La rencontre [Clos]
Ah l'amour ! Quel sentiment merveilleux ! Peu importe l'époque de l'année où ça nous tombe dessus, ça donne un avant-goût de printemps. On a l'impression de fleurir, de s'embellir telle une fleur qui s'ouvre sous le regard de l'être-aimé(e), d'être entouré d'abeilles qui butinent, de sentir le soleil au sein de notre cœur.
Pour ressentir tout ça, il faut surtout trouver sa moitié de pomme et donc... la rencontrer ! Parce que oui, c'est bien beau de tomber amoureux de soi-même, mais ce n'est quand même pas pareil. En plus, soyons honnêtes. La plupart du temps, on se déprécie et il faut l'arrivée d'un amoureux(se) pour se trouver une quelconque valeur. Parce qu'il n'y a que lui/elle pour nous rendre beau/belle.
Alors, je vais paraître indiscrète, mais comment s'est passée LA rencontre avec votre amoureux(se) ? Est-ce que ça a été le coup de foudre ? Un amour issu d'une longue amitié ? Ou passiez-vous votre temps à vous disputer ? L'avez-vous rencontré sur internet, dans la file de la caisse de votre supermarché ou par des amis communs ?
Les possibilités sont infinies, car l'amour est lui-même infini. Touchez-nous, faites-nous pleurer de rire ou d'émotion en nous racontant LA rencontre de votre vie. Nous avons hâte de lire les débuts de votre histoire.
Vous devez réaliser une image et un texte en commun, nous racontant votre rencontre.
Chaque couple participant recevra 4 points, et le couple gagnant 10 points.
Vous pouvez vous organiser comme vous le souhaitez. Il faudra nous préciser sous spoiler les tâches de chacun.
Votre image ne devra pas dépasser les 750px de largeur.
Votre texte ne devra pas excéder 700 mots.
Vous pouvez faire appel aux Helpers pour corriger votre texte.
Les retouches et CCs sont autorisés.
Vous avez jusqu'au 07 février minuit pour poster votre participation à la suite de ce post.
Un vote sera ensuite mis en place pour désigner les gagnants.
Sale temps pour les lapins, il pleuvait, j'avais rendez-vous dans un petit café "Le Saint Sylvestre".
J'avais une mission : rencontrer Miss Isis, grande vedette du forum, connue pour ses concours colorés et ses articles de blog très appréciés. Je ne la connaissais que de réputation : aimable, polie, serviable et drôle. Il ne devrait pas y avoir de problème.
Serrant ma carte de presse dans ma poche, je passai la porte pour me retrouver dans une ambiance boisée et feutrée, une bûche crépitait dans la cheminée qui trônait au centre de la pièce.
Elle était attablée près d'une fenêtre, un verre de vin chaud à la main dans lequel elle trempait des sablés de noël nonchalamment. Je ne saurais dire si c'est l'éclairage du photophore posé sur la nappe blanche, mais Miss Isis dégageait une chaleur, une aura qui me troublait, des reflets roux brillaient dans ses cheveux. Soudain, se regard se posa sur moi, ses yeux pétillaient, elle me sourit de ses dents blanches. Ses joues rosissaient légèrement, étaient-ce les vapeurs d'alcool ? Elle était belle, ça, c'était sûr.
- Bonjour, vous devez être la journaliste pour la Gazette ?
- Oui, bégayai-je. Et vous êtes Isis, mon sujet d'interview. Vous avez choisi un endroit fort agréable.
- Oui, j'ai pensé qu'avec ces températures, un peu de chaleur et de douceur ne pourraient pas nous faire de mal. Allez, on se tutoie !
- D'accord. J'hésitai, mais Isis savait mettre en confiance, sans doute parce que son regard était doux et son visage lunaire.
On se mit à discuter de façon totalement naturelle, comme si on se connaissait depuis longtemps, c’était fascinant. Miss Isis avait un rire très communicatif. Plus les heures passaient, plus nous nous rapprochions, Isis répondait volontiers à toutes mes questions, je me surprenais à la questionner sur des tas de sujets qui dépassaient largement le cadre du journalisme. J’adorais l’écouter, sa voix était si mélodieuse, elle m’apaisait ; c’est vrai que ces jours derniers, j’étais stressée par le manque de soleil, mais Isis m’apportait autant de lumière qu’un jour d’été. Je ne voyais pas le temps passer. Je l’appréciais et je voulais la revoir, j’avais besoin d’une amie.
On a repris des breuvages, j’avais très envie de faire pipi ! Et le jour déclinait à travers les rideaux en percale rouge, de la buée apparaissait aux coins des carreaux. Bientôt il fallait se séparer… à regret. J’avais vraiment de quoi faire mon article, même une biographie sur mon invitée !
Quand l’horloge sonna sept heures, je sentais qu’il était temps de nous quitter, c’était bientôt l’heure de dîner et Isis avait sans doute mieux à faire, mon cœur se serra. Je déglutis et décidai de me lever, mais ma maladresse fit que je renversai le vase qui tenait un poinsettia, l’eau dégoulina sur les jambes de mon interlocutrice. Je rougis tellement que je pouvais me confondre avec les rideaux, j’allais me faire copieusement insulter !
Au lieu de ça, Miss Isis éclata de rire.
- Wow, je crois qu’il est temps d’arrêter le vin chaud ! D’ailleurs je n’arrive même plus à me lever tellement j’ai les jambes engourdies et je ne te parle même pas de mes fesses !
- Je suis vraiment désolée, pardon, je n’ai pas fait exprès !
J’éclatai aussi de rire à mon tour, elle était vraiment déconcertante et si belle malgré cette situation burlesque.
- Bien, pour que ça sèche il va falloir que je reste ici, je vais donc dîner. Dit-elle avec un sourire craquant.
Elle me tendit la main. Pour me saluer ou me retenir ?
- Bien, je pense rester ici, ils ont l’air de faire des plats sympas aussi.
Je pris sa main pour me rasseoir, elle était douce bien qu’un peu moite. C’était le premier contact physique que nous avions et ce fut comme une décharge électrique. Nous nous regardâmes sous un jour nouveau, je ne pouvais m’empêcher sourire bêtement.
Ce fut donc par cette froide et humide journée de décembre que naquit, ce qui devint plus tard une profonde, brûlante et lumineuse relation.
Comme toujours, mon odorat, fidèle allié de la première heure, me trouverait de quoi épancher ma soif.
La lune, haute et pleine, éclairait mes pas comme en plein jour. Nullement nécessaire à mes yeux, cette clarté rendait les leurs aux humains que je pourrais croiser, m’obligeant à être prudente et à avoir tous mes sens en alerte, malgré le calme apparent des rues de la ville endormie, dans lesquelles seuls quelques vagabonds et prostituées se risquaient à aller. Des proies faciles d’habitude, mais je les délaissai et, guidée par je ne sais quelle impulsion, je terminai ma route dans le quartier aisé, devant une grande et belle demeure encore éclairée.
Lorsque je m’en aperçus, mon instinct me criait de fuir cette lumière, mais ma soif était plus forte et me forçait à approcher. Plusieurs odeurs me submergèrent et je dus faire un effort pour les distinguer. Il y avait une odeur de feu de cheminée, celle d’un brandy de grande qualité et, la plus forte, une agréable odeur musquée appartenant à un homme. Je devais en savoir plus et me risquai vers la fenêtre du rez-de-chaussée d’où filtrait une lumière douce. Et je le vis, là, debout devant la cheminée, se réchauffant les mains. Il émanait de sa personne un calme olympien, comme il est souvent le cas pour des personnes au physique imposant ayant connu le corps-à-corps, mais rien d’insurmontable pour moi cependant.
Il était vêtu d’une veste d’intérieur très raffinée, dont l’élégance n’avait d’égal que sa chevelure argentée ramenée en arrière en une queue de guerrier, ne laissant échapper que deux mèches tombant de part et d’autre de son visage.
Il n’était donc pas encore prêt pour se coucher. Mais cela ne devait tarder à entendre l’eau couler à l’étage. Une domestique qui lui préparait un bain, certainement. Pas d’autre odeur, ni bruit, ils n’étaient que deux.
Soudain, l’inconnu se tourna vers la fenêtre, m’avait-il aperçue ? Sans doute pas, mais en étais-je si sûre ? A ce moment-là, je ne sus ce qu’il me prit... Mon regard affronta le sien. Ses yeux étaient d’un vert envoûtant. J’eus l'impression, l'espace d'une seconde, que mon cœur s'était remis à battre. Était-ce le frisson de la traque ? Ou une toute autre chose ? Son menton était affirmé et il portait une barbe soigneusement taillée. L'odeur de son sang se fit plus forte. Les battements de son cœur étaient rapides et réguliers. Ma tête se mit à tournoyer. J'avais tellement soif en cet instant. Mais une autre envie, sourde, se fit entendre. Une faim de passion débordante. La solitude qui me rongeait jour après jour m'envahit. Il me serait si facile d'entrer... Je m'imaginais déjà la suite des événements.
Lui dans le bain que la femme de chambre venait de lui préparer, apaisé, les yeux fermés pendant que j'entrais d'un pas léger. Il serait nu, vulnérable. Il n'aurait rien à quoi s'accrocher lorsque sa vie s'éteindrait. Puis mon imagination s'égara. J'imaginai ses muscles fins, joliment dessinés. L'eau qui s'agitait en vaguelettes sur le duvet soyeux de son torse. Je me vis le caresser, l'embrasser passionnément, joignant ma langue à la sienne, entamant une danse torride. Son cou généreux n’attendant que ma tendre morsure, prélevant une dose infime de son liquide vital afin qu’il sombrasse dans un léger sommeil duquel il pourrait sortir de lui-même, ne lui laissant qu’une impression d'avoir rêvé, seuls deux points carmins lui feraient prendre conscience qu'il avait vécu un moment de plaisir charnel unique et mémorable. Et là il serait à moi. J'attendis patiemment qu'il prit les escaliers et je le suivis sans un bruit...
Nous étions tous deux trempés, la pluie tombait de plus en plus forte. C'est là que tout en passant ma main dans mes cheveux, intimidé, ce qui d'ordinaire ne m'arrive jamais (d'être intimidé par une femme), je lui ai maladroitement proposé de continuer à m’enguirlander au chaud dans un café. Elle lâcha un petit sourire, amusée par ma timidité. Je lui présentai mes excuses à nouveau et elle fit de même, avant de décliner mon invitation.
Elle appela donc un taxi et rentra chez elle ! Sur le chemin du retour, je remarquai que j'avais ramassé son portable par erreur et que je n'avais plus le mien ! Je décidai alors d'envoyer un message à mon numéro pour le lui signaler et que nous nous retrouvions pour récupérer nos portables respectifs. On convenu alors de se retrouver le lendemain, à l'heure du déjeuner, dans une petite brasserie pas très loin du parking où je l'ai bousculé.
Le jour suivant, je finissais mon travail un peu en avance et un collègue m'a alors proposé de déjeuner avec lui. Je lui ai dit de me retrouver à la brasserie lorsqu'il aura terminé ses dernières tâches.
Une fois installés à table, on commanda de quoi manger et on discuta jusqu'à ce qu'elle arrive. Elle semblait un peu embarrassée, sûrement parce qu'elle ne connaissait pas l'endroit. C'est à ce moment-là que je remarquai à quel point elle était ravissante. Elle portait une tenue de travail simple mais qui lui donnait beaucoup de charme.
Je lui fis signe de nous rejoindre. Elle s’assit en nous saluant mon collègue et moi et posa mon téléphone sur la table. Je la remerciai et lui rendit le sien.
Il y eut un petit moment de malaise, avant que mon collègue prenne finalement la parole pour faire les présentations. Elle dit s'appeler Jessie. C'est un joli prénom, elle le porte bien. Elle nous expliqua qu'elle travaillait dans le bâtiment d'en face, dans une agence qui s'occupait des enchères d’œuvres d'art. Je fus étonné puisque mon collègue et moi travaillons également dans ce bâtiment, mais pas au même étage ! Nous ne nous sommes jamais croisé, pourtant il est fréquent de voir les membres des différentes sociétés dans nos couloirs, étant donné que nous sommes les informaticiens qui gérons tous leurs serveurs.
On discuta encore quelques minutes avant que mon collègue ne nous quitte, disant avoir une affaire urgente à régler. Je me retrouvai donc seul avec Jessie. Je lui proposai alors de commander à manger, réalisant qu'elle n'avait rien pris avant, mais elle sorti un petit Tupperware de son sac, rempli de pleins de petites choses qui semblaient délicieuses. Je lui dis remarqué que ça faisait un dessin et elle m'expliqua en riant que c'était normal. Apparemment elle aime bien faire ça quand elle prépare ce qu'elle appelle un "bentô". Décidément, cette femme est originale jusqu’au bout des plats. Je n’avais jamais rencontré quelqu’un comme ça, elle me plaît énormément…
Nous finîmes de manger en racontant nos vies respectives et riant à la moindre petite anecdote ! Mais l’heure tournait et il était temps pour moi de retourner travailler… On quitta la brasserie ensemble, et avant de prendre l’ascenseur pour remonter à mon poste, elle m’interpella une dernière fois :
« - Hum… C’était sympa ce midi, ça te dit de refaire ça un autre jour ? Ce week-end ? »
Je crois que j’ai rougis d’un coup, j’espère qu’elle ne l’a pas vu. Évidemment j’ai accepté, et c’est ainsi qu’une magnifique histoire commença…"
Texte Vavaveau & Bretagne , image Bretagne & Vavaveau
Dernière édition par Little_Lams le 2018-02-08, 07:56, édité 6 fois
Love me tender , love me sweet .... complètement inspiré !
nous avons commencé à nous remémorer notre rencontre Isis et moi, ça fait tellement longtemps que ça en donnait mal à la tête de se souvenir
Voici notre participation à Nib et moi (Nib au texte et moi à l'image).
Sale temps pour les lapins, il pleuvait, j'avais rendez-vous dans un petit café "Le Saint Sylvestre".
J'avais une mission : rencontrer Miss Isis, grande vedette du forum, connue pour ses concours colorés et ses articles de blog très appréciés. Je ne la connaissais que de réputation : aimable, polie, serviable et drôle. Il ne devrait pas y avoir de problème.
Serrant ma carte de presse dans ma poche, je passai la porte pour me retrouver dans une ambiance boisée et feutrée, une bûche crépitait dans la cheminée qui trônait au centre de la pièce.
Elle était attablée près d'une fenêtre, un verre de vin chaud à la main dans lequel elle trempait des sablés de noël nonchalamment. Je ne saurais dire si c'est l'éclairage du photophore posé sur la nappe blanche, mais Miss Isis dégageait une chaleur, une aura qui me troublait, des reflets roux brillaient dans ses cheveux. Soudain, se regard se posa sur moi, ses yeux pétillaient, elle me sourit de ses dents blanches. Ses joues rosissaient légèrement, étaient-ce les vapeurs d'alcool ? Elle était belle, ça, c'était sûr.
- Bonjour, vous devez être la journaliste pour la Gazette ?
- Oui, bégayai-je. Et vous êtes Isis, mon sujet d'interview. Vous avez choisi un endroit fort agréable.
- Oui, j'ai pensé qu'avec ces températures, un peu de chaleur et de douceur ne pourraient pas nous faire de mal. Allez, on se tutoie !
- D'accord. J'hésitai, mais Isis savait mettre en confiance, sans doute parce que son regard était doux et son visage lunaire.
On se mit à discuter de façon totalement naturelle, comme si on se connaissait depuis longtemps, c’était fascinant. Miss Isis avait un rire très communicatif. Plus les heures passaient, plus nous nous rapprochions, Isis répondait volontiers à toutes mes questions, je me surprenais à la questionner sur des tas de sujets qui dépassaient largement le cadre du journalisme. J’adorais l’écouter, sa voix était si mélodieuse, elle m’apaisait ; c’est vrai que ces jours derniers, j’étais stressée par le manque de soleil, mais Isis m’apportait autant de lumière qu’un jour d’été. Je ne voyais pas le temps passer. Je l’appréciais et je voulais la revoir, j’avais besoin d’une amie.
On a repris des breuvages, j’avais très envie de faire pipi ! Et le jour déclinait à travers les rideaux en percale rouge, de la buée apparaissait aux coins des carreaux. Bientôt il fallait se séparer… à regret. J’avais vraiment de quoi faire mon article, même une biographie sur mon invitée !
Quand l’horloge sonna sept heures, je sentais qu’il était temps de nous quitter, c’était bientôt l’heure de dîner et Isis avait sans doute mieux à faire, mon cœur se serra. Je déglutis et décidai de me lever, mais ma maladresse fit que je renversai le vase qui tenait un poinsettia, l’eau dégoulina sur les jambes de mon interlocutrice. Je rougis tellement que je pouvais me confondre avec les rideaux, j’allais me faire copieusement insulter !
Au lieu de ça, Miss Isis éclata de rire.
- Wow, je crois qu’il est temps d’arrêter le vin chaud ! D’ailleurs je n’arrive même plus à me lever tellement j’ai les jambes engourdies et je ne te parle même pas de mes fesses !
- Je suis vraiment désolée, pardon, je n’ai pas fait exprès !
J’éclatai aussi de rire à mon tour, elle était vraiment déconcertante et si belle malgré cette situation burlesque.
- Bien, pour que ça sèche il va falloir que je reste ici, je vais donc dîner. Dit-elle avec un sourire craquant.
Elle me tendit la main. Pour me saluer ou me retenir ?
- Bien, je pense rester ici, ils ont l’air de faire des plats sympas aussi.
Je pris sa main pour me rasseoir, elle était douce bien qu’un peu moite. C’était le premier contact physique que nous avions et ce fut comme une décharge électrique. Nous nous regardâmes sous un jour nouveau, je ne pouvais m’empêcher sourire bêtement.
Ce fut donc par cette froide et humide journée de décembre que naquit, ce qui devint plus tard une profonde, brûlante et lumineuse relation.
Merci à vous les filles
Comme toujours, mon odorat, fidèle allié de la première heure, me trouverait de quoi épancher ma soif.
La lune, haute et pleine, éclairait mes pas comme en plein jour. Nullement nécessaire à mes yeux, cette clarté rendait les leurs aux humains que je pourrais croiser, m’obligeant à être prudente et à avoir tous mes sens en alerte, malgré le calme apparent des rues de la ville endormie, dans lesquelles seuls quelques vagabonds et prostituées se risquaient à aller. Des proies faciles d’habitude, mais je les délaissai et, guidée par je ne sais quelle impulsion, je terminai ma route dans le quartier aisé, devant une grande et belle demeure encore éclairée.
Lorsque je m’en aperçus, mon instinct me criait de fuir cette lumière, mais ma soif était plus forte et me forçait à approcher. Plusieurs odeurs me submergèrent et je dus faire un effort pour les distinguer. Il y avait une odeur de feu de cheminée, celle d’un brandy de grande qualité et, la plus forte, une agréable odeur musquée appartenant à un homme. Je devais en savoir plus et me risquai vers la fenêtre du rez-de-chaussée d’où filtrait une lumière douce. Et je le vis, là, debout devant la cheminée, se réchauffant les mains. Il émanait de sa personne un calme olympien, comme il est souvent le cas pour des personnes au physique imposant ayant connu le corps-à-corps, mais rien d’insurmontable pour moi cependant.
Il était vêtu d’une veste d’intérieur très raffinée, dont l’élégance n’avait d’égal que sa chevelure argentée ramenée en arrière en une queue de guerrier, ne laissant échapper que deux mèches tombant de part et d’autre de son visage.
Il n’était donc pas encore prêt pour se coucher. Mais cela ne devait tarder à entendre l’eau couler à l’étage. Une domestique qui lui préparait un bain, certainement. Pas d’autre odeur, ni bruit, ils n’étaient que deux.
Soudain, l’inconnu se tourna vers la fenêtre, m’avait-il aperçue ? Sans doute pas, mais en étais-je si sûre ? A ce moment-là, je ne sus ce qu’il me prit... Mon regard affronta le sien. Ses yeux étaient d’un vert envoûtant. J’eus l'impression, l'espace d'une seconde, que mon cœur s'était remis à battre. Était-ce le frisson de la traque ? Ou une toute autre chose ? Son menton était affirmé et il portait une barbe soigneusement taillée. L'odeur de son sang se fit plus forte. Les battements de son cœur étaient rapides et réguliers. Ma tête se mit à tournoyer. J'avais tellement soif en cet instant. Mais une autre envie, sourde, se fit entendre. Une faim de passion débordante. La solitude qui me rongeait jour après jour m'envahit. Il me serait si facile d'entrer... Je m'imaginais déjà la suite des événements.
Lui dans le bain que la femme de chambre venait de lui préparer, apaisé, les yeux fermés pendant que j'entrais d'un pas léger. Il serait nu, vulnérable. Il n'aurait rien à quoi s'accrocher lorsque sa vie s'éteindrait. Puis mon imagination s'égara. J'imaginai ses muscles fins, joliment dessinés. L'eau qui s'agitait en vaguelettes sur le duvet soyeux de son torse. Je me vis le caresser, l'embrasser passionnément, joignant ma langue à la sienne, entamant une danse torride. Son cou généreux n’attendant que ma tendre morsure, prélevant une dose infime de son liquide vital afin qu’il sombrasse dans un léger sommeil duquel il pourrait sortir de lui-même, ne lui laissant qu’une impression d'avoir rêvé, seuls deux points carmins lui feraient prendre conscience qu'il avait vécu un moment de plaisir charnel unique et mémorable. Et là il serait à moi. J'attendis patiemment qu'il prit les escaliers et je le suivis sans un bruit...
Rho c'est cochon ! y'en a qui ont de l'expérience pour décrire "une danse torride des langues"
Que voilà de solides concurrents et... bien bâtis.
Au fait, notre texte fait 693 mots d'après Word.
Ouh c'est chaud !
Merci Jehan et Misky pour votre participation
Ne vous inquiétez pas Isis et Nib, je vérifie souvent vite-fait sur word si le nombre de mots y est
Voilà nos tourtereaux à nous
Vavaveau & Bretagne
Nous étions tous deux trempés, la pluie tombait de plus en plus forte. C'est là que tout en passant ma main dans mes cheveux, intimidé, ce qui d'ordinaire ne m'arrive jamais (d'être intimidé par une femme), je lui ai maladroitement proposé de continuer à m’enguirlander au chaud dans un café. Elle lâcha un petit sourire, amusée par ma timidité. Je lui présentai mes excuses à nouveau et elle fit de même, avant de décliner mon invitation.
Elle appela donc un taxi et rentra chez elle ! Sur le chemin du retour, je remarquai que j'avais ramassé son portable par erreur et que je n'avais plus le mien ! Je décidai alors d'envoyer un message à mon numéro pour le lui signaler et que nous nous retrouvions pour récupérer nos portables respectifs. On convenu alors de se retrouver le lendemain, à l'heure du déjeuner, dans une petite brasserie pas très loin du parking où je l'ai bousculé.
Le jour suivant, je finissais mon travail un peu en avance et un collègue m'a alors proposé de déjeuner avec lui. Je lui ai dit de me retrouver à la brasserie lorsqu'il aura terminé ses dernières tâches.
Une fois installés à table, on commanda de quoi manger et on discuta jusqu'à ce qu'elle arrive. Elle semblait un peu embarrassée, sûrement parce qu'elle ne connaissait pas l'endroit. C'est à ce moment-là que je remarquai à quel point elle était ravissante. Elle portait une tenue de travail simple mais qui lui donnait beaucoup de charme.
Je lui fis signe de nous rejoindre. Elle s’assit en nous saluant mon collègue et moi et posa mon téléphone sur la table. Je la remerciai et lui rendit le sien.
Il y eut un petit moment de malaise, avant que mon collègue prenne finalement la parole pour faire les présentations. Elle dit s'appeler Jessie. C'est un joli prénom, elle le porte bien. Elle nous expliqua qu'elle travaillait dans le bâtiment d'en face, dans une agence qui s'occupait des enchères d’œuvres d'art. Je fus étonné puisque mon collègue et moi travaillons également dans ce bâtiment, mais pas au même étage ! Nous ne nous sommes jamais croisé, pourtant il est fréquent de voir les membres des différentes sociétés dans nos couloirs, étant donné que nous sommes les informaticiens qui gérons tous leurs serveurs.
On discuta encore quelques minutes avant que mon collègue ne nous quitte, disant avoir une affaire urgente à régler. Je me retrouvai donc seul avec Jessie. Je lui proposai alors de commander à manger, réalisant qu'elle n'avait rien pris avant, mais elle sorti un petit Tupperware de son sac, rempli de pleins de petites choses qui semblaient délicieuses. Je lui dis remarqué que ça faisait un dessin et elle m'expliqua en riant que c'était normal. Apparemment elle aime bien faire ça quand elle prépare ce qu'elle appelle un "bentô". Décidément, cette femme est originale jusqu’au bout des plats. Je n’avais jamais rencontré quelqu’un comme ça, elle me plaît énormément…
Nous finîmes de manger en racontant nos vies respectives et riant à la moindre petite anecdote ! Mais l’heure tournait et il était temps pour moi de retourner travailler… On quitta la brasserie ensemble, et avant de prendre l’ascenseur pour remonter à mon poste, elle m’interpella une dernière fois :
« - Hum… C’était sympa ce midi, ça te dit de refaire ça un autre jour ? Ce week-end ? »
Je crois que j’ai rougis d’un coup, j’espère qu’elle ne l’a pas vu. Évidemment j’ai accepté, et c’est ainsi qu’une magnifique histoire commença…"
Texte Vavaveau & Bretagne , image Bretagne & Vavaveau
Ah vous aussi c'était un café un jour de flotte ?
J'adore le mec au fond avec son costume en vitrail, il est trop swag !
Merci Vava et Bretagne
S'il y a des courageux de dernière minute, n'hésitez pas ! Plus on est de fous, plus on rit !
Il pleuvait quand j’aie lu l’énoncé.
@Bretagne22 a écrit:
“
Il pleuvait quand j’aie lu l’énoncé.”
sans blague, moi aussi quelques jours de plus et j'aurais fait péter les flocons.
Vous retrouverez l'ensemble des participations ICI
On vous attend nombreux
Euh... Dites les gens, faudrait vous remuer le popotin pour voter, là ! J'espère que vous allez venir en masse ce soir et demain ! Sinon, je lâche les chiens. Zeus ! Apollon ! Au pied !!
Je vote pour Misky et Jehan... parce que j'ai peur des chiens !
(en vrai l'idée était originale et torride, même si j'ai aussi aimé le côté plus mignon des deux autres participations.)
Ouh que c'est difficile de choisir... j'ai beaucoup aimé l'image d'Isis et Niblette, alors voilà... mais l'histoire et les images de Misky et Jehan me plaisent aussi... Rhaaa, dur dur ! Allez, faut choisir... Isis et Niblette l'emportent d'une courte, très courte tête pour mon vote
Alors, pour ma part, c'est très dur de faire un choix car toutes les rencontres se valent. Dans la sens où elles sont personnelles et vécues différemment. Je vais donc marcher au coup de cœur et c'est celle de Jehan et Misky qui m'a plu directement. J'ai trouvé les deux angles de vues très sympathiques sur cette image et j'aime bien l'ambiance qui se dégage (non non, le côté surnaturel ne m'a pas intéressée du tout )
Quelle rencontre vous a le plus charmée ?
Il s'agit...
Et c'est Misky Bat et JehanGriffon qui remportent cette animation !
Bravo les amoureux, vous remportez 10 points !
Niblette et Isisaur remportent 4 points.
Bretagne et Vavaeau 4 points également !
Félicitations !
Bravo FoxBat ou Batfox
Batfox... nan mais avec un pseudo pareil ça attire trop la gagne !
Breveau ou vavagne faut reprendre du poil de la bête !
Oh on a gagné ! Merci
Bravo les amoureux torrides !