de midi …
- Si tu dormais un minimum la nuit, ça n’arriverait pas.

- Mais p’pa. De toute façon, la nuit, comment tu veux qu’on dorme tous les deux ? C’est toujours à ce moment-là que les esprits se rappliquent pour taper la discute.
- Ah non, ce n’est pas à moi que tu vas servir cette excuse. Et ne me fais pas ce regard de Calimero, ça ne marche pas avec moi.
- Pff …
- Tu joues avec tes pouvoirs de veilleur si tu veux. Tu hantes l’école pour t’amuser si ça te chante. Mais que je n’entende plus jamais d’absence en cours, c’est clair ?
- Oui p’pa …
- Maintenant que c’est dit, c’est bon, on n’en parle plus.

- Bon, voyons voir ce qu’il faut que je reprenne en courses pour tenir jusqu’à vendredi soir. Al … Arrête de me tirer cette tête.
- Quelle tête ?
- Celle que tu fais maintenant. Je t’ai dit que c’était bon et qu’on n’en parlait plus.
- Et d’ailleurs, comment tu sais quelle tête je tire ? Tu as le nez dans le frigo.
- Tu es mon fils. Je te connais par cœur, c’est tout.

- Je n’aime pas te décevoir …
- Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre. Je ne suis pas déçu. Je te recadre. C’est différent.
- Si tu le dis.
- Al … Tu es un garçon brillant, intelligent, poli et qui a un grand sens de l’amitié. Je ne peux être que fier de toi.
- Mouais …
- Tu veux que je fasse le listing de toutes tes qualités pour être convaincu de ce que je pense de mon propre fils ?
- Non c’est bon. Après, je vais attraper la grosse tête comme Charles.
- Tu blagues, c’est bien. Un moment donné, j’ai cru que tu déprimais.
- Déprimer ? Ce n’est pas mon genre de m’apitoyer sur mon sort.

- Tant que Luna est occupée, il faudrait que je te parle de deux ou trois petites choses.
- Ah et de quoi ?
- J’ai parlé avec Vladislaus hier soir. Il a insisté à nouveau auprès de moi pour te transformer en vampire.
- Tu l’as envoyé bouler comme d’habitude je suppose.
- Oui mais … Je crois qu’il est temps pour moi de te laisser prendre tes décisions. Tu es grand et c’est ta vie après tout. Pas la mienne.

- Alors, j’aimerais savoir ce que TOI tu veux vraiment.
- La proposition est très tentante, mais je dirai non à tonton Vlad.
- Tu es sûr de toi ? Ne me dis pas ça pour me faire plaisir. Je veux vraiment avoir ton avis.
- Honnêtement, ça me plairait beaucoup d’être un vampire, mais mon destin, c’est d’être le veilleur du groupe, pas le troisième rejeton de Vladislaus. C’est toi mon père, pas lui. Et puis, honnêtement, ce n’est pas le moment. J’aimerais bien être papa plus tard. J’adore les enfants.
- D’accord. Je te laisserai en parler avec lui. Il devrait comprendre ton point de vue. Par contre, fiston … Il m’a déjà prévenu que si tu étais sur le point de mourir, il te transformerait sans te demander ton avis.
- Qu’il essaie seulement. Et tu voulais me parler de quoi d’autres ?

- Notre maître vampire pense que c’est le moment pour parler aux autres de toi.
- De moi ? C’est-à-dire ?
- Al, voyons … Que tu es un veilleur. Tu veux qu’on dise quoi d’autre sur toi ? Oui, bon … à part que tu es un magicien hors pair. Ça aussi, ils ne le savent pas.
- Pourquoi maintenant ?
- Disons que Caleb s’est pris une sacrée correction par Siobahn hier. Il aimerait que tu l’aides avec sa forme sombre.
- Moi je veux bien mais … Caleb et moi, ça va être très compliqué.
- Pourquoi ?
- Parce que si on s’entraîne ensemble, il va avoir affaire à mon côté veilleur. Il va aller pleurer chez papa parce que j’aurais un peu trop fait joujou avec lui.
- Al …
- Quoi ? Caleb ne risque pas de mourir. Si je ne peux même plus m’amuser …
- Il aimerait que tu l’annonces à la réunion de ce soir.

- Ce soir ? Mais …
- Je pensais que tu serais content. Tu n’arrêtes pas de me dire que tu veux montrer ce que tu sais faire aux autres.
- Oui mais … P’pa, je ne l’ai même pas encore dit à Luna !
- Eh bien, va falloir que tu lui dises avant ce soir.
- Mais p’pa, elle est en deuil là. Tu ne crois pas qu’elle a assez de trucs à encaisser comme ça ?
- Je suis bien d’accord, mais c’est à toi de voir si tu veux qu’elle le découvre ce soir en même temps que les autres, ou si tu attends qu’elle te voie par accident dans ta forme sombre.

- Bon … Je crois que je vais lui dire. C’est bien, je ne serai plus célibataire très longtemps comme ça.
- Tu ne perds pas le nord. D’ailleurs, ta petite copine aussi devra avoir un truc à te dire.
- Ah et quoi ?
- Ta jolie demoiselle étudie la magie en douce.
- Pff, je le savais déjà ça.
- Ah bon ?
- C’est moi qui lui ai conseillé des lectures sur le sujet.
- Et tu comptais me le dire quand ?
- Quand j’aurais réussi à en faire une bonne magicienne.
- Tu seras ravi de continuer à jouer les professeurs alors. Vladislaus veut que tu la formes.
- Ah ça pour la former, je vais la former.

- Ah pour le reste, tu fais ce que tu veux. Je ne veux pas savoir.
- Je parlais de magie p’pa …
- Mais bien sûr.
- Je vais faire comme si je ne comprenais pas ce que tu insinues.
- Je n’insinue rien. Je déduis. Vous étiez dans la même chambre hier soir.
- Je l’ai regardée dormir … Tu me prends pour qui ? Les prochaines nuits, je dormirai sur le canapé. Et là, avec l’été, je profiterai certainement de dormir dehors.
- Hey ho, j’ai eu 15 ans avant toi mon gars.
- Je ne suis pas comme toi figure-toi !
- On en reparlera … Quelque chose me dit que tu ne dormiras pas sur le canapé bien longtemps, voire pas du tout. Tu es grand et responsable, tu fais ce que tu veux. Je te fais confiance.

- Par contre, là où je vais intervenir, c’est pour ton look.
- Quoi, il a quoi mon look ? C’est toi qui m’a offert ce gilet je te rappelle.
- Je ne te parle pas de ça. Tu es en passe de sortir avec une très jolie fille, alors tu vas me faire le plaisir de retirer tes cheveux de devant tes yeux et de montrer ta belle gueule.

- Ah ça non ! Je me suis déjà assez fait peur ce matin en me regardant dans le miroir figure-toi.
- Ce qu’il ne faut pas entendre. Tu es très beau.
- Ton compliment ne compte pas, tu es mon père. Tu n’es pas objectif.
- Bien sûr que si ! Tu veux que l’on fasse un sondage auprès des demoiselles pour voir ?
- On ne touche pas à mes cheveux ! Tu peux toujours courir. Hors de question que l’on voie l’acné sur mon front et encore moins que l’on me confonde avec toi !
- Pourquoi tu voudrais qu’on nous confonde ?
- J’ai cru te voir dans le miroir ce matin quand je suis sorti de ma douche, avec mes cheveux mouillés tirés en arrière.
- Tu devrais être content de me ressembler. J’étais très beau à 15 ans j’te ferais dire !
- J’ai dit non, c’est non.
- Et si on faisait un petit pari pour en décider ?

- Un pari ?
- Arrête avec ce regard, tu fais peur.
- Il ne fallait pas me parler de pari. Tu sais que ça m’émoustille … Et tu me proposes quoi ?
- Si ton dentiste te retire ton appareil dentaire aujourd’hui, tu files chez le coiffeur en sortant. C’est papa qui paie.
- Et s’il ne le fait pas ?
- Eh bien … on fera un petit pacte toi et moi.

- Un pacte ? … P’pa, tu me tentes très fortement là.
- Je me doute.
- Si tu perds, je vais signer mon tout premier pacte. Tu te rends compte ?
- Arrête avec ce rire, tu fais peur Al.
- C’est mon rire normal j’te ferais dire.
- Je sais …
- C’est louche … Tu n’aurais pas demandé une ou deux infos de l’autre côté par hasard ?
- Pour une bête histoire de dentiste et d’appareil dentaire ? Tu crois vraiment qu’ils vont me répondre pour ça ?
- Tu es sûr de toi pour ce pari ?
- Quoi, tu as peur de perdre ? Et puis, au pire, je pourrai enfin obtenir un pouvoir pour mettre la pâtée de sa vie à Jacques.

- Je relève le pari !
- Je savais bien que tu ne pourrais pas y résister.
- Prépare-toi à perdre.
- Il me semblait que tu voulais te débarrasser de ton appareil dentaire.
- Rien que pour signer un pacte, je suis prêt à le supporter encore un petit peu. Après, si le dentiste ne veut toujours pas me l’enlever, je prévois de le torturer.
- Al ..
- Je rigole p’pa … quoique, non pas vraiment. Je suis vraiment tenté de me le faire ce sale vieux rat.

- Alors Luna, tu es prête à te montrer ?
- Non, je ne veux pas descendre !!!
- N’aie pas peur. Tu es toujours aussi jolie.
- Je ne suis pas du tout à l’aise.
- Je me doute. Disons que c’est en attendant d’avoir d’autres habits. Je t’ai amené ce que j’avais de moins sexy.
- C’est court !
- Mais non, c’est juste parfait. Allez viens.

- Coucou les garçons.
- Salut Lilith. Alors, entrée fracassante ce matin.
- Une envie de surveiller le poids de mon petit protégé. Il faut que ton fils se remplume Méni.
- Je sais. Mais monsieur ne veut pas dormir pour se recharger en énergie.
- Et c’est mademoiselle à la taille mannequin qui me dit ça. Dis-moi, il me semblait que tu partais voir Charles ce matin ?
- Disons que Luna m’a demandé un petit service.
- Lequel ?
- Moi, j’ai surtout hâte de la voir dans un de tes vêtements. Tu lui as amené quoi ?
- Tu verras bien.

- Messieurs les gentlemans, je vous présente la nouvelle Luna.

- Ah oui quand même, ça change.
- (chuchote) p’pa, retiens-moi s’il te plaît.
- A ce point-là ? Pourtant, la tenue est soft par rapport à ce que Lilith a dans sa garde-robe.
- Je vais lui sauter dessus sinon.
- Ah ça, tu fais ce que tu veux. Arrête avec ce regard, sinon tu vas lui faire peur.

- Alors, sa nouvelle coupe vous plaît ?
- C’est très joli. Là, au moins, tu fais bien ton âge. Et cette tenue est plutôt sympa.
- Je me sens mal, c’est trop court.
- Ah non, c’est parfait ! Faut que tu mettes ce genre de trucs plus souvent. Et sans collant, ce serait encore mieux.
- Al …
- Quoi ?
- Bon, moi je vous laisse. Je dois passer chez Charles.
- Si c’est pour le regarder dormir pour admirer son beau visage endormi, c’est raté. Il est réveillé je crois.
- … Toi et moi petit garnement, on va avoir une petite discussion musclée pour régler ça.
- Quand tu veux. Ça fait un moment que j’ai envie de … enfin … « discuter » avec toi.
- Je n’en doute pas. A ce soir.
- A ce soir Lilith.

- Tu as faim Luna ?
- Euh oui, un petit peu.
- Tu veux manger quoi ? Plutôt sucré ou salé ? J’ai fait des œufs brouillés si tu veux.
- Oh euh … Juste un peu de pain et de la confiture, ça m’ira très bien.
- Je t’amène ça.

- Tu es encore plus mignonne quand tu es toute gênée.
- C’est que … Je ne suis pas chez moi.
- Mais on t’a dit que si. Nous, ça ne nous gêne pas que tu sois avec nous ici.
- Ah ça, je suis bien d’accord. Ça manquait vraiment d’une femme dans la maison.
- Arrête de me regarder comme ça, tu me gênes Al …
- Désolé. Mais tu es si belle …

- Ah … Ah bon ? Ça ne fait pas trop bizarre les cheveux courts ?
- Oh non. Ça met bien en valeur ton joli visage.
- Ouf, il fait chaud d’un coup.
- Tu es encore plus mignonne quand tu rougis.
- Prends exemple sur Luna mon garçon. Elle au moins, elle a fait ce qu’il fallait avec ses cheveux sans que j’aie eu à lui demander.
- ça va, c’est bon p’pa …
- Ils avaient quoi mes cheveux avant ?
- Rien, il dit des c*onneries.

- Au fait Luna. Il faudra que tu me parles de tes petites études magiques. Histoire que je vérifie si mon fiston a bien fait son rôle de prof. Dans le cas contraire, il faudra qu’il repense ses projets d’avenir.
- Je serai prof et puis c’est tout.
- Oh … mais … je …
- Tu vas être ébloui p’pa, elle est douée.
- Mais ne dis pas ça ! Et si je te faisais honte ?
- Ce qu’il ne faut pas entendre. Ça, ce n’est pas possible ma petite lune. Jamais tu ne me feras honte.

- Tu es la plus belle et la plus intelligente que je connaisse.
- Oh … mais … Al, tu es trop mignon.
- Bon, moi je crois que je vais m’éclipser discrètement …
- Pff mais non p’pa, reste. Luna, je n’ai pas le temps-là, mais j’aimerais beaucoup te parler de quelque chose d’important cet après-midi.
- Ah bon ?
- Oui, rien que toi et moi.

- Et si après ça, tu ne veux plus me voir, je comprendrais.
- Pourquoi je ne voudrais plus te voir ?
- Je ne sais pas …
- Dis-moi …
- Écoute, c’est compliqué. J’ai besoin de plus que 5 minutes chrono pour te parler de ça.
- Bon … j’attendrai cet après-midi alors.

- Albrecht Faust va à sa journée de cours.
- Tu pars tôt.
- J’aimerais éviter Latifah …
- Ah, je comprends mieux.
- Pff en plus, il y a interro de math ce matin …
- Ah bon ? Mais Madame Munch ne nous avait pas prévenus.
- C’est une interro surprise, c’est pour ça.
- Interro surprise ou pas, tu as intérêt à me ramener une bonne note.
- Comme toujours.
- Je vais finir par croire que tu triches avec ton pouvoir Al …
- Moi ? Jamais je ne ferais ça voyons.
- Hey, j’ai été à l’école avant toi mon gars. J’ai fait pareil.
- Pff, tu me prends pour qui ? Je n’ai pas besoin de tricher. Y’en a là-dedans.

[En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 Ep_12_69

- Une minute. Que je te donne ton déjeuner pour ton trajet en tram ce midi.
- Fallait pas t’embêter p’pa. Je me serais pris un sandwich sur la route.
- Et que tu manges des cochonneries ? Hors de question.
- Pff moi qui comptais me prendre un bon hamburger et des frites …
- Eh bien c’est raté.
- Ah qui c’est qui sonne de bon matin ?
- Je crois qu’on a de la visite. Tu vois à qui je pense Al ?
- Oui … Ce qui ne me fait pas plaisir, c’est qu’il n’est pas venu seul … Pff, moi qui pensait l’éviter aussi celui-là …

 
LadySquirrel
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Les Faust vont avoir droit à la visite des gros méchants pas beaux ? [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557

Décidément c'est officiel, les cheveux courts ça va bien mieux à Luna.

 
Choute974
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Moi aussi j'aime beaucoup Luna avec ses cheveux courts ! Ça lui va beaucoup mieux je trouve !
J'aime particulièrement Al ! J'ai hâte de voir la réaction des autres lorsqu'il dévoilera qui il est réellement...
Le papa est très protecteur, c'est mignon à voir !
Et qui sonne ??? Dracula ???

 
Little_Lams
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Lady Dans le mille pour les méchants pas beaux ^^ Je suis contente que la coupe courte de Luna te plaise. J'en ai trouvé une autre qui lui ira encore mieux quand ils auront repoussé, mais je la garde sous le coude pour plus tard. Par contre, pour la tenue, voyez comment elle est à l'aise [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557 Mais elle aura bientôt de quoi se mettre avec une toute nouvelle garde-robe la demoiselle.

Choute Moi aussi j'aime Al. C'est mon sim préféré avec Damien (des aléas). Je l'aime tellement que je me refuse à le voir mourir un jour:sad2: Mais attention, il paraît mignon et gentil tout plein, mais c'est un vilain petit démon [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557 Pour la réaction des autres, épisode 20 (je suis précise hein). Si papa est si protecteur avec son fils, il y a plein de raison. Al a été un enfant fragile qui a failli mourir plusieurs fois (vu sa condition mi-humain, mi-veilleur) et puis, il a peur que les autres le rejettent ou pire, vendent la mèche à l'inquisition.
Tu vois Dracula partout dis-moi [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557

Et super nouvelle. Non seulement vous rattrapez l'autre forum niveau épisodes (ils en sont au 21) mais en plus, j'ai écris les épisodes 22 à 40 récemment. ça va me permettre d'avancer plus vite, du moins je l'espère. Je file finir mon nouveau décor du coup bis

 
Little_Lams
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Episode 13 Rivalité :
Maison des Faust, Windenburg

- Alors, pronostic sur qui débarque chez nous de bon matin ?
- Tu veux encore parier p’pa ? Parce que là, c’est trop facile. Je les vois. Et si on demandait à Luna plutôt ?
- Ah oui, bonne idée.
- Moi ? Pourquoi ?
- J’aimerais vérifier ma théorie une bonne fois pour toutes.
- Euh …

- Allez essaie ma petite lune.
- Je dirais … monsieur Huntington … accompagné de son fils Junior … et … mon petit frère peut-être ?

- Je n’étais jamais venu avec ma sœur ici. C’est plutôt joli.
- Parce que Luna est déjà venue chez cette tête à claque de Faust ?
- Bah oui. Ils traînent tout le temps ensemble. Je parie même qu’ils sortent ensemble même si elle me soutient le contraire.
- Faust, tu vas le payer très cher ce matin à l’école si je te chope … C’est moi qui sortirai avec la belle Luna.
- Il vaut mieux pour elle de te choisir. Ça fait pauvre prolétaire quand même cette maison. Enfin, avec son salaire de directeur d’école, ça ne m’étonne guère. Il aurait dû devenir homme d’affaire, comme moi. Je parie que son fils est parti pour devenir prof lui aussi. C’est un peu la vocation de la famille.
- Tu ne crois pas que tu exagères papa … Cette maison est belle quand même.
- Notre villa est largement mieux !
- Dire que tu m’as levé très tôt ce matin pour venir ici. Tu sais bien que je ne peux pas encadrer cet imbécile famélique … J’ai envie de le frapper à chaque fois que je le regarde, avec son sourire et son rire de Joker. On dirait un psychopathe.
- Si ça peut te rassurer, je ne peux pas encadrer son père non plus. Bon, ils comptent nous ouvrir quand ? J’ai un rendez-vous très important après.

- Alors p’pa, convaincu ?
- Là, je m’incline. Tu avais raison. Luna, je crois qu’on peut dire officiellement que tu es médium.
- Moi ? Mais non voyons. C’est un hasard.
- J’ai noté tous tes « hasards » comme tu les appelles dans mon carnet. Il y en a beaucoup trop pour que ce soit des coups de chance, crois-moi.
- Je ne suis pas une éveillée.
- On n’a jamais dit que tu l’étais. Les dons ne sont pas réservés exclusivement aux éveillés. C’est juste que les dons d’un éveillé sont plus forts et plus visibles c’est tout.
- Prédisposition familiale p’pa ? C’est possible ?
- On dirait bien oui. Son père avait de sacrées intuitions aussi. Du moins, c’est ce que Vladislaus m’a confié. Il avait des doutes aussi sur une possible médiumnité chez son père.

- Mais je ne suis pas médium. Je n’ai jamais vu d’esprits de ma vie.
- Tu n’as jamais ressenti des présences près de toi ? Ou des sensations, comme si on te touchait les cheveux ou le dos ?
- Euh … Hier, j’ai eu l’impression que mon père était près de moi.
- Ton père était bien là avec toi hier soir quand tu étais seule à la maison. Il est venu me le dire hier soir. Il m’a dit que tu l’avais senti.
- Je pensais avoir rêvé … Il va bien ?
- Très bien même. Tu peux être rassurée. Bon, on accueille ce vilain personnage ou on le fait mariner un petit peu pour venir sans s’annoncer avant ?
- Oh non … Je n’ai pas envie de le voir. Il me fait peur.
- Fais-les mariner. Ça fera les pieds à ce vieux rat et « Junior ».

- Je crois qu’ils ne sont pas là papa.
- Sa voiture est là.
- Ils habitent à côté de l’école. Ils y vont certainement à pieds. Maman a raison. Tu es vraiment abruti parfois.
- Il ne me fera pas attendre, je te le garantis. Je rentre.
- Mais papa … ça ne se fa… Trop tard … Maman ne va pas être contente quand je vais lui raconter ça.

- Ne vous gênez pas surtout. Entrez chez les gens comme ça sans que l’on vous ouvre …
- Je savais bien qu’il y avait quelqu’un ici ! Vous comptiez me faire poireauter combien de temps comme ça ?
- On commence par dire « bonjour » quand on est poli.
- Ne me parlez pas de politesse monsieur Faust. Vous n’ouvrez même pas aux gens qui sonnent chez vous.
- Je n’ouvre qu’à ceux qui ont la politesse de s’annoncer justement.
- Houla, ça permet d’être musclé entre ton père et monsieur Huntington.
- Plutôt oui. Ça m’émoustille d’avance.
- Et quel est le motif de votre visite matinale ?
- Je suis venu chercher Luna pour la ramener à la maison.
- Ah ça non, moi je reste ici. Je suis très bien chez Meinhard et Albrecht.
- Jeune fille, tu ne sais pas ce que tu dis. Tu es perturbée.
- Elle a dit qu’elle restait avec mon père et moi. Ce n’est pas assez clair ou il faut vous enfoncer l’information dans le crâne de force ?
- Al, s’il te plaît.
- Désolé p’pa, mais ça me démange là …

- D’ailleurs … comment vous étiez au courant que Luna était chez moi ? Je serais bien curieux de le savoir …
- Euh …
- J’attends …
- Je me suis bien douté que votre fils avait dû l’emmener de force chez vous.
- Moi, emmener une femme de force chez moi ? Sûrement pas. Je n’ai pas envie d’être hanté par mes ancêtres pour avoir manqué de respect à une femme.
- C’est pour ça que ma maison était cernée par des exorcistes hier soir ?
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.
- Inutile de nier. Luna a tout vu.
- Le chagrin fait voir de drôles de choses.
- Je sais ce que j’ai vu. Ils ont essayé de rentrer ici pour venir m’enlever contre mon gré.

- J’espère que vos exorcistes ont apprécié mon glyphe de protection.
- Ah vous voulez jouer à ça avec moi … Meinhard !
- Que voulez-vous ? Je manque de distractions « John ».
- Vous allez regretter amèrement de vous moquer de moi.
- Je serais curieux de voir comment ? Si je n’ai déjà pas peur d’un autre éveillé, je ne vais certainement pas m’abaisser devant vous.
- Je n’ai pas de maléfices à dispositions, mais j’ai l’argent. On peut tout obtenir avec ça.
- Non pas tout. Vous ne pouvez pas acheter la politesse. Une chance que Max et votre fils John sont bien élevés. D’ailleurs, on va les faire entrer. Je ne vais pas laisser deux gamins dehors.
- Pff non, pas Junior p’pa, s’il te plaît.
- Voyons Al …
- Pff …

- Luna !
- Max ! J’ai eu si peur qu’il t’arrive quelque chose.
- J’étais chez tonton John. Pourquoi voudrais-tu qu’il m’arrive quelque chose ?
- Max … Il ne faut pas lui faire confiance.
- C’est moi qui ai eu peur pour toi.
- J’étais en sécurité ici, ne t’inquiète pas. J’ai même été chouchoutée comme jamais.

- Veuillez excuser mon père monsieur Faust.
- Seulement s’il présente des excuses lui-même.
- Moi, présenter des excuses ? Jamais de la vie.
- Je crois que vous et moi, on va régler ça dehors. Je n’ai pas envie de sortir de mes gongs devant les enfants.
- Voyons, soyez raisonnable. On va dire que c’était un malentendu.
- Un malentendu ? Depuis quand tu es conciliant toi ?

- Faust !
- Junior … Pas trop dur le réveil ce matin ?
- J’aurais préféré rester dans mon lit plutôt que voir ta sale tronche.
- Un câlin pour adoucir ta mauvaise humeur ?
- Sûrement pas !
- Oh tu me brises le cœur, si tu savais … Toi qui prônais l’amour au lieu de la guerre il y a quelques secondes. Je pensais enfin te faire un bisou. Je suis déçu.
- Tu ne te foutras pas de ma gueule très longtemps, je te le garantis.

- Tu rates quelque chose John. Al est plutôt doué pour les câlins.
- C’est vrai ? C’est bon à savoir ça.
- Tu te fiches de moi ? Tu fais des câlins à ce … cette chose ?
- Hey, j’ai un prénom !
- Je le savais que tu sortais avec lui.
- Mais non. Il m’a juste réconforté hier soir.
- ça, ça va doublement se payer monsieur Faust
- Qu’est-ce que mon fils et moi, on vous a ENCORE fait monsieur Huntington ?

- Il ose marcher sur les plates-bandes de mon fils.
- Je pense plutôt que c’est le contraire.
- Ah c’est comme ça. On va régler ça dehors vous et moi, comme prévu.
- Je ne te retiens pas cette fois-ci. J’ai un compte à régler avec la chose.

- Hey, j’ai un prénom !
- Moi aussi j’en ai un mais tu t’obstines à m’appeler Junior.
- Je te fais une fleur en t’appelant Junior plutôt que John j’te ferais dire. Soit tes parents ont trop peu d’imagination … Soit ils ne doivent pas t’aimer beaucoup pour te donner le même prénom que ton père.
- En même temps, ton père à toi ne doit pas t’aimer beaucoup pour t’avoir choisi un prénom aussi moche.
- Max !
- Quoi ?
- Retire ce que tu as dit ! C’est méchant. Papa serait très déçu de toi !
- Il n’est plus là de toute façon. Alors, je fais ce que je veux maintenant.

- Je ne vois pas pourquoi je retiendrais ton prénom. Pour moi, tu es insignifiant. Tu n’existes pas.
- Alors pourquoi tu viens me les briser tous les jours à l’école ? Je te manque c’est ça ? Oh il est amoureux, comme c’est mignon. Oh mon pauvre. Je suis désolé de briser tes rêves, mais mon cœur est déjà pris par Luna.
- Ah ? C’est vrai ?
- Si tu ne le sais pas encore alors que j’ai un mur de ma chambre dédié à toi …
- On dirait que tu prends de l’assurance. Ça fait bien trop longtemps que tu ne t’es plus pris une raclée. Je vais y remédier.

- J’en rêve depuis si longtemps si tu savais.
- Mais … je parle de le frapper et il rit. Tu es au courant que si je te chope, tu vas passer un sale quart d’heure.
- Ton mec fait peur quand il rit Luna.
- Hey arrête de te marrer. Je te cause le joker.
- Je me marre parce que … si tu savais comment tu vas manger la prochaine fois que tu vas me menacer ou me frapper. Ça fait un moment que je prépare ma vengeance.
- Quoi ? Tu vas encore aller pleurer chez papa le directeur ? Dommage pour toi, mais il ne peut rien contre les pots de vin des Huntington.
- C’est pour ça que tu t’es calmé quand mon père a failli t’exclure de l’école. Tu as une grande gueule, mais pour le reste … ça ne suit pas … Tu vois de quoi je veux parler.
- Ma virilité marche très bien figure-toi.

- Les disputes, ça me fatigue.
- Si j’étais John, ça ferait longtemps que je lui aurais refait le portrait à ton mec.
- Max !
- Pff, il est moche de toute façon.
- Ce n’est pas vrai ! Tu ne t’es même pas donné la peine de le connaître, comme tous les autres. Pas un pour rattraper l’autre dans cette ville de fou.
- Je me demande combien de temps ils vont se friter comme ça.
- Je me demande surtout ce qu’il se passe entre « tonton » comme tu l’appelles et Meinhard.

- Vous ! Je vais faire intensifier les surveillances autour de votre baraque, c’est moi qui vous le dis !
- Tiens tiens, alors comme ça, on espionne les éveillés.
- Je …
- Il faut vraiment que vous travailliez votre impulsivité John. Ça vous fait cracher bien trop facilement le morceau. Vous nous cachez quoi d’autre au juste ?
- Je ne cache rien. Je fais ce que mon ami Jacques aurait dû faire depuis longtemps. Vous mettre tous en laisse !
- Votre ami ? Vous parlez de celui que vous avez fait tuer ? Vous avez une conception plutôt bizarre de l’amitié …

- Ne vous fichez pas de moi !
- Oh je n’oserais pas …
- C’est votre petit groupe d’aberrations qui a fait tuer Jacques et je le prouverai. Vous rigolerez moins quand on aura trouvé la goule.
- C’est une goule qui a fait ça ? Ah bon ? Intéressant … Il me semblait que c’était une bête sauvage, comme noté dans la presse. Je ne savais pas que la réincarnation de Sherlock Holmes se cachait en vous pour faire aussi vite une déduction …
- Vous … Je … Je vais TOUS vous faire tuer. Ça me démange depuis un sacré bout de temps. Je me ferai un plaisir d’éliminer votre filleul et votre fils avant de vous tuer en dernier !

- Ah ne menacez pas mon fils et Charles, sinon ça va mal se passer !
- On dirait que vous montrez votre vrai visage.
- Personne, je dis bien PERSONNE ne touchera à ma famille ! Même à Jacques Beaumont ! Et l’Univers en soit témoin que je ne sais pas l’encadrer pourtant. Si l’un ou l’autre des éveillés se fait tuer, je vous garantis que je viens vous tirer par la peau des fesses de chez vous. Parce que je saurai que c’est vous !
- Je ferai ce qui doit être fait pour la gloire de Dieu.
- De toute façon, il faudra déjà avoir affaire à nos vampires pour arriver jusqu’à nous. Moi à votre place, je ne me frotterais pas au comte, ni aux Vatore.

- Je crois qu’on s’est tout dit. Maintenant décarrez de chez moi avant que je demande à une armée d’esprit de vous jeter d’ici à coups de pieds aux fesses.
- Je reviendrai chercher Luna, de gré ou de force.
- Alors je vous conseille d’entraîner vos exorcistes. Parce que je vais intensifier les protections. S’ils n’ont déjà pas été fichus de lever ce glyphe-là, ils ne lèveront pas les autres, je vous le garantis. Je ne vous laisserai pas faire de mal à la petite amie de mon fils !

- J’aimerais beaucoup continuer à échanger avec toi des mots d’amour, mais j’aimerais ne pas arriver en retard en cours.
- Je te conseille de faire profil bas. Si je te chope, je vais te tabasser. J’ai déjà prévenu tous mes potes.
- Oh comme c’est mignon. J’attends vos câlins avec impatience.
- Si tu continues, ce n’est pas de toi dont je vais m’occuper, mais de tes copains éveillés aussi.

- Ose répéter ce que tu viens de dire …
- Tu crois que tu me fais peur avec ton regard de psychopathe ? Je demanderai à mon père de me débarrasser de tes copains. Surtout ce petit intello de Vladimir Gothik.
- Comment tu sais que je suis ami avec lui ?
- Euh … et m*erde ...
- Tu as doublement gaffé. Non seulement, vous nous faites surveiller, ce que Vladislaus sera « heureux » d’apprendre. Mais en plus, tu menaces mes amis … ma famille. Et ça, je ne le laisserai pas passer.
- Et tu vas faire quoi le rigolo ?
- Je vais être gentil pour cette fois-ci. Je te préviens … Si tu oses menacer encore ma famille, tu vas regretter de rencontrer le VRAI Albrecht Faust. Ai-je été clair ?

- Maintenant, décarre de chez moi avant que je ne change d’avis.
- Retiens ce que je t’ai dit Faust. Rase les murs en arrivant.
- Je conseille plutôt à tes potes et toi de faire profil bas. Le jour où tu m’auras bien gonflé, je m’occuperai de vous tous en même temps. Ça fait un moment que ça me démange.
- Bon … les garçons … Si vous pouviez faire la paix, ce serait bien.
- (en chœur) JAMAIS DE LA VIE !
- Vous me désespérez …
- Luna, je crois que tu devrais arrêter de rêver à un monde de paix, où tout le monde s’aime.
- Je crois aussi oui … Je suis trop idéaliste.

- Max, on y va. Ma belle, je vais le demander une dernière fois. Tu viens avec nous ou pas ?
- Non … Je reste chez les Faust … Hors de question que je mette les pieds chez toi.
- Très bien …
- Mais Luna ! Je vais faire quoi sans ma sœur ?
- Tu peux venir ici. Ils t’accueilleront aussi.
- Sûrement pas ! Je reste chez tonton John. Je suis bien là-bas.
- Je ne te retiens pas … pour le moment.
- Allez viens Max, on ne peut plus rien faire pour ta sœur. Elle a perdu la tête.

- ça va Al ?
- Oui, pourquoi ça n’irait pas.
- On devrait dire à ton père qu’il t’a menacé et rester ici.
- Non ne t’inquiète pas pour moi.
- Mais ils font encore te frapper.
- Je t’assure que non. Ils ne me trouveront même pas. Il vaut mieux pour eux, crois-moi. Parce que là, je ne suis pas d’humeur …
- ça se voit … tu fais peur … tu as le regard noir …

- Tu es sûre que toi, ça ira par contre ?
- Mais oui. Je serai avec ton papa. Vu comment il est, je pense qu’il sera au petit soin.
- Ah ça … C’est mon père. Méfie-toi par contre, il est séducteur. Je n’aimerais pas qu’il me pique la fille que j’aime sous mon nez.
- Oh je … Alors c’est vrai, tu … enfin …
- Je pensais être plutôt clair entre les compliments, les petits cadeaux, les câlins, … Je ne fais pas ça à tout le monde.
- Je sais. Moi aussi … enfin …
- Je sais.

- J’adorerais t’embrasser ma petite lune, mais là, je n’ai pas le temps pour faire les choses bien. On reportera ça un peu plus tard.
- Al … tu es vraiment suranné … Tu le sais ?
- Oui. P’pa me le dit tout le temps. Il se demande si je suis né à la bonne époque parfois.

- Sois prudent à l’école, d’accord ?
- Oui. Je te l’ai dit. Ils ne me trouveront pas.

- ça va ?
- Oui … Je crois que je viens de toucher le haut astral là. Je vais planer tout le long du chemin de l’école.
- A ce point-là ?
- Ah ça … On peut dire que John Junior à de la chance. Tu as réussi à me radoucir. A tout à l’heure petite lune. Fais un bon shopping avec p’pa.
- Merci.

- Maman ne va pas être contente quand elle va savoir que tu as encore gaffé.
- Je ne l’ai pas fait exprès … Je me suis emporté.
- Il va vraiment falloir que tu travailles ton impulsivité papa. Sinon, tous nos plans vont tomber à l’eau.
- Mais …
- Chut tais-toi, il y a quelqu’un qui sort.
- Ne faites pas attention à moi … Je ne fais que passer …
- Toi … Rase les murs le squelette.
- C’est ça …

- Mais tu fais quoi Junior ?
- Un selfie devant la maison de mon souffre-douleur. Histoire de montrer à ce petit con et aux autres à l’école que c’est moi le chef.
- C’est toi le chef ? Tu vas voir « Junior » … Tu as de la chance que ma petite lune m’ait calmé. Parce qu’au prochain affront, je t’offre un joli séjour en hôpital psychiatrique après ce que je t’aurai fait subir ... Il est temps que ce bouffon fasse connaissance avec Faust le hanteur.

 
LadySquirrel
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J'avoue que cette fois-ci je suis un peu déçue des "méchants". Ils ont l'air un peu beaucoup couillons dans ce chapitre même si les dialogues sont sympas à lire.

En fait le soucis, c'est qu'à les voir si peu malins, je ne ressens pas de réelle menace pour les héros et contrairement à eux, les Huntington manquent de charisme. Enfin la mère me semblait plus maligne la dernière fois, du coup j'attends de la revoir sur le devant de la scène. Smile

 
Choute974
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C'est vrai qu'ils ont un peu fais l'andouille les méchants là. [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557
Junior est amoureux de Luna ?
Par contre le petit Max qui ne veut pas rester, faut pas lui donner le choix ! Namého !

 
Little_Lams
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Ah Lady, faut excuser la bisounours que je suis.  J'ai eu du mal au début à faire mes méchants (et puis, je voulais garder le côté drôle), mais je suis certaine que tout ce qui va suivre te plaira niveau "méchant".  Mine de rien, il faut se méfier de John, le père.  Il va faire du dégât ... Mais c'est sûr que ce n'est pas lui le plus à craindre.

John Junior, amoureux ?  Je ne sais pas ...  Je dirais qu'il veut surtout sortir avec la fille la plus jolie de Windenburg et pas la moins riche surtout ... Les parents de Luna sont morts en lui laissant une sacrée fortune et une belle villa.  Mais bon, entre Albrecht et John Junior, y'a pas photo quand même (surtout que vous n'avez pas encore vu Al avec les cheveux qui virent de sa bouille ... Là, il fait encore adolescent complexé)  Pour Max, bah ... C'est comme ça.  Luna et Max vont se faire la guerre :/  C'était écrit malheureusement ...  Max a été trop influencé par les Huntington malheureusement, et ce depuis un moment.

Voilà la suite Smile  Plutôt longue, je vous préviens car on va chez plusieurs protagonistes.

Episode 14 Un beau roman, une belle histoire ... :
Manoir des Gothik, Willow Creek

- Mika, tu peux me laisser s’il te plaît ?
- Hors de question que je te laisse seule avec lui. Au vu de ta tenue, il va te sauter dessus.
- Vladimir ne ferait jamais ça. Il est tellement adorable et doux.
- Si j’avais été maman et papa, JAMAIS tu ne serais sortie comme ça.
- Et encore quoi ! De toute façon, ça fait deux ans déjà que Vladimir et moi sommes ensemble. A un moment donné, il faudrait te faire une raison.
- Je me demande toujours ce qu’une fille comme toi trouve à cet intello. Tu sais qu’il y a des rumeurs selon lesquelles ses parents pratiquent la sorcellerie ?
- N’importe quoi … La sorcellerie, ça n’existe pas.
- Je sais, mais on ne peut pas nier que sa famille soit bizarre.
- Le voilà. Mika … vire s’il te plaît. Sinon, je te jure que je cafte à maman sur tes sorties nocturnes en douce.
- Oh, moi qui voulais lui dire bonjour.

- Maman ? J’y vais. A ce midi.
- D’accord. N’oublie pas de parler à Sonia, pour ce soir, comme je te l’ai demandé.
- Oui, promis. Ah … ça c’est une … j’aurais bien dit une bonne surprise s’il n’y avait pas le grand-frère pour monter la garde. Pourquoi je n’ai pas un pouvoir plus utile pour m’en débarrasser de celui-là …

- Tu es venue attendre le tram avec moi, c’est mign…
- Toi, si tu oses poser tes mains sur ma sœur, tu es mort !
- Mika …

- D’accord … ça ne s’arrange pas toi.
- Tu peux répéter pour voir ?
- Les garçons …
- Tu es sourd ? A ton âge ? Déjà ? Comme c’est triste.
- On dirait que monsieur l’intello attrape de la répartie.

- Stop ! Vous n’allez pas vous disputer de bon matin quand même ?
- Ah mais moi, je ne me dispute pas. C’est lui qui me cherche.
- Non, c’est toi qui ne pige pas que tu n’as rien à faire avec ma petite sœur.

- Je suis assez grande pour savoir de qui je dois être amoureuse. Maintenant, du balai !
- Non, je reste là.
- Bon … puisque c’est comme ça … (chuchote) obligée d’utiliser encore une fois mon pouvoir sur toi.
- Sonia, non c’est bon.
- Petit frère chéri, tu peux nous laisser Vladimir et moi ?
- Bien sûr. A ce midi petite sœur.

- Sonia … Il faut vraiment que tu arrêtes de charmer ton frère pour qu’il nous fiche la paix. Il va finir par devenir complètement abruti.
- Je sais mais en même temps, il est lourd. Vivement qu’il aille à l’université l’an prochain. On sera tranquille.
- Normal qu’il veille au grain. Tu deviens de plus en plus belle. Hmm … j’adore cette tenue d’ailleurs.
- Ah oui ? Tu ne trouves pas que ça fait trop … femme ?
- Oh moi, je trouve ça parfait.
- Maman a râlé quand elle m’a vu porter ça ce matin.
- Tu l’as charmée aussi pour pouvoir sortir comme ça ?
- Moi faire ça ? Ce n’est pas du tout mon genre.
- Ben voyons.

- Il est parti. Tu peux me prendre dans tes bras tu sais.
- Il ne faut pas me le dire deux fois.
- Tu m’as tellement manqué mon amour.
- Moi aussi. J’aimerais pouvoir te voir tout le temps.
- Si tu savais …
- Ne t’inquiète pas. Encore un peu de patience. Un jour, tu seras madame Sonia Gothik et plus personne ne pourra nous séparer.
- Hihi, madame Sonia Gothik. Avec un GRAND mariage.
- Tout ce que tu veux.
- Une jolie robe rouge !
- Rouge ? Ce n’est pas blanc traditionnellement ?

- Le blanc, c’est la couleur de la pureté. Je pense qu’on a dépassé ce stade depuis la dernière fois qu’on a été seuls …
- Si tu pouvais le dire moins fort. Je n’ai pas envie que ton frère débarque dont ne sait où, parce que j’ai osé valser sous les draps avec sa petite sœur.
- Quand est-ce qu’on recommence d’ailleurs ?
- Ah, c’était pour ça cette tenue ?
- Peut-être …
- Il faudra attendre … Déjà, il y a école ce matin. Et puis, je dois te parler d’un autre truc important. Sinon ma mère va encore me crier dessus.

- Un truc d’éveillés ?
- Bien deviné. Il y a réunion de crise ce soir chez le comte Vladislaus, à Forgotten Hollow.
- Et ?
- Nous y allons avec mes parents.

- Hiiii, ça veut dire que vous m’emmenez ?
- Bien sûr. Avec ta maman, et puis madame Lewis. Enfin, si ta maman arrive à se libérer.
- Ne t’inquiète pas. Je charmerai papa et Michaël s’il le faut pour qu’on puisse venir.
- Sonia, il faut vraiment que tu arrêtes d’utiliser ton pouvoir sur tes proches.
- Il faut bien que je pratique. Comment veux-tu que je m’améliore si je ne l’utilise jamais ?
- Rassure-moi. Tu ne l’utilises pas sur moi j’espère.

- Je ne ferais jamais ça à mon Vladichou d’amour.
- C’est exactement ce que tu fais là maintenant.
- Avec toi, j’use de mon deuxième super pouvoir. Ça s’appelle le regard de biche.
- Arrête de faire ça, sinon …
- Sinon quoi ?

- Sinon, je vais faire ça.
- Je devrais te faire le regard de biche plus souvent alors.
- Ne fais pas ça ce soir à la réunion, sinon je vais devoir annoncer clairement qu’on est fiancé pour écarter la concurrence, belle comme tu es. Ma mère risque de faire une crise cardiaque si elle l’apprend comme ça.
- On devrait le dire à nos parents quand même. Ma mère n’est pas dupe. Elle a bien remarqué ma bague.
- J’aimerais bien, mais on va attendre. Sinon ma mère serait capable de m’interdire de te voir. Déjà qu’elle m’interdit de parler au seul ami que j'ai ...

- Qui ça ?
- Albrecht Faust. Je ne sais pas si tu te souviens de lui. Ça fait quoi ? Deux ou trois ans maintenant qu’on n’a plus été en réunion je crois. C’était le petit gars maigre aux yeux clairs. Il porte tout le temps des chapeaux.
- Non … j’avoue que je ne me souviens plus. Je me souviens surtout du comte. Il me fait peur.
- Tu n’as pas à avoir peur. Il ne toucherait jamais un éveillé. Je me méfierais plus volontiers de Dracula.

- Tu crois que Dracula me mordrait ?
- Plus maintenant qu’on a … enfin tu vois …
- Ah, il aime les jeunes filles pures et innocentes, c’est ça ?
- Oui.
- Tu n’as pas peur qu’il finisse par cafter à tes parents ?
- Je pense qu’on fait bien ce qu’on veut, tant qu’on prend nos précautions. Et puis, ma mère et moi, on n’arrête pas de se prendre la tête pour tout et rien en ce moment. Alors pour une fois qu’elle ne râlerait pas dans le vide …

- Ah, notre tram arrive je crois.
- Déjà ? C’est trop court nos moments à deux. Tu ne peux pas remonter le temps s’il te plaît ?
- Non … Je n’utilise pas mon pouvoir à la légère. J’ai toujours peur de faire une catastrophe en manipulant l’espace-temps.
- Dommage …
- On va trouver une solution pour être plus souvent ensemble, je te le promets.

- Je t’aime Sonia.
- Moi aussi Vladimir.
- Toi et moi, c’est pour toute la vie.
- Non, c’est pour l’éternité.

Manoir de Vladislaus Straud, Forgotten Hollow

- Je vais manger léger. Les voyages par l’ombre, c’est un peu éprouvant quand même. Je n’ai pas envie de vomir sur les chaussures de monsieur Faust. Ce serait dommage de donner si mauvaise impression à un homme aussi … ah il est trop beau.
- Anastasia ?
- Oui ? Je suis dans la salle à manger. Je prends mon petit-déjeuner.

- Il faut vraiment que vous arrêtiez de faire ça …
- Faire quoi ?
- Apparaître comme ça d’un coup. Ça fait vraiment peur.
- Je suis désolé Anastasia. Je ne voulais pas te surprendre.
- Hmm … La jeune fille avec qui je vais faire du shopping, elle n’a pas peur de vous ?
- A vrai dire, elle ne m’a jamais vraiment vu. Je me suis toujours caché pour l’observer.
- ça, c’est flippant.
- Je le faisais en tout bien tout honneur Anastasia. Je surveillais juste si c’était une jeune fille bien pour le jeune Albrecht.
- C’est sa petite copine ?
- Je crois que oui. Il ne s’est jamais caché avoir des sentiments pour elle.
- Un conseil. Pensez à atténuer votre forme sombre. Sinon, elle va hurler en vous voyant.

- Tu fais bien de me le dire. C’est tellement naturel pour moi d’être comme ça que je n’ai pas pensé que cela pouvait froisser Luna.
- Elle s’appelle Luna ?
- Oui.
- Très original comme prénom.
- Je pense qu’il était plutôt prédestiné. Elle est vraiment très gentille, vous vous entendrez bien. Je t’attends dans le salon. Je te dépose là-bas ce matin. J’ai des choses à faire.

- Voilà, on peut y aller !
- Mais … tu ne devais pas finir ton petit-déjeuner ?
- Je l’ai fini ! On y va ?
- Tu as l’air bien pressée de t’en aller. Je t’effraie tant que ça ?
- Ah mais non non, ça n’a rien à voir avec vous. C’est juste que je suis tellement ravie de passer ma journée avec Luna et monsieur Faust !

- Pourquoi vous me fixez comme ça ?
- Ah non, ce n’est pas vrai !
- Quoi ?
- Pourquoi il faut toujours qu’il séduise sans effort celui-là !
- Vous parlez de qui ?

- Je parlais de Meinhard. J’ai comme l’impression qu’il t’a tapé dans l’œil malgré son âge.
- Mais non voyons.
- Je vois bien que si.
- ça vous arrive de ne pas lire les pensées des autres pour espionner ?
- Je n’ai même pas eu besoin de lire tes pensées.

- Tu me feras le plaisir de ne pas trop lui montrer ton intérêt.
- Pourquoi ?
- Parce qu’il est capable d’en profiter.
- Vous croyez ?
- A priori, il n’en fera rien vu ton âge, mais comme tu ressembles un peu à Elise, la défunte maman de Charles … J’ai peur qu’il soit moins raisonnable que d’habitude.
- Je le trouve juste beau, c’est tout. Comme on admirerait un bel acteur en quelque sorte.
- Bon sang. Je me demande si tu diras encore ça quand il te fera la conversation. C’est ça qui me fait le plus peur …
- Pourquoi ?
- Ah l’innocence de la jeunesse … Tu es prête pour la téléportation ?
- Oui. Et ne vous inquiétez pas, j’ai un peu pris l’habitude de ces voyages avec Dracula.
- Alors, c’est parti.

Maison des Faust, Windenburg

- Ah ce sale vieux rat de Huntington ! Si je pouvais, je lui enverrais Méphisto pour s’occuper de son cas.
- ça s’est mal passé entre vous ?
- Plutôt oui … Il est bien plus dangereux que je ne le pensais. Non content d’avoir réussi à créer une goule pour nous faire porter le chapeau, j’ai réussi à lui faire cracher une info. Monsieur nous fait surveiller. Ce qui explique en partie pourquoi il avait connaissance de ta présence ici.

- Je pense que Junior est bien plus dangereux que son père. Il est intelligent.
- Il tient ça de sa mère si tu veux mon avis. Elle a toujours été intelligente, mais aussi très vicieuse.
- Tu la connais ?
- Plutôt bien oui. Malheureusement …
- Tu fais peur avec ce regard tueur.
- Désolé. J’ai toujours eu du mal à cacher ce que je pense. Chez les Faust, on a toujours eu le regard qui parlait pour nous à cause de nos sourcils notamment.
- On voit bien de qui Al tient pour ça. Je l’ai vu tout à l’heure avec un de ces regards … Je ne l’avais jamais vu comme ça. J’ai cru qu’il allait foudroyer Junior sur place.

- Il n’a pas voulu que je t’en parle, mais Junior a encore menacé de le frapper.
- Il va vraiment falloir qu’il laisse mon fils tranquille celui-là. Sinon, Al va finir par vouloir sa peau.
- J’ai peur pour lui à l’école aujourd’hui. Il m’a dit de ne pas m’inquiéter et que Junior ne le trouverait pas mais …
- S’il te dit ça, c’est qu’effectivement, il ne le trouvera pas. Il connaît l’école dans ses moindres recoins pour l’avoir exploré de long en large. Il se faufilera sans problèmes.
- Je ne comprends pas pourquoi Junior s’amuse à le martyriser comme ça.
- Je la connais moi la raison. Elle est d’ailleurs sous mon nez.
- Ah bon ? Qui … Ah … moi ?
- Tu veux que je parle de qui d’autre ? Al n’est pas du genre à collectionner les filles. Il aura au moins évité de prendre ça de moi.

- Il n’a pas intérêt à le frapper à nouveau. Sinon, je le gifle ce petit con ! Ça lui remettra les idées en place !
- Pour ça, je crois que c’est peine perdue. Mais au moins, ça te défoulera.
- Quelle famille détestable ! Je suis certaine que c’est lui qui a fait tuer mon père. Il te l’a dit ?
- Écoute … Je … Tu es en deuil Luna. Je me vois mal te parler de ton père.
- S’il vient me voir, c’est qu’il a besoin de me passer des messages. Je suis l’aînée des Villareal maintenant. J’honorerai la mémoire de mes parents comme il se doit.
- Tu es vraiment forte. Si j’étais à ta place, je ne sais pas si je tiendrais aussi bien le coup.

- Je sais qu’il y a quelque chose après la mort. Et puis, tu m’as dit qu’il allait bien alors … ça ne sert à rien que je le pleure. Il ne voudrait pas que je sois triste.
- C’est une jolie philosophie. Si ça peut te rassurer, ton frère va bien aussi.
- Tant mieux.
- Il était juste un petit peu perdu. Par contre, pas de nouvelles de ta mère. Je suis désolé.
- Ce n’est pas grave. Je suppose que papa s’occupe bien d’elle, comme il l’a toujours fait.

- Je m’en veux de t’embêter avec ça. Mais … Ton père m’a confié hier soir qu’il avait mis sous ta garde deux journaux anciens. Ils se trouvaient dans le coffre dévalisé par l’ordre dans ta chambre ?

- Papa m’a bien dit de toujours les avoir avec moi. Ils sont dans mon sac de cours. Tu veux les voir ?
- Non. Ce n’est pas à moi qu’ils appartiennent. Tu les remettras en main propre à Jacques et Charles. Même si je pense qu’ils auront besoin des compétences de nos vampires pour la traduction du vieux français.
- Je le donnerai à Charles.
- Je te montrerai qui c’est.
- Oh non, c’est bon, je le connais. Je l’ai déjà vu. Il est plutôt gentil.
- Charles ? Gentil ?
- Oui pourquoi ?
- Quand il ne connaît pas les gens, disons qu’il est plutôt …
- Franc ?
- J’allais dire rude …
- Ah moi je ne trouve pas. Il est plutôt drôle et adorable.
- Adorable ? Il devait être dans un bon jour alors …

- Ou alors … Il a eu l’intuition que tu étais quelqu’un de bien.
- Je dirais plutôt que Al m’a fait une sacrée pub avant que je ne le rencontre.
- Sûrement.

- ça va Anastasia ?
- Oui, ne vous inquiétez pas. Je commence à prendre l’habitude.  Je sonne ?
- Oui vas-y.  Oh … Meinhard savait que j’allais te déposer, mais j’aurais peut-être dû prévenir que je venais si tôt.

- Oh ? Qui sonne à cette heure ?
- Je te laisse deviner.
- Vu ton sourire, quelqu’un que tu aimes bien.
- Tout juste. Je crois que c’est Vladislaus en compagnie d’Anastasia.
- Quoi ? Le grand Vladislaus ? Houla.
- N’aie pas peur. Il est effrayant d’apparence, mais très gentil. Tu verras. On s’y fait vite.

- Bonjour.
- Bonjour mon garçon. Désolé de ne pas avoir prévenu que j’arriverais si tôt.
- Pas de problème. Entrez, ne restez pas dehors tous les deux.
- Merci. Bien que je ne risque pas de mourir sous le soleil comme les vampires de fiction, je n’aime pas ça du tout.
- Il faudra t’y habituer. C’est l’été maintenant. On risque d’avoir chaud pour un bout de temps.
- Ne m’en parle pas … On le voit un peu trop le soleil si tu veux mon avis. Je crois que je vais déménager pour un autre climat où il pleut souvent. Je comprends pourquoi Dracula a séjourné à Londres un moment. Je vais faire pareil.

- Tu as faim Ana ?
- Non merci, j’ai mangé avant de partir.
- Tu as l’estomac bien accroché alors. Ça me remue quand je me fais téléporter. Il y a plutôt intérêt que j’aie rien dans l’estomac. Enfin, si tu as faim dans la matinée, sers-toi. J’ai fait des biscuits à la cannelle et des brownies au chocolat.
- Vous cuisinez ?
- Ah … là ça ne va pas le faire du tout …
- Qu’est-ce que j’ai dit de mal ?
- Tu me vouvoies, et ça, ce n’est pas possible. Tu m’appelles Meinhard et tu me tutoies.

- Mollo avec le tutoiement et la familiarité …
- Pourquoi tu me dis ça ? Hola ce regard de tueur. Tu nous fais concurrence à Al et moi ce matin ?
- Ah … vous avez eu de la visite … C’est donc ça les autres odeurs que je sens ici.
- John Huntington deuxième du nom est passé avec son fils Junior et le petit Max. Autant te dire que la rencontre a été tendue. D’ailleurs, j’aurai des choses à dire à la réunion. J’ai pu obtenir quelques infos et je ne doute pas que Al ait réussi à en tirer à Junior en le titillant un peu.
- Vous devriez faire gaffe quand même de ne pas trop les chercher. Je n’aimerais pas apprendre votre mort à tous les deux dans l’écho de San Myshuno.

- Viens Luna, ne reste pas derrière. Je vais te présenter au comte et à Anastasia. Luna, voici le comte Straud.
- Enchantée.
- Et voici Anastasia.
- Bon … Bonjour. Alors c’est toi la … enfin la possible future femme de Charles ?
- Oui. Et toi, tu es la copine d’Albrecht, c’est ça ?
- Euh … Je crois qu’on peut dire ça maintenant.
- Tu as TROP de la chance. Qu’est-ce qu’il est mignon ! En plus, il est bien parti pour devenir aussi beau … enfin …

- Mais pourquoi tu rougis comme ça ?
- Ohlala, je suis désolée.
- Tu vois maintenant de quoi je voulais parler Meinhard … quand je t’ai dit d’y aller mollo …
- Je crois comprendre oui …
- Quoique, je me demande si on ne devrait pas demander à Al de ne pas être trop gentleman également … Vu que c’est ta version en plus jeune.

- Al m’avait bien prévenu de faire attention à tes charmes aussi.
- … parfois, j’ai envie de tuer mon fils ... Bientôt, il va me couper mes rencards sous le pied …
- Tu devrais plutôt voir ça comme des compliments.
- C’est toujours ça de pris, c’est sûr. Rassurez-vous les filles. Je suis séducteur, certes, mais j’ai des principes. Vous êtes largement trop jeunes.
- Donc, ce n’est pas pour nous séduire que tu nous emmènes en shopping.
- Non. C’est parce que j’adore ça, c’est tout. Et puis, laissez-moi m’amuser un peu. Pour une fois que je pourrai conseiller la gente féminine … D’ailleurs, au lieu de me vanner, va plutôt me chercher tes habits de la veille pour que je programme la machine à laver.
- D’accord, je fais ça tout de suite.

- Fiston, arrête ça tout de suite !
- Arrêter quoi ?
- Ce que tu viens de faire là.

- Mais je ne fais rien voyons.
- Tu as un peu remarqué les œillades que tu lui lances ?
- Ah ça … maintenant que j’ai remarqué que je fais de l’effet, ça va être difficile de ne pas en jouer. Oh et puis, laisse-moi m’amuser un peu.

- Tu me désespères !
- Mais ne t’inquiète pas. J’ai des principes quand même.
- Oui, mais je ne pense pas qu’Anastasia en ait elle.
- Hey, va plutôt enguirlander Charles qui n’a pas été fichu de la séduire surtout.
- Je pense qu’il est plutôt occupé sur ma fille à l’heure actuelle.
- Je crois bien aussi. C’est plutôt Lilith et Charles qu’on devrait marier. Tu ne penses pas que ce serait plus simple ?

- Pourquoi tu dis ça ? Charles et Lilith mariés ? Tu es sûr de toi ?
- Je les vois bien ensemble et sur la longue durée en tout cas. Mariés ou pas.
- Aïe. Ce n’est donc pas une amourette sans lendemain. Je vois déjà bien le drame que ça va engendrer quand Charles va mourir …
- N’y pense pas. Il a encore de longues années devant lui.
- Bon, j’ai des choses à faire. Je vais y aller. Anastasia, je te laisse entre de bonnes mains.
- Oh ça oui.
- Meinhard …
- Oh c’est bon. Tu m’as tendu une perche aussi.
- *soupir* A ce soir tout le monde.

- A ce soir Vladislaus.
- Et retiens ce que j’ai dit. Mollo !
- Mais oui, ohlala.

- Voilà, j’ai mis mes affaires dans la machine. Vivement que je les récupère.
- Euh … Parce que tu comptes remettre ça ?
- Oui pourquoi ?
- Il faut vraiment que je te trouve ton style aujourd’hui. Parce que cette robe, ce n’est plus possible.
- Tu n’aimes pas ce que tu portes ? Je trouve ça joli pourtant.
- C’est à Lilith. La vampire. Elle me l’a prêté, parce que je n’avais pas de vêtements.
- Ah. Maintenant que tu le dis. Je la vois bien là-dedans.

- Qu’est-ce que vous aimeriez faire ce matin les filles en attendant ?
- Je ne sais pas.
- J’avoue que sortir me ferait le plus grand bien. Il fait beau en plus.
- ça te dit de visiter Windenburg ?
- Oh oui.
- Après, on ira se manger un petit en-cas dans une super adresse. On y boit les meilleurs cafés de la ville. Et je ne vous parle même pas des viennoiseries … A tomber par terre. Allez, je vous emmène en voiture. On y va. Et ensuite, directement Magnolia Promenade.

Établissement scolaire Von Haunt, Windenburg

- Mais ma Mimi …
- Il n’y a pas de Mimi qui tienne ! Il est vraiment temps que tu fasses ton job d’ancêtre. Tu trouves normal que ce soit moi de rappeler à l’ordre le petit Al ?
- Le petit Al … Il n’est plus si petit que ça. Tu as vu comment il est grand maintenant ? Je n’ai jamais vu un homme aussi grand chez les Faust. On a toujours été plutôt petits.
- ça, je pense qu’il peut dire merci à Méphistophélès pour le côté grande perche. Les veilleurs ont toujours été plutôt grands et élancés. Quoiqu’il en soit, plus de Mimi et de câlins dans les jardins du domaine tant que tu ne veilleras pas sur eux.
- Mais mimi, tu fais ça tellement bien.
- *soupir* pourquoi tu ne vas pas plutôt te réincarner ? Tu serais plus utile qu’ici …

- D’ailleurs, va te rendre utile en réunissant nos amis. Vu le peu de temps que notre protégé a dormi cette nuit, il va avoir besoin d’énergie.
- Tout de suite. J’y cours ma douce.
- C’est cela. Pff, pourquoi je dois me le coltiner de l’autre côté celui-là. Le divorce post-mortem, c’est possible ?

- Ohoh … On dirait bien que mon arrière-arrière-petit fils va avoir des problèmes ce matin.

- Tu ne l’as vraiment pas vu Wolfgang ?
- Non.
- Mais c’est incroyable ! Il est passé où ? Mon père l’a dépassé avec la voiture tellement il est lambin pour marcher. On devrait le voir arriver normalement.
- Ou alors, il a été intelligent et il ne viendra pas en cours ce matin.
- Il a plutôt intérêt. Parce que cette fois-ci, ce n’est pas un séjour à l’hôpital que je lui réserve. Mais un aller simple pour les enfers.
- Je suis bien d’accord. Parce que s’il est encore vivant et qu’il cafte à ma mère, je suis bon pour la maison de correction cette fois-ci.
- Ne t’inquiète pas. Je compte bien l’éliminer pour de bon. Il ne manquera à personne de toute façon. Et comme ça, je pourrai enfin sortir avec Luna.

- Quel vilain personnage ce Huntington ! Comme ses parents … Et je ne parle même pas de cette graine de voyou de Wolfgang. Madame Munch doit être tellement triste d’avoir un fils pareil. Heureusement que les autres relèvent le niveau. Comme ça, tu veux tuer mon protégé … Pas touche à Faust le hanteur. Sinon, c’est toi qui risque un aller simple dans le bas astral. Pour la peine, toi, je te hante chez toi ce soir ! Ce qui me plaît moins, c’est que Al va devoir utiliser ses pouvoirs de veilleur pour passer sans encombre vu comment ils montent la garde juste devant l’école.

- Oh comme c’est mignon. Il m’attend avec Wolfgang Munch. Il n’avait pas mieux sérieusement ? Il faudra que je m’occupe de ce blond peroxydé également. Il mérite une bonne leçon pour le remettre dans le droit chemin. Bon, je crois que je n’ai pas le choix pour passer. Il n’y a personne alentour, c’est parfait.

- Personne dans les couloirs de l’école non plus. Ils sont tous en salle des profs. Je vais me téléporter vite-fait.

- Et voilà le travail. Ah, ça fait du bien d’utiliser mes pouvoirs. Ça faisait un moment que ça me démangeait. J'en ai marre de me brider comme ça. Ah, on dirait que mon ancêtre Bernard est dans le coin.

- Salut Bernie. Ça faisait longtemps.
- Al. Depuis quand tu utilises ta forme sombre pour te déplacer à l’école ?
- Depuis que des mecs veulent ma peau et m’attendent de pieds fermes devant le bâtiment.
- Je vois … Tu n’as pas pu t’empêcher de vanner Huntington je parie.
- Tout juste.
- Tu devrais arrêter …
- Crois-moi, c’est lui qui va bientôt arrêter. Je suis à deux doigts de m’amuser avec lui.
 Al, tu ne comptes pas le tuer ? Rassure-moi.
- C’est tentant, d’autant plus qu’il ne manquerait qu’à ses parents, et encore … Je vais juste l’envoyer en hôpital psychiatrique après ce que je lui aurai fait subir. Ça fait un moment que je prépare ma vengeance.

- J’aimerais être là pour voir ça.
- Ah … désolé d’écourter la conversation pépé Bernie, mais Madame Munch se ramène ici.
- J’ai compris. Je me sauve. Al ?
- Oui ?
- Vire-moi ta forme sombre par contre.
- T’inquiète … Va rejoindre Mimsy.

- Ma douce ? Tu as l’air soucieuse … Viens dans mes bras. Qu’est-ce qu’il se passe ?
- J’ai peur pour Al. Ce maudit John Huntington parlait de le tuer …
- Ne t’inquiète pas pour notre descendant. Tu sais qu’il a de longues années devant lui.
- J’ai surtout peur que notre petit Al tue à nouveau quelqu’un. Il a tellement souffert du regard des autres. Les êtres humains peuvent être si méchants … C’est triste.
- Malgré tout ça, Al est devenu un jeune homme qui croque la vie à pleines dents. Nous pouvons être fiers de Meinhard et lui.

- Ce n’est pas tout ça, mais on a du travail chéri.
- Oui. Tu prends quoi cette fois-ci ?
- Hmm … Les jardins. Histoire de choper des élèves qui sècheraient les cours.
- Je prends les salles de classe. Amuse-toi bien ma douce.
- Comme toujours.

- Bonjour Madame Munch. Vous allez bien par cette belle journée ensoleillée ?
- Bonjour Albrecht. Très bien merci. Tu ne devrais pas être dans les couloirs normalement.
- Je sais, mais mon père a pris congé aujourd’hui. Et il voulait que j’aille chercher un dossier important dans son bureau.
- Mais … Tu es tout seul ?
- Oui pourquoi ?
- J’avais l’impression de t’entendre parler à quelqu’un d’en bas.

- Je répétais mon texte pour ma prochaine répétition de théâtre.
- Tu joues quoi au festival cette année ?
- La leçon de Ionesco. J’ai le rôle du professeur.
- Je suis surprise. C’est un rôle assez lourd. Je ne t’imaginais pas jouer les meurtriers.
- Ah ça, c’est toute la beauté du théâtre. On peut être qui on veut sans qu’il y ait la moindre conséquence désastreuse.
- C’est sûr. J’irai certainement te voir. Tu joues tellement bien.
- Oh vous me faites un grand honneur Madame. D’ailleurs, vous êtes très en beauté dans votre robe aujourd’hui. Vous avez très bon goût !

- Merci c’est gentil.
- Oh mais c’est la vérité pure. Vos fils ne vous font jamais de compliments ?
- Pas vraiment … Ils préfèrent pointer du doigt la laideur de leur mère.
- ça, c’est parce qu’ils ne voient pas les trésors que vous avez en vous.
- Charmeur … comme ton père …
- Moi charmeur ? Mais non ...
- Dis-moi … tu ne tenterais pas de m’amadouer par hasard ?

- Voyons madame Munch. Depuis le temps, vous savez bien que je ne ferais jamais ça. Je suis un ange incarné.

Appartement de Charles Beaumont, Quartier des Arts, San Myshuno

- Oh mais qui voilà. Bonjour vampirette.
- Comment tu as su que c’était moi ?
- J’ai senti ton énergie.
- ça aurait très bien pu être Caleb ou père …
- Ah non, impossible. Il y a des nuances entre vous, subtiles certes, mais elles sont bien là.
- Et c’est quoi ma subtilité ? Qu’on rigole …

- Euh … Vu ton regard assassin, je crois que je vais la boucler pour une fois.
- Tu ferais mieux oui. Je suis particulièrement remontée.
- Pourquoi ? Ah je t’assure que je n’ai rien fait avec Blondie.
- Non ce n’est pas pour ça.
- Euh pourquoi alors ?
- Comme j’ai pompé dans mon énergie et que je n’ai pas pris la peine d’aller me nourrir, j’ai dû quitter ma forme de colombe et prendre les transports en commun pour venir jusqu’à chez toi sous peine de reprendre ma forme normale en plein vol …
- Ah … C’est sympa pourtant de prendre le métro.
- Sympa ? Tous les mecs lourdauds du coin se sont donnés rendez-vous oui ! J’ai dû envoyer bouler deux ou trois mecs collants. Les femmes doivent souvent avoir affaire à ça ?
- Oui, malheureusement.

- Tu n’as pas été trop dure avec eux j’espère ?
- Juste deux ou trois côtes fêlées.  Je suis restée gentille. Au moins, ils y réfléchiront à deux fois avant de recommencer.
- Comme tu es dure. Tu ne peux pas leur en vouloir. Tu es tellement belle qu’ils ont dû avoir le cerveau complètement retourné. Et puis, ce n’est pas comme si tu n’avais pas l’habitude des lourdauds.
- Ah ça … Je ne te le fais pas dire.
- ça va, c’est bon … Je sais que je suis lourd parfois.
- Je ne parlais pas de toi. Mais de ton grand-père … Lucien …

- Pépé Lulu ? Tu es sérieuse là ?
- J’ai l’air de rire ?
- Ah la vache. Mais combien de Beaumont t’ont draguée au juste ?
- Figure-toi qu’en plus d’un demi-millénaire d’existence, je ne les compte plus. J’ai fini par me résigner à être abonnée …
- Hmm … et tu es sorti avec combien d’entre-eux ?
- Aucun. Tu es le premier que j’ai embrassé. Non, ne te vante surtout pas ! Sinon, je repars !

- Tu fais ce que tu veux. Mais je pense que tu seras mieux avec moi plutôt qu’avec les lourdauds du métro.
- Dis comme ça …
- Tu restes alors ?
- J’en avais bien l’intention. Même si j’aurais mieux fait de ne pas venir dans l’état où je suis.

- Quel état ?
- Je me suis trop dépensée avec mes pouvoirs. Du coup … j’ai un peu les crocs …
- Ah … Tu ne pouvais pas te faire les crocs sur un gros lourdaud plutôt ?
- Tu n’y penses pas ! Je ne me nourris pas sur n’importe qui.
- Bien que l’idée que tu me mordilles le cou me titille, je tiens à mon sang quand même.
- Ne t’inquiète pas. Ça ne risque pas. Bon, je vais me changer pour méditer. Une petite connexion à la terre et je devrais être requinquée en énergie.

- Comment ça « te changer » ? Je te préviens. Si tu te mets en petite tenue devant moi, je te saute dessus ! Vampire ou pas !
- Au risque que je te fêle une côte ?
- Je suis prêt à risquer un bras cassé rien que pour pouvoir te toucher, tu penses.
- T’inquiète. J’ai tout prévu. J’ai laissé ma tenue de détente, un pyjama, ma brosse à dents, …

- Quoi ?!? Tu as laissé des affaires à toi ici ?
- Oui. Pendant que tu ramais pour m’avoir, j’ai pu tranquillement m’installer chez toi sans que tu le voies.
- Ah mais ça ne va pas être possible ça !
- Pourquoi ? Je suis tout le temps ici avec toi de toute façon. On peut déjà dire qu’on vit en quelque sorte ensemble depuis des années.
- Oui … mais … rhaaaa ! Toi ! Je vais jeter tes affaires par la fenêtre, je te préviens.

- Tu sais que tu es encore plus beau quand tu t’énerves.
- Ah bon ? Tu me trouves beau ?
- Ah ça oui. Pas que ce soit ça qui m’intéresse chez toi, mais on va dire que ça ne gâche rien.
- Et c’est quoi qui t’intéresse chez moi ?
- Tu es cultivé, intelligent, avisé, sensible, …

- Moi sensible ? Certainement pas !
- Tu ne vas pas commencer à faire ton Beaumont … Admets-le que tu es sensible.
- Certainement pas.
- … Tu as vraiment sale caractère. Dire que c’est ça que j’aime chez toi aussi.
- C’est bien. Tu aimes mes défauts.
- Oui, mais à petites doses.

- Je suis souvent trop fier pour l’admettre … mais oui, je suis sensible. Et c’est peut-être ça qui m’a fait prendre une décision importante.
- Quelle décision ?
- ça tombe bien que tu passes, parce que j’avais besoin de ton avis et de ton appui avant de la prendre.

- Ne te méprends pas sur ce que je vais te dire. Avant, il faut que tu saches que … Je ne sais pas comment dire ça …
- Sois franc. Ça marche plutôt bien chez toi.
- Je ne sais pas exprimer des sentiments mais tu es très importante pour moi. Au point que ça fait des mois que je n’ai pu toucher une autre femme.
- Et ce suçon dans le cou alors ?
- J’ai essayé mais je n’ai pas pu. Parce que je pensais tout le temps à toi.
- C’est vrai ?
- Bien sûr. Tu sais bien, depuis le temps, que je ne mens jamais. Lilith … J’ai …

- Non, ne dit rien … Tu vas épouser Anastasia, c’est ça ?
- Oui, mais pas pour les raisons que tu crois. Ce serait juste un mariage de convenance. Je ne compte pas la toucher.
- De convenance ? Je ne te suis pas.
- Hier, je suis passé la voir dans la chambre d’invités, parce que … bah tu sais comment je suis. J’ai réussi à la faire pleurer. Et j’ai remarqué qu’elle avait des bleus sur le corps. Lilith … Si elle retourne là-bas, tu sais ce qui l’attend …
- Oui … Sans compter que son avenir serait plutôt noir même sans ça.
- Je ne peux pas laisser faire ça. Ma maman serait extrêmement déçue de moi. Si Anastasia dit oui, on fera ce mariage, mais uniquement parce que c’est le moyen le plus rapide et facile pour avoir son visa. Je m’arrangerai avec mon père pour qu’elle puisse faire de bonnes études si elle le veut et puis, une fois qu’elle aura la nationalité, on divorcera.
- Ah …
- Je l’ai vue à l’œuvre cette nuit. Elle a un pouvoir très utile. On a besoin d’elle avec nous.
- Je comprends.
- ça ne change rien entre nous tu sais. Même si je comprendrais que tu préfères ne pas te lancer dans une relation avec un homme qui va se marier … Par l’univers, je déteste ce mot !

- Ta maman serait tellement fière de toi. Et moi aussi d’ailleurs.
- Tu ne m’en veux pas de t’infliger ça ?
- Non … Parfois, il faut savoir faire des sacrifices.
- Euh … soyons clair. Je ne sacrifie pas notre relation. Enfin … Si tu veux bien moi.

- Bien sûr que je veux bien de toi.
- Elizabeth ?
- Oui ?
- Tu promets d’être gentille avec Blondie s’il te plaît. Quand j’ai parlé avec elle, elle avait l’air d’avoir plutôt peur de toi.
- Il faut dire que je n’ai pas vraiment vu son arrivée d’un très bon œil … C’est promis.
- Elle va avoir besoin d’amis ici. Et tu es mieux placée que moi pour les relations sociales. Tu sais bien que les gens et moi …
- Arrête de faire ton asocial un peu. Tu vas finir par ressembler à ton père et grand-père …
- Je sais. Ça fait peur hein …

- Si je t’avais dit que je refusais ce mariage, tu aurais fait quoi Charles ?
- J’aurais fait une croix dessus et j’aurais trouvé un autre moyen de la faire rester avec nous.
- Mon avis t’importe tant que ça ?
- Oui.
- Hmm … pour quelqu’un qui n’a jamais eu de relations sérieuses, je trouve que tu ne t’en sors pas si mal. J’ai bien fait de me laisser séduire finalement.

- Houla, ça fait bizarre.
- Déçu ?
- Non du tout, mais embrasser un vampire, c’est un peu particulier.
- Je sais … les canines gênent …
- Non du tout. J’ai bien envie de jouer avec.
- Pas trop, parce que si tu t’ouvres la langue et que tu saignes, ça risque d’être un peu problématique.
- Mais non. Je te fais confiance.

- Lilith … Tu m’emmènes où comme ça ?
- Dans ta chambre.
- Non, c’est vrai ?
- Oui … Je crois que je vais m’offrir une bonne séance de 'yoga' avant ma méditation.

 
LadySquirrel
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C'était l'épisode coquinou. [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557
Non en vrai je l'ai beaucoup plus apprécié que le précèdent, j'aime bien aussi voir plus de personnages à l'oeuvre. J'aime toujours autant les interactions entre les personnages, je trouve d'ailleurs la décision de Charles à la fin très généreuse, je pensais pas qu'il allait faire ça mais au final ce doit être la meilleure alternative. Smile

 
Choute974
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Localisation : Chez mon chat
 

Anastasia a des papillons dans le ventre ! [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557
Je trouve Sonia très jolie !
J'ai hâte d'être à cette réunion.
La décision de Charles est honorable et généreuse effectivement !

 
Little_Lams
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Membre ayant créé le sujet
 

Lady, ils sont tout le temps coquinou mes sorciers [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557 Sinon oui, Charlie a mauvais caractère, mais c'est un sensible au grand coeur, mais chut ... il ne faut pas le dire, sinon il va se fâcher.

Choute j'ai eu l'idée de ce petit crush d'Anastasia envers Méni, parce que ... lors d'une session screen, on a frôlé la barre rose entre les deux. Ils commençaient à se draguer. Et anecdote : Caleb et Anastasia n'arrêtent pas de s'envoyer des textos pour s'inviter au resto, en boîte, aux falaises, ... LA jolie blonde a du succès.

Episode 15 Une ombre plane :
Maison des Lewis, WillowCreek

- Voilà mon poussin. Tu vas venir dehors avec maman pendant que je suis occupée. Moi, je jardine pour avoir pleins de fruits et légumes frais. Et toi, tu joues avec tes cubes. D’accord ?

- Dadada !
- On va dire que c’est un oui. Qu’est-ce que tu es grand mon ange. J’en oublie que tu as seulement un an, tellement tu es haut et fort déjà.

- ça va Agnès ?
- J’ai juste envie de vomir mes tripes.
- Mais qu’est-ce que … ?
- Bonjour Vivian.

- Bonjour Agnès. Je mentirais en disant que je n’ai pas eu peur en vous voyant apparaître.
- Désolée. Dans la précipitation, j’ai oublié de te prévenir par téléphone.
- Qui est ton ami ? Je ne savais pas qu’on avait un autre vampire originel dans la région à part Vladislaus.
- Je te présente Vlad Tepes.
- Ou Dracula, pour les intimes.

- Comme LE Dracula du roman de Bram Stocker ?
- Le seul et l’unique.
- Ne commence pas à te vanter s’il te plaît.
- Il est sérieux ?
- Très sérieux Vivian.

- Vous croyez qu’il l’a pondu comment son roman l’ami Bram ?
- Tout est vrai là-dedans ?
- Presque. J’ai suggéré à l’auteur de me faire mourir dans le roman. Un petit cadeau d'adieu pour mon cher copain de jeu Abraham Van Hellsing. Ce pauvre vieux n’a jamais réussi à me tuer. Ni aucun autre chasseur de vampire d’ailleurs.
- Et voilà qu’il se vante à nouveau.
- Je ne me vante pas. Depuis le temps, ils devraient savoir qu’on ne tue pas un vampire originel. Sinon, ça ferait un moment que Vladislaus et Caïn seraient morts.
- Caïn ? Comme celui de la Bible ?
- Elle ignore tout de l'histoire des immortels et des éveillés ?
- Vivian est éveillée depuis maintenant deux ans. Vladislaus a dit qu’il fallait y aller doucement avec les informations.
- Mon confrère originel et moi, on va avoir une petite conversation. Il attend que vous vous fassiez tous tuer pour tout vous dire ?
- Nous sommes en paix avec l’ordre.
- Si vous voulez un conseil d’ami, TOUJOURS vous méfier de vos ennemis. Il vaut toujours mieux avoir un coup d'avance sur eux.

- Je suppose que tu n’es pas venue à l’improviste pour me présenter ce vampire célèbre.
- Tu as lu les infos ce matin ?
- Non. Avec le petit, je n’ai pas eu un moment à moi.
- Si j’étais toi, j’irais m’asseoir.
- Pourquoi ?
- Jacques Villareal a été assassiné hier après-midi.

- Assassiné ?
- Là où ça sent mauvais pour nous, c’est qu’ils disent que le massacre a été fait « par une bête sauvage ». Autrement dit, …
- C’est certainement une goule qui a fait le coup. Malgré la super lune, aucun lycan n’aurait pu muter pour infliger ça en plein après-midi. Et aucun vampire ne dévore la chair des victimes.
- Ô mon dieu.
- Encore catholique malgré l’éveil ?
- Je ne vois pas ce que ça peut faire Vlad.
- Tu sais ce que je pense de ces bénis oui oui qui ont fomenté des croisades, pillé des villes et abusé de femmes pour la gloire de Dieu.

- C’est horrible.
- Je suis bien d’accord. Jacques Villareal était un homme de bien. Assez en tout cas pour nous retirer toutes les chaînes qui nous retiennent.
- Elles vous retiennent parce que vous le voulez bien. Quoi ? Ce n’est pas vrai peut-être ? Rebellez-vous, qu’on rigole un peu. Vous ne vous ennuyez pas à force de brider vos pouvoirs comme ça ?
- Horriblement. Bref … Vivian, on aimerait t’emmener avec nous à une réunion chez le comte à Forgotten Hollow en fin d'après-midi.

- ça ne va pas être possible. Je n’ai personne pour garder Eric.
- Tu peux l’emmener. Vladislaus aime les enfants.
- Il est hors de question que mon fils côtoie des vampires. Je le trouve bien trop jeune encore.
- Je t’assure que Vladislaus et moi-même ne mangeons pas les petits enfants.
- Je ne suis pas certaine que ton commentaire la rassure.
- Et si on te trouve quelqu’un pour le garder ?

- Tu penses à qui ?
- A Gunther.
- Tu n’y penses pas ! Il ne sait pas s’occuper d’un gamin !
- Il a un enfant non ?
- Il s’est intéressé à Vladimir à partir du moment où il savait compter et lire !
- Sinon, on demande à Cornélia. Vladimir et toi suffisez amplement pour représenter les Gothik.

- *soupir* On va faire comme ça.
- Mon cœur, tu resteras sage avec Cornélia, pas vrai ?
- Da !
- Vlad passera te chercher tout à l’heure alors.
- En attendant, mes salutations à votre mari.
- Mon mari ? Je ne suis pas mariée.
- Je sens une autre odeur que la vôtre et celle de votre fils ici. Un amant ?

- Super la technique de drague Vlad …
- Je suis sérieux Agnès. Il y a une empreinte masculine ici.
- Je vis pourtant seule avec mon fils.
- On dirait bien que l’ordre est passé faire une petite fouille ici.
- Mais c’est impossible. Nous avons caché l'éveil des Galantome et de Vivian.
- Il faut croire qu’ils sont bien au courant de leur existence.
- Villareal assassiné … Et puis, nous mis sous surveillance … Mais que mijote l’ordre ?
- Ma visite sur le continent arrive vraiment à point nommé. Je crois que vous allez avoir besoin de mes services.

Villa des Huntington, Windenburg

- Veuillez vous installer dans le salon privé. Nous serons plus tranquille et à l’abri des oreilles indiscrètes.

- Mes chers confrères, je vous souhaite la bienvenue chez nous pour cette première réunion.
- Si je puis me permettre Audrey … Que fait Victor Chandor ici ?
- Une chose à fois Nancy. S’il est présent, c’est que John et moi, nous avons nos raisons.
- Pourquoi ce n’est pas ton mari qui prend la parole ? C’est lui le président.

- Tu vas la fermer un peu et laisser parler Audrey ?
- Je te ne permets pas !
- Si tu ne la boucles pas de suite, tu peux faire une croix sur mon petit cosmétique miracle, c’est clair ?
- Dis comme ça … D’accord, je me tais.

- C’est bon Lily. Je vais répondre à Nancy. Elle a le droit de se poser la question.
- Et toc !
- Nous avons décidé ma femme et moi de présider à deux. Ma douce femme est bien plus éloquente et diplomate que moi.
- Alors pourquoi ce n’est pas Audrey qui s’est présentée face à Jacques ?
- Vous n’y pensez pas Lily ! Il n’y a jamais eu que des hommes à la tête d’une antenne de l’ordre.
- Bande de machistes. Un peu de changement ne ferait pas de mal.

- Croyez-moi. Le changement est déjà en marche avec moi à la présidence.
- Vous rigolez John ? C’était prévu depuis un moment. Jacques commençait à devenir un danger pour l’ordre.

- D’ailleurs, pourquoi vous nous l’avez assassiné maintenant ? C'était prévu que John soit élu. Nous nous étions mis d’accord. Quelle boucherie en plus. J’ai surtout de la peine pour Pétunia et Hugo. Vous nous avez fait quoi là ?
- Disons que Pétunia et Hugo font partie des dommages collatéraux. Nous avons eu quelques soucis avec notre « mercenaire ». Nous pouvons dire d’ailleurs merci à Lily et à ses travaux. C’est grâce à elle que nous avons mis en place ce plan de génie.
- Alors comme ça tu crées des chimères dans ton labo ? Je savais bien que tu étais dangereuse.
- Audrey … On est vraiment obligé de parler de ça maintenant ?
- Je pense que c’est le bon moment. Lily, je te laisse expliquer la nature de tes travaux secrets.

- Vous savez tous que nous sommes en paix, pour le moment, avec la communauté surnaturelle par faute de moyens pour les anéantir.
- C’est sûr que depuis la nuit des temps, le nombre de victimes de notre côté est bien plus élevé que le leur.
- Avec l’avènement de la science et des siècles de recherche, je vous annonce que nous avons enfin des solutions pour nous débarrasser de ces gêneurs. Notamment grâce au sang de vampire.
- Moi qui croyais que tu ne t’occupais que de nous faire des cosmétiques et des potions pour nous faire rester jeunes et vivre plus longtemps.
- Tu crois vraiment que je suis SI superficielle ?
- Tu l’as eu comment ce sang de vampire ? Je me le suis toujours demandée.

- Grâce à un vampire originel que nous avons neutralisé il y a des siècles.
- Euh là, je ne vous suis pas.
- Nancy, il serait vraiment temps que tu révises tes classiques. En 1614, des chasseurs de vampire avaient réussi à affaiblir suffisamment Erzébeth Bathory pour l’emmurer vivante.
- Je connais « mes classiques » merci. C’est d’ailleurs suite à son emprisonnement que nous avons dû faire un traité de paix avec tous ces envoyés du diable pour éviter que Dracula et Vladislaus ne nous tuent tout le monde suite à la neutralisation de leur amie. Mais quel rapport avec les travaux de Lily ?
- Nous avons sorti Bathory de sa prison il y a quelques années.
- Vous êtes FOUS ou quoi ? Elle va tous nous tuer pour ce que nous lui avons infligé.
- Pas d’inquiétude. Elle restera en hibernation tant que nous ne lui donnerons pas du sang.

- Elle est vulnérable. Pourquoi vous ne la brûlez pas tout simplement ?
- Nous avons essayé figurez-vous. C’est impossible. Elle se régénère bien trop vite, même affaiblie. Je crains que nous n’ayons vraiment aucun recours pour tuer un originel, à moins de le faire exploser avec une bombe atomique.
- Et puis vous n’y pensez pas Victor !
- Hein ? J’ai dit quoi encore ?
- Non pas vous Chandor ! Je parlais à mon voisin monsieur Feng. Vous savez ce que ce vicieux de Dracula va nous faire s’il apprend qu’on a tué son amie ?
- Moi ce qui me fait peur, c’est ce que Vladislaus et lui vont nous faire quand ils vont apprendre qu’on a sorti Bathory de sa prison et qu’on l’exploite. Nous avons rompu le traité.
- Geoffrey, vous êtes un trouillard ! Que voulez-vous qu’ils nous fassent ?
- Nous vider de notre sang déjà ...

- Croyez-moi. Si ce n’est pas nous qui l’avions fait, Dracula se serait chargé de la libérer. Ça fait un moment qu’il tente de rallier à sa cause la communauté surnaturelle pour récupérer son amie. Heureusement pour nous, la chasse aux sorcières a laissé des stigmates et les éveillés ne sont pas prêts à se sacrifier pour sortir un seul petit vampire de sa prison.
- Vous l’exploitez comment notre comtesse sanglante ?
- Nous avons prélevé un échantillon de son sang. Nous l’avons mélangé à celui d’un cobaye consentant pour créer un vampire majeur. Qui a lui-même créé un vampire mineur. Grâce au sang de ce dernier, nous avons réussi à créer notre première arme.
- Laquelle ?

- En mélangeant le sang de ce vampire à celui d’une personne spécifique, nous sommes maintenant en mesure de synthétiser un sérum pour créer une goule. Le seul problème étant qu’il faut choisir nos chairs à canon si je puis dire. Je n’ai pas encore réussi à faire un sérum universel. Nous avons testé le même sérum à la fois à celui qui a donné son sang et à ceux qui ne l’ont pas fait. Le premier a été transformé en goule, les autres ont juste reçu plus de force, une capacité de régénération temporaire, comme nous lorsque nous buvons du sang de vampire pour rester jeune.
- Une goule ? Vous êtes sérieux ? En quoi cela peut nous être utile ?
- Figurez-vous que, contrairement à un vampire de haut rang, les goules sont malléables et reconnaissent comme maître la première personne qu’ils voient lors de leur mutation. John a ainsi pu contrôler celle qui a tué Jacques.

- Tu l’as tellement bien contrôlée qu’elle a tué également Pétunia, Hugo et tous les domestiques.
- Tu fais un bien piètre maître John.
- Marrez-vous. Une goule est très vorace. C’était ça ou c’était moi qui finissais en pâtée pour chat.

- ça ne répond toujours pas à ma question initiale. Pourquoi vous nous l’avez tué maintenant ? C’était prévu qu’on s’en débarrasse discrètement dans quelques mois grâce à Geoffrey qui le suivait pour ses problèmes de cœur. Une petite crise cardiaque provoquée par une erreur de médication et le tour était joué.
- Elle est vraiment abrutie celle-là. Audrey, fais quelque chose ou je la jette dans la mer sans bouée de sauvetage.
- Ne lui en veux pas Lily. Elle est blonde.
- Hey ! Je dirige une entreprise et ça demande de la jugeote figurez-vous.
- Eh bien utilise ta jugeote de PDG pour deviner ce que nous avons derrière la tête.
- Désolée, mais ça me paraît bien obscur.
- Tu lui expliques ? Parce que moi, je ne vais pas avoir la patience.

- Grâce à cet incident, il est évident que la maison mère ne pourra pas nous faire porter le chapeau, suite à l’enquête interne. Après expertise, ils remarqueront que c’est une goule qui a fait ça et ça incriminera directement notre petit groupe dirigé par le comte Vladislaus.
- Et comment on va prouver que ce sont eux qui ont créé cette goule ? Je serais curieuse de le savoir. Elle se trouve où d’ailleurs ?
- Victor ?
- Oui ?
- Non pas vous ! Je parlais de Chandor …

- Pendant notre petit nettoyage dans la maison des Villareal avec l’aide de certains membres de la police à notre botte, nous avons dû déguerpir plus tôt que prévu car la goule était encore dans les parages.
- Vous voulez dire que MA création se promène en ce moment-même à Windenburg ? Elle va tuer le premier passant à sa portée !
- C’est un peu le but. Avec un incident pareil, les autres antennes d’Oméga, favorables aux sorciers et nos chers immortels, ne pourront que se rendre à l’évidence qu’ils se font duper. Et ils se rangeront de notre côté.
- Et pour arriver à quoi au juste ?
- Pour que la maison mère, sous la pression de toutes les antennes de par le monde, ne rompe enfin ce traité ridicule et que nous puissions supprimer ces aberrations comme nous le souhaitons. Pour la gloire de Dieu.

- Je suis sceptique. Vous vous rendez compte que nous avons les sorciers les plus dangereux du continent, voire même du monde, sous notre juridiction ? Moi je dis que ça sent très mauvais ce que vous complotez. ça va mal se terminer pour nous.
- Vous exagérez Nancy. A part Muraad Massouf et les Beaumont, les autres sont quantités négligeables.
- Vous oubliez les Gothik ! Agnès Ladentelle pourrait tous nous tuer rien qu’en étant avec nous dans la même pièce. Vous faites ce que vous voulez, mais ce sera sans nous.
- Soit vous êtes avec nous Nancy et Geoffrey. Soit vous êtes contre nous.
- Oui, mon mari et moi, nous sommes coincés en gros.
- Super … Je suis ravi de savoir que je vais mourir prématurément.
- Bien sûr que non Geoffrey. Tu vivras plus longtemps si ce sont les sorciers qui s’occupent de toi. Si tu quittes l’ordre par contre, je me verrais dans l’obligation de te supprimer de suite.
- Charmant, vraiment.
- Vous savez créer une goule. Et après ? Il nous faut des armes efficaces pour contrer les sorciers et ce n’est pas avec le niveau actuel de nos exorcistes et des chasseurs de vampire qui ne servent à rien depuis des lustres que nous allons pouvoir attaquer.
- Je parle de mes autres travaux en cours ou … ?
- Non Lily. J’aimerais que tu les gardes secret. Il faut que nous testions ça avant de pouvoir en faire bon usage. Nous avons aussi du nouveau pour nos exorcistes. Chandor ?

- Après l’échec cuisant chez les Faust hier soir, nous avons décidé de compléter leur formation magique. Il faut se rendre à l’évidence. Les prières ne nous servent à rien contre la magie démoniaque.
- Vous allez faire quoi de nos prêtres exactement ? Les transformer en goule-sorcier ?
- Nous avons décidé de leur apprendre la goétie.
- Vous allez dire que je fais ma blonde, mais je ne sais pas ce que c’est.
- La goétie est l’art qui permet, entre-autre, d’évoquer les démons.

- Vous êtes devenus complètement tarés ! Après les goules, les démons maintenant. Et après, vous allez faire quoi ? Créer des zombies ?
- Euh, en parlant de ça …
- Oh non Lily, dis-moi que c’est une blague s’il te plaît.
- Rassure-toi. Pour le moment, toutes mes expériences en la matière ont été un échec cuisant. Mais je compte bien réussir !
- Vous vous rendez compte de ce que vous faites là ? On devient pire que les éveillés et les vampires !

- Comme je le disais à John, ce n’est pas très catholique. Je te l’accorde. Mais il est temps que nous combattions à armes égales.
- Ce n’est pas égal Audrey. Tu sais très bien que le traité de paix stipule qu’aucun éveillé ne peut évoquer des démons, ni signer le moindre pacte qui le rendrait plus fort que la normale. Et ce depuis 1632 ! Sans compter que les démons travaillent dans l’intérêt des éveillés en temps normal. Ce sont leurs guides.
- S’ils sont contraints, ils ne pourront que travailler dans notre sens.
- Mais à quel prix ?
- Celui de la vie de nos exorcistes. Des dommages collatéraux en quelque sorte.
- Avec le coup de la goule et des démons, ainsi que l’exploitation de Bathory, vous avez déjà rompu trois règles du traité. Nous sommes censé être les gentils je vous signale.
- Mais nous le sommes. C’est juste que tous les moyens sont bons pour œuvrer pour la gloire de Dieu.
- Vous avez d’autres trucs à m’annoncer pour m’achever, avant que je ne retourne travailler ?

- Disons que le dernier point à aborder est plutôt délicat. John ?
- Il concerne Luna, la fille de Jacques.
- Vous oubliez Max aussi. Il a survécu au massacre. Une chance que ces petits n’étaient pas là-bas et qu’ils n’ont rien vu surtout.
- Max n’est pas un problème. Nous l’avons sous notre contrôle. Il sera bientôt acquis à notre cause. Par contre, sa sœur aînée est malheureusement passée du côté du mal.
- Comment ça ?
- Elle est en ce moment chez les Faust et elle ne veut pas partir de là-bas. J’ai eu du mal à comprendre son choix, jusqu’à ce que Victor Chandor, notre homme de main ici présent, ne tombe sur des preuves accablantes.
- Lesquelles ?
- Luna a malheureusement été corrompue par son petit ami. Elle étudie la magie.
- Son petit ami ? Qui ça ?
- Il s’avère que mademoiselle Villareal a préféré sortir avec le jeune Albrecht Faust plutôt qu’avec notre magnifique fils Junior.
- (chuchote) comme je la comprends …
- Tu disais Lily ?
- Hmm, je disais juste que … c’est « horrible ». Comment a-t-elle pu oser faire ça ! John Junior est tellement …
- Lily, arrête de t’enfoncer s’il te plaît.

- On fait quoi pour la petite du coup ?
- On va déjà utiliser ce que nous savons pour tourner Max contre sa sœur. Nous lui ferons croire que sa sœur est devenue une éveillée et qu’elle s’est détournée de sa famille. Voire lui faire porter le chapeau de l’assassinat. Elle a un alibi tout trouvé : pouvoir enfin vivre son amour avec son sorcier au grand jour. Papa ne sera plus là pour le lui interdire.
- Quel plan machiavélique. Je suppose que c’est Audrey qui l’a mis sur pied.
- Oui Geoffrey, pourquoi ?
- Une intuition. Et après ?
- On enlève Luna pour obtenir des informations sur ses amis sorciers et on la supprime définitivement.
- Je refuse de tuer une gamine de 15 ans. Autant l'emprisonner en attendant de lui faire revenir la raison.
- Pour que son petit ami monte une expédition pour venir la rechercher ? Certainement pas. On la lui rendra, mais les pieds devant. Si ça ne tenait qu’à moi, je la ferais déjà tuer elle et les deux Faust pour les affronts qu’ils nous ont fait à John Junior et moi ce matin. Mais Audrey ne veut pas.
- Tu t’en tiens au plan initial ! Ne va pas nous mettre tout en l’air à cause de ton impulsivité. Tu en as déjà assez fait comme ça ce matin !

- Tu as encore gaffé je parie.
- Mon mari a lâché, sous la provocation, que nous faisions surveiller leur maison. Meinhard est un homme intelligent. Il en a donc certainement déduit que nous avions fait surveiller tout le monde.
- Bravo John. Maintenant, ils savent que nous les espionnons. Ils vont certainement se mettre à protéger plus étroitement les nouveaux éveillés de leur groupe.
- A l’heure actuelle, je pense qu’ils croient uniquement John responsable des manigances.
- J’ai fait de mon mieux pour le lui faire croire en tout cas.
- Je pense que nous nous sommes tout dits pour aujourd’hui. Nous avons tous nos obligations. Je ne vous retiens pas plus longtemps.

- Victor ? Je peux vous parler en privé deux minutes ?
- A quel propos ?
- Tu te souviens de ma dispute avec ma bonne hier soir. Figure-toi qu’elle a osé m’envoyer par e-mail une copie de sa lettre de démission.
- Tu veux que je la fasse changer d’avis ?

- Non. J’aimerais que tu me la fasses disparaître elle et son fils. Discrètement s’entend.
- Tout de suite ?
- Non, ce serait trop gros. La police ferait le lien avec nous et on ne s’en sortira pas indéfiniment avec les pots de vin. Non … Attendons un peu qu’elle ait retrouvé un travail et qu’elle soit plongée à nouveau dans le flot de sa vie médiocre pour l’attaquer. Et Victor ?
- Oui ?
- Sois créatif. Je veux qu’elle paie l’affront qu’elle m’a fait au centuple.

 
LadySquirrel
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Moi aussi je croyais que le coup de la présence masculine c'était un plan de drague pété de Dracula. [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 1491891232
Du coup j'ai bien envie de voir la comtesse sanglante un de ces quatre pour voir comment tu tourneras le personnage.

 
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Héhé, ça aurait pu, mais Vivian n'est pas le genre de Dracula [En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 2620358557 La comtesse sanglante sera intégrée, mais pas avant un bon moment. J'ai écris les trames jusqu'à l'épisode 40 et elle n'y était pas encore, mais c'est un peu après.

Episode 16 Intuition :
Appartement de Charles Beaumont, Quartier des arts, San Myshuno

- Ah une bonne douche froide, ça fait du bien par cette chaleur. Quoique, j’aurais dû attendre pour la prendre. Je vais de nouveau coller avant de partir chez tonton Vlad. Enfin … C’était ça ou je sautais sur Lilith pour un troisième round alors qu’elle médite. Je parie que même en jogging informe, elle serait encore trop désirable.

- Bon, c’est bien MA brosse à dents ? Dire qu’elle a osé installer toutes ses affaires et que je n’ai rien vu venir. Sur ce coup-là, je n’ai pas du tout été clairvoyant. Parce qu’il y a vraiment la totale. Maquillage, produits de beauté, vêtements, livres, ... Charlie, tu te ramollis mon gars. Ta vie de célibataire endurci vient d’être réduite en bouillie. Elle est vraiment plus intelligente que moi, faut que je m’y fasse.

- Bon, ce n’est pas tout ça, mais il faut que je réfléchisse. Maintenant que j’ai trouvé une solution pour Anastasia, il faut que je trouve comment parler à mon père sans que ça finisse en pugilat. Il faut que j’arrive à le convaincre de prendre Anastasia au domaine. Elle ne va pas rester éternellement avec tonton Vlad. Sinon, elle va finir par nous faire une déprime. Je vais jouer sur l’atout « Honorine » ce soir. La connaissant, elle va ADORER jouer les mamys avec Blondie et en plus, elle sera contente d’avoir de la compagnie. Depuis que je suis parti, elle doit bien s’ennuyer sans personne pour lui tenir la conversation. Parce que ce n’est pas avec mon père qu’elle va se marrer. Je parie qu’il doit lui parler tout le temps de son boulot. Enfin, s’il parle … Renfermé comme il est. Après ça, il faut que j’enquête à ma manière sur la mort du père de Luna. Je crois que ça sera ma première action en tant que chef du groupe. Ça me fait bizarre de dire ça. J’ai comme l’impression que notre maître vampire m’a refilé un beau cadeau empoisonné. Faites que je ne devienne pas comme mon père et pépé Lulu.

- Une chance que tu ne risques pas de mourir sous le soleil comme les vampires de cinéma. Ça fait bien une heure que tu médites en plein cagnard.

- Tant que ça ?
- J’aurais mieux fait de fermer ma grande gueule. Je t’ai déconcentrée.
- Non. J’avais fini.
- Tu devais vraiment avoir les crocs. Je comprends mieux pourquoi tu as failli m’attaquer tout à l’heure.
- Désolée …
- Tu devrais plutôt t’excuser de ne pas l’avoir fait. Ça ne m’aurait pas déplu. Je suis curieux de savoir ce que ça fait.
- Ne dis pas de bêtises. Si je me nourris sur toi, tu es un homme mort. L’attrait du sang d’un éveillé est bien trop fort pour nous les vampires. Il y a de grandes chances pour que je te vide complètement.
- ça vous rend plus fort qu’en temps normal ?
- Je ne pourrais pas te dire. Je me suis toujours retenue de mordre un éveillé.

- Aucun de vous trois n’a jamais testé ?
- Si. Père a bu le sang d’un éveillé une seule fois. La personne en est morte. C’était lorsqu’il était sorti de son hibernation.
- En même temps, il devait avoir un gros besoin de sang frais après des siècles de sommeil.
- Si tu veux savoir si nos pouvoirs sont boostés, c’est à lui qu’il faut demander. Il pourra mieux te répondre que moi.
- J’y penserai. Mais j’ai peur qu’il interprète mal ma question.
- C’est-à-dire ?
- Je ne voudrais pas qu’il pense que je veux devenir un vampire.
- C’est le cas ?
- Certainement pas. Ma propre vie de mortel m’ennuie déjà terriblement en temps normal. Alors une éternité ? Non merci. Et puis, je ferais un bien mauvais vampire. Je parie que je tuerais tout ce qui bouge juste pour faire joujou avec mes nouveaux pouvoirs. Si je dois devenir vampire, c’est un originel ou rien d’autre. Ça voudrait dire que je l’aurais mérité au moins. Si tu veux mon avis, ce n’est pas pour cette vie.
- J’ai déjà entendu ce type d’argument quelque part.
- Qui ça ?
- Oh rien. Quelqu’un que père veut … enfin voulait transformer.

- En parlant d’autre chose, devine qui m’a envoyé un texto.
- Euh, je ne sais pas. Je ne suis pas forte pour les prédictions.
- Quelqu’un que tu connais très bien et qui sait toujours tout sur tout.
- Al ?
- Gagné. Alors, attends, que je te lise ça. « Hey Bro. Alors cette séance de « yoga », elle était comment ? »
- Non mais il est sérieux ? Comment il sait ça lui ? Il faut vraiment que je lui inflige une belle correction pour lui apprendre à ne pas abuser de son don.
- Il a toujours aimé s’amuser avec sa médiumnité.
- ça me rappelle quelqu’un …
- Parrain ? Je ne l’ai jamais vu s’amuser avec son pouvoir. Il a plutôt l’air de le vivre comme une punition.
- Non, je ne parlais pas de lui.
- De qui alors ?
- Il me fait penser à toi. Vous vous ressemblez pas mal sur certains points, à croire que vous êtes frères.
- Il a été élevé avec moi dans les parages. Ça ne m’étonne pas qu’il ait pris une ou deux de mes « qualités ».

- Ne te vante pas. Si on vous comparait tous les deux, tu perdrais haut la main.
- Pourquoi ?
- Parce que Al est drôle, qu’il a du bagout, qu’il est gentleman et pour ne rien gâcher, il est plutôt beau garçon.
- Je dois avoir peur qu’il me pique ma vampirette ?
- Ne sois pas stupide. S’il me plaisait, je n’aurais même pas pris la peine de jouer le jeu de la séduction avec toi et j’aurais déjà commencé avec lui. De toute façon, il est n’est pas mon genre et je ne suis pas le sien. Il a l’air d’aimer les jeunes filles candides. Ce que je ne suis plus depuis longtemps.
- Parce que tu l’as été ?
- Hmm pas faux.

- Il faut vraiment que tu arrêtes de me détailler comme ça.
- Je n’y peux rien si tu es sexy.
- Sexy ? Là-dedans ? Je suis mal fagotée et même pas maquillée.

- Tu es encore plus belle sans artifice.
- L’amour t’aveugle. Sans rien, je ressemble à un bébé.
- Pas un bébé. À une poupée. Ce côté ingénu pourrait être pratique pour chasser.
- C’est plus pratique de me faire passer pour une femme fatale. Les ingénues ne plaisent qu’à une catégorie d’hommes et de femmes.
- Parce que tu mords les femmes aussi ?
- Je ne vais pas faire ma difficile. Du sang, c’est du sang.

[En pause] Les âmes immortelles - Cycle 1 - Page 4 Ep_16_20

- C’est intéressant à savoir ça.
- Ne rêve pas Charlie. Jamais tu n’auras une autre femme que moi dans ton lit.
- Que dans mon lit ?
- Coquin …
- Toujours.
- Je confirme. Tu es comme ça depuis que tu es tout petit. J’aurais dû prendre mes distances dès ce moment-là. Après, c’était malheureusement trop tard pour moi.
- Parce que tu m’aimes depuis que je suis gamin ?
- Je ne sais pas. J’ai toujours senti que notre lien était spécial.
- C’est pour ça que tu portes souvent ce collier que je t’ai offert ? J’avais quel âge d’ailleurs ?
- 8 ans. Je m’en souviens très bien. C’est l’âge où tu m’as dit que tu voulais m’embrasser. D’ailleurs, pourquoi un collier avec une chauve-souris ?
- ça me faisait penser à toi quand j’en voyais une.
- Ah … tu penses à un mort quand tu regardes Al ? Il portait le collier que tu lui as offert ce matin.
- Ah non. Ça, c’est parce que ça faisait « Tim Burton ». Je me disais que ça lui irait bien.

- Bon, on va se décoller. Sinon, on va devoir reprendre les hostilités.
- Non mais c’est bon. J’ai compris que je n’aurai jamais le dessus. Tu es bien trop forte pour moi.
- Qu’entends-je ? Le grand Charles Beaumont qui avoue sa défaite ?
- Tu as gagné une bataille, mais pas la guerre. Une fois que j’aurai trouvé ton point faible, attends-toi à une belle revanche.
- J’ai hâte.
- ça attendra. Parce que j’ai d’autres trucs à penser dans l’immédiat.
- Comme quoi ?

- Comme organiser notre défense en cas d’attaque de l’ordre.
- Tu crois vraiment qu’ils vont en avoir après nous ?
- Je ne sais pas. Je tiens ça comme une possibilité. Je n’ai jamais eu confiance en eux.
- Même avec Jacques Villareal ?
- Lui, c’était différent. Il était tolérant et nous respectait. Les autres n’ont jamais suivi son exemple et je ne serais même pas étonné qu’ils aient tous donné un coup de main à Huntington pour se débarrasser de lui.
- Alors pourquoi ne pas avoir tout simplement élu John Huntington et montré la porte de sortie à la famille Villareal?
- Parce qu’ils doivent savoir trop de choses compromettantes. Voilà pourquoi ils s’en sont débarrassés. Et puis, qui voudrait d’un imbécile pareil comme président de l’ordre ? Sincèrement … Ils doivent certainement nous cacher le véritable leader derrière ce pantin.
- Moi ce qui me désespère, c’est d’avoir ton père comme chef. Je ne sais pas ce qu’il a en ce moment, mais il est devenu particulièrement borné et tyrannique. C’est … non, je vais me taire.
- Vas-y. Tu peux le dire que c’est un Beaumont en plein. Je ne peux pas te contredire là-dessus. Ton père aurait mieux fait de choisir Meinhard comme chef.
- Jacques ne l’aurait jamais accepté. Il aurait fait son calimero en criant que c’est du favoritisme.

- Tu n’auras plus à le supporter bien longtemps de toute façon. J’ai surpris une conversation entre ton père et le mien hier soir.
- Ils se disaient quoi ?
- Tonton Vlad veut nous nommer comme chefs.
- Toi c’est compréhensible. Mais moi ? Pourquoi ?
- Tu es bien plus diplomate et patiente que moi. Il a dû se dire que tu arriverais à me raisonner en cas de conflit.
- Il peut très bien y arriver. Il a l’autorité pour ça. J’espère que ça ne veut pas dire qu’il veut rentrer à nouveau en hibernation. Ce n’est vraiment pas le moment avec Caleb qui déprime dans son coin.
- Rapport à la dérouillée qu’il a pris par Siobahn ?

- Je pense que c’est bien plus profond que ça. Il se sent mis à l’écart par père.
- C’est le cas non ?
- Tu trouves ?
- Écoute. Je sais que Vladislaus te confie des choses qu’il ne nous dit pas. Dans la conversation entre mon père et lui, ils parlaient notamment de Al. Je rejoins mon père et Caleb. Vladislaus cache des choses, et ça inclut Al.
- Écoute Charles, je ne peux rien dire. Sinon, je trahis la confiance de mon père, ainsi que celle de Meinhard. Et je tiens à ne pas les décevoir.

- De toute façon, je sais déjà ce qu’il en est.
- Je ne dirai rien. Tu bluffes.
- Absolument pas. Depuis que je ressens mieux les énergies, je sais que ce n’est pas un éveillé ordinaire. J’ai même établi ma petite théorie.
- Si tu veux te ridiculiser … vas-y, expose-moi ta « théorie ». Je suis curieuse de l’entendre.

- Au départ, j’ai cru que vous l’aviez transformé en vampire.
- Ah bon ? Pourquoi ?
- Il a la même énergie que la vôtre, à peu de choses près. Mais j’ai vite rayé cette possibilité. En tant que vampire, ça m’étonnerait qu’il ait gardé son acné, son appareil dentaire et son goût pour dévorer les pots de Nutella.
- Et tu as donc pensé à quoi d’autres ?
- Vu qu’il ne manie pas l’ombre comme Muraad, il ne reste qu’une possibilité. Al n’est pas humain.
- Et tu penses à quoi monsieur le détective ?
- Je ne sais pas comment c’est possible, ni pourquoi ça lui arrive à lui et pas aux autres Faust, mais je crois qu’il est un veilleur. À ta tête, je vois que j’ai raison.
- Depuis quand tu le sais ?
- J’ai des doutes depuis qu’il a 13 ans. Dernièrement, avec mes progrès, j’en suis persuadé. Il cache bien son jeu le bougre. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi il garde ça pour lui et qu’il continue à se faire passer pour un simple médium. Ça doit le peser à force.
- Pourquoi tu es parti sur l’hypothèse du veilleur ?
- Parce que de un, parrain se fait posséder par Méphistophélès. De deux, parce que je connais l’énergie des veilleurs. J’en ai évoqué un pour m’entraîner.
- Tu es fou ! Tu sais que c’est interdit par l’ordre !
- Pff, tu crois qu’un interdit m’arrête ? Depuis le temps que tu me connais, tu devrais savoir que non. De toute façon, je n’ai jamais fait de pacte, ni contraint un veilleur. J’ai uniquement évoqué mon veilleur gardien, histoire de savoir ce qu’il avait à me dire.

- Je crois que c’est ton côté rebelle qui me plaît le plus chez toi.
- Crois-moi, ça va bien finir par t’énerver aussi par moment. Je suis terriblement insupportable.
- ça ne te gêne pas qu’Al soit un veilleur ?
- Non pourquoi ? Peu importe qui il est, Al sera toujours Al pour moi. C’est mon petit protégé.
- J’espère que les autres penseront comme toi lorsqu’ils le découvriront. Je ne sais pas combien de temps on va pouvoir le brider comme ça. Je vois bien que ça le démange d’utiliser ses pouvoirs. Pour ça, vous vous ressemblez. Il adore jouer de ses dons.
- Je ne crois pas qu’il s’agisse de ça. Ton père et le sien lui demandent de cacher une part de lui-même. Ça doit être terriblement frustrant pour lui. J’ai hâte de voir ce qu’il peut faire.
- Tu es sûr de le vouloir ? Parce qu’après ça, tu ne seras plus l’éveillé le plus fort de ta génération.
- Bof. Ça me donnera une raison supplémentaire de m’améliorer et de repousser mes limites. Une saine compétition n’a jamais fait de mal à personne.

- Tu es vraiment quelqu’un de merveilleux.
- Euh Lilith … tu fais quoi là …
- Un câlin.
- Je n’aime vraiment pas ça.
- Bien sûr que si tu aimes bien ! Arrête de faire ton Beaumont et laisse-toi aller un peu. Tu as plutôt intérêt à t’y faire. J’adore les câlins.
- J’ai cru remarquer …
- Ah bon ? Quand ça ?
- A force de te voir dans les bras de ton père.

- Elizabeth ?
- Oui ?
- Je dois subir ce câlin durant combien de temps ?
- Tu ne râlais pas tout à l’heure à ce que je sache.
- Tout à l’heure ? On ne se câlinait pas. C’était plutôt du sport.
- Je parlais après l’amour.
- Euh … Je t’ai fait un câlin ?
- Disons que j’ai profité d’un moment où tu t’étais assoupi pour en avoir un.

- J’avais dormi combien de temps ?
- Une bonne vingtaine de minutes.
- Ne me parle pas de dormir. Là, d’un coup, j’en ai bien envie. Je suis claqué.
- Il faut dormir la nuit.
- Impossible de fermer l’œil. J’avais la tête pleine de soucis à régler. Aïe !
- Tu as mal quelque part ?
- Je crois que tu as dû me déplacer un ou deux os dans la manœuvre tout à l’heure.

- J’y ai été très doucement pourtant.
- Doucement ? Tu veux rire j’espère. Ça donne quoi quand tu y vas plus fort ?
- Oups … Je vais devoir réajuster ma force. J’avais aussi tapé trop fort sur la goule cette nuit.
- Réajuste et vite. Je n’ai pas envie de finir en mille morceaux. Ah merci, ça va mieux. Une chance que tes massages soient efficaces.
- Excuse-moi, mais je m’entraîne avec Al et il ne se retient pas. J’ai pris plutôt cher aux derniers entraînements.
- Parce que Al te fiche une raclée ? A toi, un vampire doté d’une force surhumaine ? C’est quoi ses pouvoirs exactement ?
- Tu verras bien. Je te laisse la surprise.

- Vu l’heure, je ne vais pas tarder à prendre ma douche.
- T’inquiète, on a le temps. Je conduis super vite.
- Trop vite ! Tu vas finir par te tuer ou tuer quelqu’un à force.
- T’inquiète. Je suis un as du volant. Et je conduis aussi vite uniquement sur autoroute. Je suis fou, mais pas inconscient.
- Temps ou pas, je meurs de chaud. Une douche fraîche me ferait du bien à moi aussi.
- Il y a de la place pour moi ?
- Tu veux y retourner ?
- Oh que oui. J’ai un troisième round à entamer.
- Et si je te casse une côte cette fois-ci ?
- Pas de risques. C’est moi qui dirige.

Maison des Vatore, Forgotten Hollow

- Cette journée commence déjà à me saouler ! Entre maman qui me remonte les bretelles, Latifah qui me cherche, Sorena qui cherche à m’empoisonner et mon patron qui m’a déplacé mes vacances pour les donner à l’autre là … Tout ça parce que lui, il a des enfants et pas moi. Non mais je rêve. Toujours les mêmes qui doivent faire les concessions. Et le pompon : devoir m’entraîner avec le père de Charlie. Il ne va pas arrêter de me rabaisser, le connaissant. Finalement, j’ai bien fait de prendre mon après-midi pour parler un peu à Caleb. Ça va me calmer.

- Salut Jamal. Je ne t’attendais pas aussi tôt. Ah … vu le regard de tueur, on dirait que tu as passé une aussi mauvaise journée que la mienne.
- Tout juste.
- Rapport à hier soir ?
- Pff non. C’est déjà oublié ça. Je me suis encore étripé avec mes sœurs. Tu sais ce que c’est.
- Euh non pas vraiment. Lilith et moi, on était plutôt fusionnel. On l’est toujours d’ailleurs.
- De toute façon, s’il n’y avait que ça qui n’allait pas …
- Ah … Entre, ne reste pas dehors par cette chaleur.

- Tu es tombé de ton cercueil aujourd’hui ?
- Je ne dors pas dans un cercueil Jamal. Mais dans un lit. Pourquoi ?
- Tu n’as pas mis ta tenue fétiche.
- Figure-toi que nous les vampires, on souffre aussi de la chaleur. Je me voyais mal me balader dans mon beau manteau par une chaude journée d’été.
- Tu devrais le laisser plus souvent au vestiaire. Cette tenue te va hyper bien.
- Merci.
- Par contre, laisse tomber les rouges à lèvres de ta sœur.

- Je n’ai pas de rouge à lèvres … Je ne porte que du khôl et du vernis noir à l’occasion.
- Bah t’as les lèvres vachement roses.
- Je me suis nourri sombre abruti.

- ça va, c’est bon. Je sais que je suis un abruti. Pas la peine de me le rabâcher tout le temps.
- Excuse-moi. Ce n’est pas ce que je voulais dire. Je suis énervé alors je dis n’importe quoi.
- Ah parce que les vannes sur mon intelligence, c’est n’importe quoi peut-être ?
- Si tu arrêtais de jouer au crétin avec nous, on arrêterait justement. Si on fait ça avec Charles et Al, c’est pour te faire réagir.
- Pff, tu parles. Dès que j’ose dire que je ne connais pas une expression ou un mot, vous me vannez.
- Non, on t’explique ce que c’est, pour que tu comprennes de quoi on parle. Malheureusement pour toi, tu traînes avec trois mecs qui aiment la culture générale. Enfin, moi je triche je l’avoue. J’ai eu plus de 500 ans pour emmagasiner du savoir. Et regarde. Toi, tu es doué en mécanique. Je serais incapable de réparer une voiture. Chacun son truc.

- C’est vraiment nos vannes qui t’embêtent ? Si tu veux, on arrête. Enfin, Charles et moi. Al, je ne suis pas certain qu’il va se retenir. Il vanne tout le monde constamment.
- Non c’est bon. Je prends la mouche parce que je suis vénère. Lati et So m’ont bien cassé les bonbons aujourd’hui. L’une se permet de me ruiner mon petit-déj pour je ne sais quelle raison obscure. Et l’autre fait sa diva et ose me dire que je m’entoure mal. Soi-disant que je devrais traîner avec d’autres mecs que vous et que Charles me manipule.
- Ne l’écoute pas. Latifah ne nous a jamais aimé et elle a une dent contre Charles. Elle ne peut pas faire sa princesse avec lui, alors ça l’énerve.
- Le pire, tu vois, c’est son attitude avec Al. Elle le cherche tout le temps. Elle le sait pourtant, que plus petit, il a été harcelé à l’école. Mais non, elle continue son cirque. Comme s’il avait besoin de ça. Ce qui me saoule, c’est que mes parents ne font rien pour la recadrer. Mademoiselle joue la sage et la serviable et ça marche. Elle peut faire tout ce qu’elle veut. Même piquer la carte bleue pour s’acheter ses fringues. Même ça, ils arrivent à lui trouver des excuses et à ne pas la punir.

- Mes sœurs sont des monstres et c’est à moi que m’man demande de partir de la maison.
- Ah bon ? Il s’est passé quoi ?
- Elle a débarqué dans ma chambre, pour me réveiller, vu que j’ai eu une panne de réveil. Et c’était le gros bordel … M’man s’est mis en colère et elle m’a dit que p’pa et elle me trouveraient un appart’. Mais moi je ne veux pas quitter la maison.
- Tu as 24 ans Jamal. Tu ne crois pas qu’il serait temps de prendre ton indépendance ?

- Mais tu veux que je fasse comment ? Je ne sais pas me faire à manger. Et ne parlons pas de tâches ménagères, j’ai deux bras gauches pour ça.
- ça s’apprend.
- Pff, c’est ce que m’man m’a répondu.
- Et elle a raison. Tu te cherches de fausses excuses là.

- Mais je n’ai pas envie de vivre seul. Je vais m’ennuyer tout seul. Avec qui je vais parler et me bagarrer après ?
- Là, on touche enfin le fond du problème. Tu as peur de la solitude.
- Bah oui. J’ai l’habitude de vivre avec mes parents et mes sœurs. C’est tout le temps mouvementé, mais c’est vivant et on ne s’ennuie jamais. On a tous nos trucs à nous dire. Tu veux que je parle à qui si j’habite tout seul. Aux murs ?
- Tu peux toujours te trouver une colloc ? Pourquoi tu ne demandes pas à Charles ?
- Déjà, il n’y a qu’une chambre et puis, maintenant qu’il y a ta sœur …
- Hmm pas faux. Si tu veux, on peut regarder qui cherche un colocataire. Ça pourrait être sympa.
- Mouais. Et si je lance un bouclier parce que j’aurais eu peur d’une grosse araignée. Je lui explique comment à mon coloc ?
- Ah … ouais … ça craint.
- Ah ça, je ne te le fais pas dire. Je me demande ce qui nous a pris de choisir d’être des éveillés avant de nous incarner. Parce que ça ne simplifie par les relations sociales …

- Assez parlé de moi. J’ai besoin d’oublier mes soucis. Tu t’ennuyais pour m’avoir demandé de passer chez toi ?
- Lilith est chez Charles. Et puis … j’avoue que, depuis hier soir, je n’ai pas trop le moral. Je me suis dit qu’en ta compagnie, je retrouverais le sourire. Tu es toujours de bonne humeur.
- On peut dire que pour aujourd’hui, c’est raté.
- Oui et avec mon empathie, autant te dire que je sens bien ton énervement.
- Tu veux que je te laisse ?
- Non c’est bon. Je préfère être avec toi que tout seul. Ça m’évitera de faire des c*onneries avec ma forme sombre. Depuis que j’ai déçu père, j’ai des accès de colère.

- Jamal. Je crois que je vis mes derniers instants d’immortalité.
- Hein ? Pourquoi ?
- Père m’a dit que si je n’arrivais pas à utiliser ma forme sombre, il me tuerait.
- Mais il a dit ça pour te piquer au vif. Il n’était pas sérieux.
- Oh si il l’est. Crois-moi, il en est capable.
- Mais tu vas y arriver. Tu l’as déjà utilisée non ?
- Quand je le fais, c’est la catastrophe …
- Pire que lorsque tu tombes amoureux ?
- Bien pire … Autant mourir tout de suite, ça ira plus vite. Si j’utilise ma forme sombre, vous allez tous mourir de ma main.

- Tu sais quoi Cal ? Ta gueule.
- ça a le mérite d’être clair …
- Je ne sais pas ce qui me retient de t’en coller une pour te remettre les idées en place. Tu es entrain de faire ta pleureuse là.
- Mais non !
- Ah si. Tu me fais penser à ce vampire, dans le film que les copines de ma sœur kiffe. C’est quoi le nom déjà. Ah oui, « Twilight ».
- Ah ne m’insulte pas s’il te plaît ! Ne me compare pas à … je n’appelle même pas ça des vampires.
- Bah ressaisis-toi alors. Tu n’es pas qu’un empathe Cal. Tu es aussi un vampire super balèze. Je tuerais pour avoir ta force et ta rapidité. J’aurais largement préféré avoir ce genre de pouvoir plutôt que mes boucliers que je déclenche n’importe quand.

- Voilà, c’est ici maman.
- Tu es sûr ?
- Sûr et certain.
- Il a l’air d’être là. J’espère que nous ne le dérangerons pas. Je n’aime pas aller chez les gens sans prévenir.

- D’ailleurs Romain, j’aimerais vraiment savoir ce qu’il s’est passé hier soir. Si tu viens le remercier, c’est qu’il y a une raison.
- Euh … Eh bien … So’ et moi, on se promenait dans la ville et … on s’est perdu. Oui voilà. On était perdus. Et ce monsieur, il … il nous a trouvé et il nous a ramené. Voilà.

- Pourquoi j’ai l’impression que tu me mens …
- Mais non … enfin … Maman, c’est juste que … j’ai promis de garder un secret. Et je ne peux pas t’en parler maman. Je n’ai pas envie de trahir une promesse.
- Je vois. C’est très noble de ta part, mais ça ne t’empêchera pas d’être puni pour être sorti en pleine nuit, sans permission.

- Allez bonhomme. On va saluer ce monsieur, tu le remercieras et puis, on rentre. Je dois préparer des CVS pour trouver un nouveau boulot.

- Tu attendais quelqu’un Cal ?
- Non, pas vraiment. A moins que ce ne soit Al qui vienne plus tôt après les cours, mais je ne pense pas que ce soit lui. Il avait des trucs de prévu. Ne bouge pas. Je vais aller voir qui c’est.

- Bonjour.
- Bonjour. Excusez-moi de vous importuner. Mais mon fils voulait vous voir.
- M’importuner ? Quelle idée. Je suis plutôt ravi de pouvoir poser mes yeux sur une aussi jolie fille. Que je n’ai pas le plaisir de connaître. Je dois deviner votre joli prénom ou vous allez me le dire ?
- Stéphanie.
- Caleb.
- Oui je sais. Romain m’a parlé de vous.
- Ah. Tu as dit quoi à ta maman exactement ?
- Rien, je vous jure. C'est juste que ... je n’avais pas eu le temps de vous dire merci pour hier soir.
- Ce n’est rien. Venez, entrez. Ne restez pas dehors par ce temps.

- Je me disais bien que j’avais reconnu cette voix. Bonjour Stèph.
- Jamal ? Le monde est petit. Tu connais ce monsieur ?
- Ah bah oui. C’est même un super pote à moi. On traîne tout le temps ensemble, avec Charles et Al.
- Charles, je vois qui c’est. Mais Al …
- Ah oui, c’est vrai. Tu ne l’a jamais vu. J’suis bête.
- Ce n’est pas grave. C’est marrant que je te croise aujourd’hui. J’allais t’appeler ce soir.
- Ah … Tu … Enfin … c’est … c’est vrai ?

- Je rêve ou ce gros balourd craque sur elle ?
- Gagné. Il l’a dragué ouvertement, devant moi, hier soir. Vous vous rendez compte ! Comme s’il avait ses chances.
- ça ne m’arrange pas ça … Elle me plaît bien à moi aussi.
- Je vais faire comme si je n’avais pas entendu … Qu’est-ce que vous trouvez tous à ma maman ?
- Tu ne la trouves pas belle ?
- Bah si, c’est la plus belle du monde. Mais je suis son fils. Je suppose que tous les fils trouvent leur maman jolie.
- Ah ça, je ne peux pas te contredire. Je trouvais ma maman très belle aussi.

- Désolée, je monopolise la conversation avec Jamal. On se connaît depuis longtemps.
- Tant que ça ?
- Oui, on était au collège ensemble.
- Je me disais aussi que vous étiez bien jeune. Et beaucoup trop belle aussi.
- Oh mais … Merci.
- Toi et moi, on va avoir une petite discussion !

- (chuchote) Cal, tu me fais quoi là !
- (chuchote) ça se voit. Je drague. C’est ce que je fais de mieux et puis, ça me remonte le moral.
- (chuchote) oui bah, tu laisses tomber là. Je l’ai vue en premier.
- (chuchote) Pas de premier qui tienne. Que le meilleur gagne.
- (chuchote) Ah ça, c’est un coup bas.
- (chuchote) non, je te rends service. Ça t’apprendra peut-être à être moins timide et y aller plus franchement.
- ça ne va pas ? Oh … C’est vrai que je débarque alors que vous étiez occupé. Je vais m’en aller.
- Non voyons. Jamal et moi, on mettait deux ou trois choses au point.

- Je tenais moi aussi à vous remercier d’avoir ramené Romain sain et sauf.
- Disons qu’il a eu de la chance de tomber sur moi.
- Pourquoi ? Les rues de Forgotten Hollow ne sont pas sûres ?
- Vous savez ce que l’on dit sur le coin.
- Oui. Que c’est hanté apparemment. Mais c’est faux.
- Bien entendu, mais ça attire quand même des illuminés en mal de sensations fortes. Romain aurait pu en rencontrer et se retrouver embarqué malgré lui dans une aventure un peu … douteuse dirons-nous.
- Ah ça, pour être douteux, c’était douteux.
- Tu disais mon poussin ?
- Rien …

- D’ailleurs … Romain n’a pas voulu me le dire, mais il s’est passé quoi hier soir ?
- Ohoh … En fait, maman …
- Sa copine et lui ont voulu explorer et ils se sont perdus. Je les ai trouvé par hasard pile à l’endroit où je vais observer les étoiles le soir.
- Tu n’avais donc pas menti finalement.
- Euh …
- (télépathie) dis oui petit. Je viens de te sauver le coup !
- Waw, mais comment … Euh oui maman.
- (télépathie) ne sois pas étonné. Lire les pensées, ça fait partie de mes supers pouvoirs.

- Dis maman. On pourrait inviter Caleb à la maison pour manger un soir ? Pour qu’on le remercie.
- Pourquoi pas. Ça vous dirait ?
- Je serais ravi.
- Toi Romain, je te retiens !
- Vous aimez manger quoi ?
- Oh je ne suis pas difficile, je mange de tout.
- Pas difficile ? Tu ne manges rien !

- Vous êtes libre quand ?
- Caleb est très occupé maman. C’est un super héros qui sauve San Myshuno des méchants.
- Romain … Excusez mon fils, il a beaucoup trop d’imagination.
- Je n’ai pas encore reçu mon planning au boulot. Je vais prendre votre numéro et vous rappeler pour fixer une date si vous voulez.
- Oui bien sûr. Attendez, je cherche mon numéro dans mon sac. Je ne le connais pas par cœur.
- Caleb … Si je pouvais, je te tuerais.
- (chuchote) Je te fais une fleur. Tu vas à ton rencard, boire ton café avec elle et tu lui dis qu’elle te plaît. Si tu ne le fais pas à ce moment-là, je fonce pour la draguer. Tu es prévenu. Si moi j’ai besoin d’une tarte pour arrêter de faire ma pleureuse. Toi tu as besoin d’un gros coup de pied aux fesses pour la drague.

- Il est trop nul pour draguer. Je l’ai vu à l’œuvre.
- Hey toi, tu la fermes ! Tu feras moins le malin dans quelques années, quand tu tomberas amoureux de ta première petite copine.
- Voilà, mon numéro. J’avais encore une petite carte de visite où il est noté dessus.
- Merci.
- Je vais noter le v… Oh non …
- ça ne va pas Stéphanie ?

- Un message que j’aurais préféré ne pas recevoir.
- Ton ex ? Je vais aller m’en occuper s’il te cherche des noises.
- Non, c’est … en fait, hier, j’ai décidé de quitter mon job. J’ai envoyé ma lettre de démission aujourd’hui par recommandé, ainsi qu’un e-mail pour prévenir mon ex-patronne.
- Et c’est quoi le problème ?
- Disons qu’elle …
- Elle vous a menacée, c’est ça ?
- Oui … mais comment vous le savez ?
- Une intuition … C’était qui votre patronne, si ce n’est pas indiscret.

- Je travaillais pour les Huntington, à Windenburg.
- Pour John Huntington et sa femme ?
- J’entrevois les gros problèmes Jamal …
- Vous les connaissez ?
- Moi, je ne connais que le mari. Mon père a déjà eu affaire à lui.
- Ah moi, je connais plutôt bien sa femme. Elle sortait à une époque avec un ami à moi.
- Ah bon ? Parce qu’elle a quoi … la quarantaine …
- Non, plutôt la cinquantaine.
- Ah … Mais … vous, vous êtes jeunes, comment ça se fait que votre ami soit « sorti » avec elle ?
- Disons que j’ai des amis d’un certain âge avec qui j’aime bien discuter.

- Elle veut que je prenne rendez-vous pour que l’on discute de ma démission ... Je n’ai pas trop envie de retourner là-bas.
- Jamal, on ne peut pas la laisser aller là-bas toute seule. (télépathie) j’ai pris la liberté d’aller chercher dans ses souvenirs leur conversation. Audrey Huntington pense que Stéphanie sait trop de choses.
- Ah … Du coup, on fait quoi. Je l’accompagne ?
- Non. Nous l’accompagnerons. Hors de question que je te laisse là-bas tout seul aussi dans la gueule du loup. On ne sera pas trop de deux pour l’escorter là-bas.
- Tu es certain de toi ?
- Non, mais bon, qu’on l’accompagne ou pas, mon impression est la même. J’ai peur qu’il arrive une bricole à ton amie et au petit.
- Pourquoi, ce sont des méchants les patrons de maman ?
- Plutôt oui. Père va m’en vouloir …
- Oh non Cal, ne fais pas ça. Je te connais. Je sais ce que tu as derrière la tête.
- De toute façon, le petit déteste devoir mentir à sa maman. Il va finir par lui cracher le morceau et passer pour fou. Autant mettre sa maman dans la confidence. Et puis, je vais faire d’une pierre deux coups.

- Stéphanie ? Vous avez déjà retrouvé un travail ?
- Non. Je … J’ai démissionné dans l’urgence. Pourquoi ?
- ça vous dirait de travailler pour mon père ? Ça fait longtemps qu’il n’a plus eu de maîtresse de maison. Et j’avoue que le manoir en aurait bien besoin.
- Cal, t’es fou ! Ton père va te tuer !
- Mais non. Je lui expliquerai. Par contre, Stéphanie, il faut que je vous prévienne. Mon père est un peu … particulier.
- Particulier ? C’est-à-dire ?
- Là Cal, tu te débrouilles ! Je te laisse expliquer.
- Vous croyez au surnaturel ?
- Euh … Je n’en sais rien. Qui est votre père au juste ?
- C’est le comte Vladislaus Straud.
- Celui dont on dit qu’il serait un vampire ?
- On le dit, parce qu’il l’est justement. Tout comme moi. Stéphanie ?
- Maman ?
- Bravo Cal … Elle s’est évanouie !
- Bon bah … On n’a plus qu’à la ranimer maintenant. Si tu ne le fais pas, je te préviens. C'est moi qui lui fait le bouche-à-bouche.

 
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