[Abandonné] Souvenirs d'enfance

"Par une nuit sombre et froide, aillant pour toute lumière celle de la pleine lune.
-Elle marchait, le long de cette rue, rendue effrayante par les ombres des maisons majestueuses. Au bout de de quelques minutes, qui parurent interminables à son esprit envahi par les images monstrueuses d'une enfance désastreuse, elle atteignit le carrefour. A ce dernier se tenait cet homme, châtain aux yeux gris luisants. Ses cheveux, lumière de sa beauté virevoltaient au vent soufflant."

A suivre...

Dernière édition par Marky le 2012-09-29, 22:05, édité 1 fois

Je suis sur que tu as plein de talent, 'jai hâte de voir ce que tu vas nous pondre

Elle s'appelle Laura, aujourd'hui elle a 21 ans, elle a des cheveux châtains et des yeux couleurs noisette. Elle est assez blanche de peau. Elle est très grande pour son âge et a des formes généreuses...

J'entrais en 6ème, toute contente, toute joyeuse.
La veille de la rentrée, j’étais toute excitée. Je m'en souviens très bien, c'était un lundi. Il pleuvait des cordes, mais le temps n'avait pas d'emprise sur mon humeur. J'étais une petite fille de 11 ans, sur-vitaminée à l'idée d'entrer en 6ème ! Plus le temps passait et plus j'étais joyeuse!
Mais parlons-en ,du temps. 1 minute, 2 minutes, 3 minutes. On aurait dit des heures ! Cette journée était interminable.
C'est seulement après que je compris pourquoi.
La journée passait, je restais dans ma chambre à lire des bouquins, que j'avais déjà lu des dizaines de fois, mais ça m'importait peu. Tant que ça faisait passer le temps !
Puis le soir, à 21 heures, je décidai d'aller dans mon lit, pour bien être en forme pour la grosse journée du lendemain. Je regardai une dernière fois mon sac avant de me coucher. C'est bon tout y était. Depuis plusieurs jours c'était un réflexe.
J’enfilai mon pyjamas et je m'enfonçai dans mon lit douillet.
Je me suis endormie assez rapidement, faut dire que j'étais fatiguée. Cependant, cette nuit là fut agitée, très agitée et elle changea ma vision des choses...

Je rêvais d'être dans un collège, toute seule, sans mes amies. Les profs me haïssaient tout le monde se moquait de moi. Un autre 6ème, me regardait, il me faisait très peur, avec ses yeux gris luisant, qui, on dirait, entrais dans mon corps et me faisait mal. Me faisait très mal. Je criais je hurlais et les autres continuait à se moquer de moi !

-Ma chérie ! Réveille toi ! Tes en nage !

Cette voix me semblait familière. J'ouvris les yeux et je vis ma mère à mes côtés.
Ce n'était qu'un cauchemar, qu'un affreux cauchemar. Mais il semblait si réel ! Et puis ses yeux ! J'étais pétrifiée, horrifiée !

-Maman, je... je ne veux plus aller au collège demain, je veux rester ici ! Dis-je, les larmes aux yeux
-Mais c'est que ce discours ma puce ! Hier encore tu étais toute enjouée ! Allez rendors toi.

Puis elle sortit de ma chambre sans que je puisse répliquer.
Je ne voulais pas me rendormir. Je savais que mon rêve se poursuivrait. Et puis le collège ! Cela ce passait vraiment comme ça ? Moi qui croyais qu'entrer en 6ème,était la plus belle chose au monde !

J’allumai ma lampe de chevet et je décidai de veiller toute la nuit.

C'était sûr c'est yeux gris, elle ne les oublierait jamais...

Voilà j'espère que ça vous plaît et que je n'ai pas fait trop de faute de temps et de fautes tout court
Si vous avez des conseils n'hésitez pas!

Dernière édition par Marky le 2012-09-29, 22:15, édité 3 fois

Des avis?

C'est-à-dire... Je vois rien.

Mais c'est bizarre ça...
Bon j'ai enlevé les balises [hide] normalement vous devriez voir là

Et commentez!! En masse^^

Ah ba c'est mieux , On voit maintenant ! On voyait que à suivre .. Mais quoi ?
J'adore ton début. Très intriguant ce gens aux yeux gris.

Allez encore plus intriguant cette suite

6 heure du matin, je sors de mon lit fatiguée et avec un gros mal de crane. Je vais dans la salle de bain prendre une douche bien chaude, ça me fera du bien. Sous l'eau je me pose des questions :
-Pourquoi avoir fait ce rêve ? Est-ce vraiment cela le collège ? Qui est cet homme.

« Je saurais pourquoi dans 2 heures... »
Aujourd'hui j'avais la boule au ventre. J'avais très peur de ce qui allait se passer. Je ne bu que mon jus d'orange puis j’attendis ma mère dans un calme de mort, pour qu'elle m’emmène au collège.
Une demi-heure c'était écoulée avant qu'elle se réveille. J’étais de plus en plus stressée.

Puis ma mère me parla mais je n'entendais pas, j'étais dans un autre monde... Un monde sombre très sombre. Là-bas les gens étaient mal. Une menace arrivait. Mais laquelle ?

-Laura !! Il est 45, vient vite si tu ne veux pas être en retard !
-Hein ?! Heu, oui maman.

Je mis mes chaussures, tout en repensant à ce qui c'était passé. Pourquoi je voyais cela ? Hier ce rêve, aujourd'hui une hallucination, quelle était la prochaine étape, avant que je plonge dans la folie ?
Dans la voiture, ma mère me faisait tout en serment comme quoi, il ne fallait pas stresser, que ça se passerait bien...
-Maman c'est la cinquième fois en 1 heure que tu me dis ça arrête !

Le reste du voyage se fit dans le silence. Ma mère me jetait de fois des regards suspect comme si elle était inquiète de mon état...

Après 10 minutes de voiture, on arriva enfin devant le collège.
Je ne l'avais jamais vu. Il était grand très grand beige et avec pleins de fenêtres partout.

-Fais bien attention à toi mon choux !
-Mais oui maman, allez à ce soir !

Je sortis de la voiture, et je m'avanças vert le portail du collège. Un surveillant était là.
Pleins d'autres 6èmes allait eux aussi vers le portail joyeux et très souvent en groupe. Moi j'étais seule. Je ne savais pas où se trouvais mes copines. Bon pas grave.
Je franchis le portail et je me retrouvas dans une immense cours. Je marchas un peu et là, je vis Pauline ! Pauline c'est ma meilleure amie d'enfance, on c'est beaucoup de fois engueulées, mais on c'est toujours réconciliées après. Et oui, c'est ça l’amitié !
Pauline elle est aussi grande que moi. Et puis elle a une super maison ! Faut dire que Pauline, elle est riche...

-Pauline ! comment tu vas ?
-Bof, mon grand-père est mort la semaine dernière donc moi j'encaisse...

"Il est mort par ma faute. Mais je peux réparer cette erreur. Avec TON aide. Je t'invite dans ce monde. Tu as l'air différente des autres. Tu es intelligente à ce que je vois. Mais saura tu tenir ce secret ? Je le pense, du moins je l'espère..."

Quel était cette voix ? Pourquoi me disait-il ça ? Qu'ai je fait ?!
Et pourquoi cet homme aux yeux gris me regarde avec insistance, là-bas ?!

Voilà, j'espère ne pas avoir fait trop de fautes et j'espère surtout que ça vous plaît

Dernière édition par Marky le 2012-09-30, 14:48, édité 2 fois

Suspens de la voix étrange ... Il existe vraiment alors le mec aux yeux gris ^^

Je lirais tout ça ce soir mon petit Marky et je viendrais commenter promis. Si jamais je vois des trucs à reprendre je t le dirais et si tu veux une relecture de tes textes avant publication n'hésites pas à me MP. Je lis vite

Merci de ta proposition je suis partant

April' : Oui il existe mais je n'en dit pas plus

C'est un peu dommage que tu passes du Français au passé simple d'un coup. En plus, ça alourdit le texte et c'est moins vivant.

J'avais appris ça en Français. Ça revient !

En disant Français tu veux dire "présent simple" ?

Si oui, je suis d'accord, je vais arranger ça

Oui je voulais dire présent simple lol.

J'ai pris le temps de lire ce début.
C'est intriguant et je pense que c'est l'effet recherché. Malheureusement, ça va beaucoup trop vite. Tout d'abord, le prologue ressemble davantage à une accroche qu'à une entrée en matière qui instaurera un certain mystère/suspense autour de la relation entre la narratrice et l'homme aux yeux gris. Ensuite, tu enchaînes entre l'excitation de la rentrée et le cauchemar. Puis, le jour J, elle arrive perturbée et seule jusqu'à ce qu'elle retrouve sa meilleure amie. On termine sur la voix qu'elle entend dans sa tête et l'homme...
C'est très précipité. Je vois que tu as un fil conducteur et des images assez précises de l'action présente. Mais ça manque de liant. Il faut savoir poser les choses. Ton héroïne a un passé, un futur, des rêves, des craintes, des défauts, des qualités... Tu veux trop en dire trop vite. Tu ne laisses pas le temps au lecteur de se plonger dans ton univers. Il ne faut pas avoir peur d'enrichir le contexte, approfondir les personnages avant d'entrer dans l'intrigue, la vraie, celle qui va nous tenir en haleine jusqu'au bout. Je ne dis pas non plus qu'il faut écrire un pavé dès le début mais, plutôt, savamment distiller les informations. Choisir, aménager les scènes qui nous permettront d'en apprendre davantage sur la narratrice.
Ce n'est pas forcément un exercice facile, ça viendra avec l'expérience. Je ne m'inquiète pas, tu es jeune. Ça doit être une de tes premières histoires, non ? Le plus difficile dans la rédaction d'un récit est le début. Une fois passé le cap du 1er quart, ça coule tout seul

Okay merci de tout tes conseils Sucré ça fait super plaisir d'en avoir, je veux m'améliorer

Donc oui j'ai vraiment des images très très précises, je sais déjà ce qui va se passer à Noël enfin j'ai vraiment un truc précis en tête
Oui prendre mon temps, je pense que décrire ce qu'elle pense mentalement des personnes serais bien (comme avec Pauline ). Mieux décrire, les scènes, peut-être aussi décrire le temps, enfin si il pleut et tout...

Oui c'est ma première histoire effectivement

Ensuite pour le prologue et le 1er chapitre, je voulais revenir dessus car je pense que c'est pas très clair.

Si vous voulez au prologue la femme à 21 ans et elle voit le mec aux yeux gris.
Et dans sa tête toute la période où elle l'a fréquenté lui revient et c'est ses souvenirs de collège avec lui que je raconte. Bon bien sur, il y aura defois des scènes à part, je ne vais pas tout le temps parler d'elle et de lui mais c'est un petit peu l'idée de base

Voilà
Encore merci Sucré ça fait plaisir que tu sois passée commenter

Ce chapitre est un peu moins effrayant ,quoique...

« Et pourquoi cet homme aux yeux gris me regardait avec insistance, là-bas ?!»

Je tenta un regard discret dans sa direction, pour voir à quoi ressemblait cet homme si intriguant. Seulement je ne vis rien dans ce brouillard qui nous empêchait de voir à 10 mètres. Si, il était châtain. Pour mieux voir il aurait fallu s'approcher un peu plus mais j'avais tellement peur ! Qu'allait t-il me faire ?

<<-Oh Laura ! Tes dans la lune ! Je te disais : Alors ces vacances ? Me dit alors Pauline avec un sourire moqueur aux lèvres.
-Ça va, ça va, les vacances en Italie étaient super !>>
Je commenças mon résumé sur mon superbe voyage en Italie. Faut dire que là-bas, c'était cool. On dormait dans un super hôtel, on mangeait des pizzas super bonne ! Maman elle n'arrêtait pas de prendre des photos, si bien que en un jour la pellicule était pleine ! Ah, que de bon souvenirs !

Malheureusement la réalité repris surface quand la cloche sonna. On se regroupa tous à l'endroit où nous indiquait les surveillants. On était serré les uns contre les autres, tout le monde se poussait c'était le bordel.

<>

Le directeur fit alors 2 classes puis :
<>

Je n'étais pas dans la même classe qu'elle ! J’étais vraiment déçu. Sur le coup j'étais encore plus stressé j'avais envie de pleurer. En partant avec son professeur principal, qui en passant, était un bel homme d'une vingtaine d'année, elle me fit un petit signe de la main. Je voyais dans son regard qu'elle aussi était attristée par notre séparation. C'était le premier coup dur en tant que 6ème mais sûrement pas le dernier.

<>

C'était moi ! J'étais contente d'être en 6ème D, car D est égale à la quatrième lettre de l'alphabet et le 4 c'est mon jour de naissance ainsi que mon jour porte bonheur. Dans la vie je suis assez superstitieuse.

<>

Le mec aux yeux gris s'avança. Mais non ! C'était pas possible je rêvais ! Allais t-il me hanter jusqu'à la fin de ma vie ce gars !
Puis, d'un coup, des images apparurent dans ma tête...
Un bras coupé, une femme hurlant à la mort, un enfant terrorisé, une famille assassinée...
J'avais peur. Encore une fois j'avais envie de crier, de pleurer, de courir sans m'arrêter mais je ne pouvais pas. Plutôt je n'y arrivais pas. Quand je ré ouvrit les yeux je regardas Alexandre comme si s'en était le responsable. Et j'avais peut-être raison. Il me regardait, sourire aux lèvres yeux fixés sur mon visage.

<>

Je sursautas. J'avais complètement oublié qu'il y avait des gens autour. J'avançais tout en le fixant du coin de l’œil. J'avais l'impression d'être sa cible, à qui il ferait du mal...

Mais en attendant il était mignon, avec sa mèche qui lui allait si bien...

PS: Désolé Anna, mais je ne pouvais pas attendre dans ma tête il devait être fait pour aujourd'hui à coup sur^^
Tu m'en veux pas trop j'espère

Bon je vais me coucher, bonne lecture!

Personne? Dommage :(

La suite!!

16 heures, la fin de cette première journée de cours. Le soleil était présent mais le froid restait en surface en ce début de mois de Septembre. On sentait l'automne pointer le bout de son nez.

Ma mère travaillait et je dus rentrer chez moi à pied. Je n'aimais pas rentrer toute seule quand ma mère était au boulot. Ne pouvait elle pas décaler les rendez-vous de ses patients ? C'est comme si je passais après les gens qui toussent pour un rien. Je suis sa fille tout de même ! Mais pas la peine de m'apitoyer sur mon sort, ça ne sert à rien.

Je commença à rentrer tout doucement vers la maison et déjà, j'étais fatiguée. On venait juste de recevoir nos livres et du coup, mon sac était super lourd.

Seulement ce n'était pas ce qui me perturbait le plus. Ce que je n'aimais pas c'était de voir Alexandre de l'autre côté de la route rentrant lui aussi à pied. Heureusement, je crois qu'il ne m'avait pas vu, il était trop occupé à se parler tout seul et à regarder dans tout les sens sans jamais rien voir...

Quand j'arriva au carrefour Elmet Roud, celui qui séparait la rue aux grosses maisons (comme on l'appelait fréquemment) de la mienne, j'étais rêveuse à l'idée qu'un possible gâteau au chocolat m'attende pour le goûter. Ma mère sait très bien faire les pâtisseries au chocolat, mais c'est normal, parce qu'elle est une excellente cuisinière, on se régale toujours avec mon père et mon frère !

-Oh, heu pardon excusez-moi ! Oui mais si je lui dis qu'elle...

C'était Alexandre il venait de traverser. Même s'il me faisait peur, je décida de l'interpeller, pour savoir qui se cachait derrière ce « monstre » qui faisait en sorte que mon début d'année de 6ème soit un cauchemar.

-Oh Alex ! T'habites dans le quartier ! Dis-je avec une voix enjouée, tout à fait convaincante, qui cachait ma peur.
-Hein ?! Oh Laura ! Heu oui, j'habite pas loin effectivement...
-Dis t'es nouveau dans la ville non ?
-Non, je suis là depuis certainement plus longtemps que toi. Ma famille habite RedRood Plains depuis très longtemps.
-Ah okay... Bon ba heu salut !
-Salut... Je suis sur qu'elle va penser que je...

Je voulais tellement lui poser la question qui m'intéressait, la question qui me titillait. Mais je n'osais pas. Je découvris cependant sa personnalité. C'était un garçon renfermé, introverti, pas très sur de lui et surtout timide. Mais il cachait quelque chose. Ça se sentait. Je le prenais toujours comme responsable de mon mal être de la nuit dernière et de ce matin.

Mais en attendant je rentra dans ma maison. Je déposa mon sac dans le salon et je me dirigea vers la cuisine. Aucun gâteau ne m'attendait sur la table mais un petit mot était quand même au rendez-vous... :

-Une chose se cache en moi oui. Ta pensée est cependant, fausse. Te laisser m’exécute, bonne soirée. Celui que tu penses être.

Merci à Anna pour sa correction

Elle a enfin osé lui parler :O Ce mot ...

Coucou Marky, je trouve le début de ton histoire très bien, le suspens est vraiment la (c'est marrant, j'ai un peu pensé au voleur d'ombre, de Marc Levy dans ton chapitre 4 )!
Mais je pense qu'un peu plus de description des personnages et de son environnement nous permettrait de rentrer mieux dans ton univers....

Merci à vous deux

Suite:

« -Une chose se cache en moi oui. Ta pensée est cependant, fausse. Te laisser m’exécute, bonne soirée. Celui que tu penses être. »

Alexandre...
Il ne pouvait y avoir que lui pour m'envoyer des lettres aussi bizarres... « Celui que tu penses être. »
Cette phrase voulait tout dire. Il voulait me dire que je ne me trompais pas. Mais pourquoi faire ça ? C'était débile ! Je m'asseyais sur un des sièges de la cuisine tout en mangeant un gâteau. Alexandre n'allait pas m'empêcher de vivre, ça c'était sûr. Mais j'allais quand même redouter la journée du lendemain. Je ne voulais pas le voir de sitôt.

Je finis mon goûter en essayant de penser à autre chose. C'était difficile. J'avais des frissons, je les sentais. Ces histoires me faisaient peur. Je ne voulais pas être impliqué dans le surnaturel, je n'avais rien fait pour cela !

Je retourna dans ma chambre pour aller sur l'ordinateur. J'allais regarder les nouvelles du jour sur internet . C'était mon habitude. Comme à la maison on avait ni télé, ni journal c'était le seul moyen pour que puisse rester connecté au monde extérieur. Mon père il faisait comme moi. Par contre ma mère, elle n'avait pas le temps. Avec tout ce qu'il y avait à faire à la maison plus son travail faut dire que elle n'avait pas beaucoup de loisir. Elle s'en plaignait pas mal, mais je pensais qu'elle n'était pas non plus malheureuse de la vie qu'elle menait.

Justement en parlant d'elle, il est 17 heures. D'une minute à l'autre elle allait arriver, je voulais lui raconter toute ma journée, et ainsi lui parler d'Alexandre.
Seulement au moment de descendre dans le salon pour l'attendre tranquillement devant la cheminée, je me demanda si elle devait connaître ce secret. « Mais sauras tu tenir ce secret ? »
Ne m'avait t-il pas dit ça la dernière fois ? Peut-être avait t'il raison ce secret devait rester caché, personne ne devait savoir que je devenais bizarre.

« Tu résonnes bien dis moi... Tu confirmes ce que je pensais de toi... »

Sur le coup je souris. Jusqu’à me rendre compte que ce n'était pas ma mère qui venait de me dire ça... Je fis ensuite la tête et je poussa un léger cris, qui ressemblait à celui de la souris...
Me regardait t-il ? M'entendait il ? Savait il ce que je pensais ? Si oui, j'étais vraiment dans un pétrin sans fin...

Puis, j'entendis la porte s'ouvrir puis se refermer. C'était maman. Je descendis les marches pour aller la voir. Je lui dis bonjour et je l'accompagna jusqu’à la cuisine.

« Alors cette première journée dit moi ?
- Ba bien... »

Je commença alors mon récit en n'oubliant pas de sauter les moments bizarres. C'était sûr maintenant les secret devaient rester enfouis au fin de mon cerveau et personne ne devait les connaître.
Sinon ça tournerait mal pour moi, je le sentais.

Après avoir fini mon petit résumé de cette journée, je retourna dans ma chambre en attendant le dîner.
Je me posa sur mon lit et je décida de faire une petite sieste. J'étais fatiguée. Pas physiquement mais surtout mentalement.

A suivre ...

Dîtes moi ce que vous en pensez

La suite demain soir

Pendant la soirée, il ne se passe rien à part qu'il pleut de nouveau et que le père de Laura rentre à la maison pour le dîner, où ils mangeront de la purée, de la salade et un yaourt.

Le lendemain, je me leva au son de mon bruyant réveil, il était 6 heure et demie du matin. J'avais envie de rester au lit mais je dus quand même me lever. Il ne fallait pas que je rate les cours. En même temps je n'étais pas pressée, je ne voulais pas revoir Alexandre.

Comme là c'est les préparatifs avant d'aller au collège et que ce n'est pas vraiment très intéressant, on va faire l'impasse sur ce petit épisode.

En voiture, je regardais les maisons dans les rues. Je ne les voyais que très peu à cause de la brume mais ça me suffisait. J'étais intéressé par l'architecture, j'aimais les belles maisons. J'en dessinais. Mais mon humeur n'étais pas vraiment à ça. En faite, je pensais... A Alexandre... Pour changer... Pourquoi, en même temps il était l'enfer et le paradis ? Pourquoi ce visage si envoûtant si angélique me faisait t-il des siennes ? Pourquoi moi ?
A peine le temps que j'essaye de répondre à ces questions que l'on était déjà arrivé à destination.

« A ce soir... »

Pour la deuxième fois de l'année, je franchis le portail de l'école. J’arrivais dans la cour où je rejoignis Pauline.

« Salut Pauline ! Tu vas bien ?
-Bah ça va et toi ? Et tes parents ils vont bien ?
-Bah ouais ! »

La cloche sonna. Ma classe se rangea dans l'emplacement prévu pour les 6ème D et je fis de même. Le professeur d'Histoire-Géo arriva et on se dirigea vers sa classe pour une heure.

Le cours se passa tranquillement et il était assez intéressant. On découvrait ce qu'on allait faire et dans l'ensemble ça nous plaisait. La sonnerie retentit et l'on se dirigea vers la salle de mathématiques. J'avais hâte d'y être, car j'adorais cette matière. Pareil que le précédent, le cours se déroula bien et le prof était plutôt cool. Une année sympa s'annonçait peut-être, bien qu'Alexandre la fasse toujours douter.

Le soir, je rentra chez moi avec ma mère en voiture.
-Ma chérie, tu vas être contente je t'ai préparé un gâteau au chocolat ! Comme tu m'en demandais un hier, je me suis dit que ça te ferais plaisir ! Tu es contente ?
-Oui, oui, merci, c'est HEIN ?
-Bah tu sais hier tu me deman...
-Heu, désolée j'avais mal compris. Oui merci.

Pourquoi cet œil gris me regardait par le rétroviseur ? Et pourquoi ce n'était pas la route que je voyais mais une maison en plein désert ?
Je n'y comprenais plus rien. Je décida de fermer mes yeux pour ne plus voir ça, mais c'était déjà trop tard. J'avais cette image dans la tête et maintenant je n'arrêtais pas d'y penser. Ce n'était pas possible, ce n'était pas possible de voir un désert et l’œil d'Alexandre. Était-ce un autre monde ? Un monde parallèle, ou était-ce juste le fruit de mon imagination qui me jouait des tours ? Si la deuxième solution se révélait vrai, ça voulait dire que peut-être que Alexandre était imaginaire, pas réel... Je ne savais pas et pour l'instant je ne voulais pas savoir...

A suivre...

Commentez svp, ça fait toujours plaisir et vous avez le droit de critiquer, n'hésitez pas, mais dites aussi pourquoi

Bref, Chapitre 7.

Après avoir goûté, j'allais dans ma chambre comme chaque soir. Mon quotidien était monotone mais je faisais avec.
En y entrant, je pencha tout de suite ma tête vers ma destination : L'ordinateur. Seulement ce n'était pas le fond d'écran bleu et vert que j'aimais tant, non c'était comme le désert dans la voiture.
Je ne comprenais pas. Comme d'habitude. Je décidais de m'approcher, bien que j'eus peur.
Je m'asseyais sur ma chaise, lentement, j'avais peut-être peur qu'elle devienne tout à coup bizarre. Puis je me tourna vers mon écran. C'était toujours ce désert, avec ses pentes abruptes qui cachaient le paysage lointain. Je supposais qu'il était immense et que personne n'y habitait. Seulement, j'avais tord. En regardant de plus près je remarqua que de petites maisons étaient construites. Je me demandais pourquoi, dans notre monde c'était tout simplement impossible de vivre dans un désert.
« Justement ce n'est pas ce monde. Armendia, tu le découvriras en temps voulu... »

Cette fois si, je ne fus pas surprise par la voix. J'avais presque l'habitude, bien que ça ne faisait que deux jours que je l'entendais.
Armendia... Quel était ce mot ? Sûrement le désert. Oui c'était possible. Apparemment le désert était un monde.
Quel sorte de monde ? Pourquoi n'en avais-je jamais entendu parler ? La science ne l'avait peut-être pas découvert. C'était bizarre, mais encore une fois possible.

Une demie heure plus tard, après avoir bien regardé l'image sans toucher à ma souris , je n'avais presque plus peur. Finalement ce n'était qu'un autre monde. Moi je suis bien sur Terre pas la peine de changer. Quelque chose au fin fond de moi me disait que je ne déciderais peut-être pas, mais je ne l'écoutais pas. Je me dis tout de même que, le lendemain je demanderais à Alexandre pourquoi il me disait ça. Je ne l'aimais pas vraiment et j'aurais préféré ne pas lui parler, mais quand il faut le faire...
La fin de journée se passa tranquillement, je tournais mes idées vers autre chose, sur la mode, quelque chose qui me passionnait et qui était très loin de mes problèmes.
La mode. C'était aussi un monde. Un monde magique, que j'affectionnais. J'aimais être bien habillée et critiquer ceux qui ne le faisaient pas avec goût. J'aimais ça, je ne sais pour quelles raisons, et c'était tout ce qui comptait. Pauline aussi, affectionnait la mode, seulement, elle ne l'appliquait pas. Et ça me désolait, mais je ne préférais pas lui dire, par peur de subir une nouvelle dispute.

Le lendemain matin, je commençais à 9 heures, je me levais donc, une heure plus tard. Je fis ma toilette et je me dirigea vers la cuisine. Je m'attendais à être seule, mais ma mère était déjà réveillée ce qui m'étonnait.

« Maman ! Comment ça se fait que tu sois déjà là ?
-J'avais besoin de te parler. J'ai l'impression que ces derniers jours tu n'es plus pareille, tu n'es plus aussi énergique qu'avant.
-Ah... Ben, heu c'est que je suis fatiguée. Tu sais le collège et tout, c'est pas de tout repos.
-Et il n'y a que ça ? Me dit t-elle avec un air soupçonneux.
-Oui, il n'y a que ça. Maman. » Dis-je avec un air complètement crédible.

Elle n'insistait pas, mais je sentais qu'elle avait envie de me questionner plus longtemps. Ça me gênait, ça voulait dire, que mon petit mal être se voyait. Il fallait que j'arrange ça, rien ne devait paraître, c'est ce qu'Alexandre m'avait dit et j'avais décidé de l'écouter. Pour cette fois seulement. Enfin c'est ce que je croyais, car par la suite peut-importe quel ordre il m'imposerait je le ferai.