[Abandonné] Souvenirs d'enfance

Et chapitre 8 à la suite. J'ai de l'inspi en ce moment
Pour l'instant ce chapitre est mon préféré, car il reprend un peu plus mon style d'écriture.

Je mangea mon bol de céréales sans rien dire, je voyais que ma mère m'observait de près.
Après l'avoir fini, je mis le tout dans l'évier, je m'habilla et on sortit de la maison. La pelouse du jardin était mouillée par la rosée du matin. Les fleurs étaient ravies de cette petit brisée d'eau fraîche. Je n'essayais pas, ce jour ci, de m'épater en sautant dans les endroits ou l'herbe n'était que très peu présente. Non je n'en avais pas l'envie. Je pris donc l'allée, comme ma mère, qui -je pense- s'étonnait encore une fois de ne pas me voir bondir dans tout les sens.

Arrivée au collège, je me pressa de voir le temps. Il ne faisait plus nuit et les nuages étaient en nombre. Les rayons du soleil nous éblouissaient tout de même, il voulait nous montrer sa présence. J'étais tant attirée par le soleil car dans la voiture j'avais entendu une chroniqueuse de la radio dire :
« Aujourd'hui, si le beau temps est matinal une bonne journée s'annonce. »

Avec du recul, je pense qu'elle disait cela en rigolant, mais là, je n'ai que 11 ans et je prend tout au pied de la lettre. Chronos -le Dieu du temps- ne voulait pas contredire la chroniqueuse. Il voulait jouer avec elle en faisant apparaître le soleil levant mais aussi en nous montrant la blancheur des nuages du matin.

Je ne sais pourquoi, penser ceci me fit rire et une bonne journée s'annonçait.
Oui pour ceux qui ont suivi, sans le savoir j'avais la réponse à ma question. Mais passons, nous avons plus important.

La cour de récréation se dressa devant moi. J'avais un but précis. Trouver Alexandre.
Et c'est là, que je me rendis compte que le collège de la Chataîgneraie était peuplé. Je pouvais regarder tout le monde, en faisant le tour de la cours au moins 3 fois, je ne le trouvais pas. Pourtant, je me sentais observée . Je savais qu'il me regardait et qu'il prenait un malin plaisir à me voir sans se faire voir. J’abandonnais mes recherches pour aller voir Paul Artimes, un ami de classe.
On discuta de tout et de rien, mais surtout des professeurs et de nos impressions. On commérait à leur sujet et ça nous faisait marrer. Mon niveau de stress était moins élevé qu'en me levant ce matin.

Puis, quand la cloche sonna, on se rendit directement en cours, on ne devait pas attendre le professeur quand il était 9 heures.
Pour tout ceux qui ne savent pas c'est pareil à 11 heures et à 15 heures -ou 14 et 16- , dans une grande partie des collèges.

Mais bref, nous avions SVT pour deux heures. Je m'installais là où la prof me le demandait et j'attendais de voir entrer Alexandre. En tout dernier, elle lui montra sa position. Il me regardait et je le regardais. Avec des signes de mains diverses et surtout incompréhensibles j'essayais de lui dire quelque chose. Il me regardait en haussant les sourcil. Puis il hocha la tête. De je ne sais quelle façon, il m'avait compris et je stressais encore moins. Lui avoir dit que je voulais lui parler me fit dire que je ne pouvais plus reculer devant la tâche.
Durant la 1ère heure de cours, Mme Estar nous donna un papier qui nous donnait les règles pendant sa classe et que l'on devait faire signer par nos parents pour la semaine d'après. Puis elle insista sur le fait qu'en sa présence, il fallait dire Sciences et Vie de la Terre et non SVT. On était pas contents, mais en même je pensais dans un coin de ma tête que ça faisait un sujet de plus pour la critiquer.
Puis la cloche retentit, c'était la récréation de 10 heures. Le moment de demander à Alexandre ce que je voulais savoir.

Merci à Anna pour la correction depuis le chapitre 3

Commentez!
Je sais que pour l'instant c'est pas terrible et le passé est lourd, mais au prochain chapitre ça va changer, tant bien dans l'histoire que dans l'écriture^^

Je sortais de la salle, je descendais les escaliers. Il y avait beaucoup de monde, on se poussait dans tous les sens, je me cognais deux fois contre le mur.
Puis, je vis Alexandre passer devant moi en vitesse, apparemment il avait quelque chose d'important à faire, mais il allait attendre...
-Hey, Alex, attends-moi ! J'ai un truc à te dire... Finis-je avec une voix plus faible.
-Oui ça je l'ai bien compris. Me répondit t-il avec un ton complètement indifférent.
-Bah viens !

Je l'emmena dans la cours vers un endroit plus ou moins désert comparé à la marée humaine environnante. C'était sous le préau réservé aux 6èmes dans un endroit qui ne se voyait pas vraiment. Il y faisait froid et un peu humide mais cela m'importait peu. On s'asseyait et je commença donc mon questionnaire, auquel il devait répondre...

« Alex, pourquoi je peux entendre ta voix dans ma tête ?
-Parce que tu es un ange, c'est normal, c'est un don...
-Oh euh ben merci.. Dis-je, flattée par ce compliment... Je repris vite mes esprits et je lui posa la deuxième question :
-Et pourquoi le fais-tu ?
-Parce que je m'ennuie à Ray, bien que les événements du moment puissent laisser penser le contraire...
-Heu... C'est où Ray ?
-A Armendia... dit-il le sourire aux lèvres...
-Armendia ? C'est le désert ?
-Oui en quelques sorte...
-D'accord. Pourquoi tu as dit que tu étais la cause de la mort du grand-père de Pauline ?
-Parce que c'est vrai. C'est à cause des Pyro qu'il est mort.
-Heu c'est qui les Pyro ?
-Oh arrête de me poser des questions ! Sois plutôt dans ta chambre ce soir à 17 heures 30, ce sera plus simple. Dit-il en se levant.
-Je... Oui d'accord. »

La discussion prit fin. J'avais appris pas mal de choses et d'autres allaient suivre le soir même. La discussion avait été longue sans que je m'en rende compte. La cloche sonnait, je me rangeais dans les rangs de ma classe, à côté d'Alexandre.
Je ne savais pourquoi, cette discussion m'avait un peu rapprochée de lui et il n'était pas aussi bizarre que ce que je pensais.

Enfin bref, j'avais envie que la journée passe rapidement, j'avais hâte d'être à ce soir. C'était évident. A mon âge on aurait tous eu envie de savoir ce qu'Alexandre avait à nous dire.

Mme Estar vint nous chercher et on allait en classe. L'heure passait et je n'écoutais pas ce qu'elle disait. J'étais un peu dans la lune. Je ne pensais pas à ce que m'avait dit Alex. Non, je pensais à son visage. A ses cheveux châtains et à ses yeux gris luisants. Ils étaient beaux et envoûtants. Il donnait envie de le regarder durant de longues heures. Le contempler était un bonheur. Je devenais amoureuse, mais ça ne me gênait pas. Tomber amoureuse d'un bel éphèbe n'avait en effet rien d’embarrassant...

Je viens de tout lire, et je trouve ça pas mal !
Je trouve qu'il y a quand même quelques soucis. Tout va très vite. Je sais qu'en écrivant une histoire pour la première fois - ou la dixième fois, hein, ça se fait pas comme ça -, on a envie de dire tout ce qui nous passe par la tête, d'exposer toutes nos idées bien vite, pour ne pas les perdre. Mais du coup, comme il se passe trop de choses d'un coup, le lecteur a moins le temps de s'attacher aux personnages, de se faire une idée d'eux, de se faire une idée de ce qui les entoure (je parle de toutes les descriptions). Quand on lit un livre, les descriptions sont primordiales. Ça nous permet de nous imaginer l'univers, de rentrer encore plus dans l'histoire.
Certes, il y a des livres avec beaucoup de descriptions et ça peut devenir ennuyeux à la fin, mais ça ne gâche pas l'histoire non plus (exemple concret : Le Parfum de Suskind est superbement écrit, mais il y a quelques passages où je m'étais ennuyée ferme car il ne se passait rien)
Tout ça pour te dire de développer plus le caractère des personnages, les descriptions etc.
Tu n'es qu'au chapitre 9 (et tes chapitres sont très petits, en plus), et on est déjà rentrés dans l'histoire. C'est un peu comme dans les thermapolis (Therma Poliiiice, arrest this man, he talks in maths... ♫) (<= je suis fatiguée, désolée), tu ne te jettes pas dans l'eau à 40° (sauf si tu es fou), tu rentres en douceur dans l'eau !

Pour finir avec ce point, je prends un exemple avec ton texte :

« Alex, pourquoi je peux entendre ta voix dans ma tête ?
-Parce que tu es un ange, c'est normal, c'est un don...
-Oh euh ben merci.. Dis-je, flattée par ce compliment... Je repris vite mes esprits et je lui posa la deuxième question :
-Et pourquoi le fais-tu ?
-Parce que je m'ennuie à Ray, bien que les événements du moment puissent laisser penser le contraire...
-Heu... C'est où Ray ?
-A Armendia... dit-il le sourire aux lèvres...
-Armendia ? C'est le désert ?
-Oui en quelques sorte...
-D'accord. Pourquoi tu as dit que tu étais la cause de la mort du grand-père de Pauline ?
-Parce que c'est vrai. C'est à cause des Pyro qu'il est mort.
-Heu c'est qui les Pyro ?
-Oh arrête de me poser des questions ! Sois plutôt dans ta chambre ce soir à 17 heures 30, ce sera plus simple. Dit-il en se levant.
-Je... Oui d'accord. »

Rien que dans ce passage, on en apprend beaucoup trop ! Disons qu'un chapitre fait deux pages de livre, là on en serait à la 18ème page. Imagine, on te dit déjà TOUT CA à la 18ème page ?!
Et puis, en plus de tout ça, elle devient amoureuse de ce fameux Alexandre... Tout vient trop vite !
Un conseil : prends ton temps

J'ai remarqué quelques problèmes d'orthographe (c'est loin d'être la cata, hein, mais ça gêne un peu la lecture quand même) :
verbes à l'imparfait => actions longues / descriptions
exemple : Je marchais le long de la voie ferrée.
De loin, la licorne paraissait rose.
L'herbe était deux fois plus grande que Léa.

verbes au passé simple => actions courtes
exemple : Je m'assis sur le banc.
Léa tua la fourmi.

(on se moque pas de mes exemples pourris !)

Or, j'ai remarqué plusieurs "je m'asseyais" => ça pourrait être juste si une action inattendue se produisait pendant l'action de s'asseoir.
exemple : Je m'asseyais sur la chaise, quand tout à coup Léa m'asséna une violente claque.

Ensuite, LA faute qu'il faut pas faire ! Au passé simple, verbes du premier groupe, à la première personne du singulier, la terminaison est AI.
"Je mangeai une pomme avant de m'en aller", et pas "Je mangea une pomme avant de m'en aller"

Et on dit bien "Je mangeai une pomme avant de m'en aller" et "Je mangeais une pomme lorsque Léa m'asséna une violente claque" (cette Léa est très agressive, d'ailleurs x))

Voilà voilà, donc corrige ces petites fautes de conjugaison, ralentis un peu le rythme en gardant plus de suspense et n'hésite pas à faire plus de descriptions des lieux, des personnages, à développer encore plus les pensées de ton personnage principal et tu verras, ton récit sera plus fluide, plus agréable à lire

Marky je t'AIME !!!!!!!! Tu écris !
J'aime écrire, c'est ma vie !!!!!!! Si t'a besoins d'aide je suis plus que là !!!!
Ah, bon, je vais lire !!!!! Mais... On se marie ? ^^

Merci de ton com's
Oui ça va trop vite, mais je n'arrive pas vraiment à ralentir le fil, car pour l'instant l'histoire est pire qu'intéressante, par rapport à ce qu'il va se passer par la suite
Mais là au chapitre d'après, beaucoup de surprises et de nouveautés, vous comprendrez

Pour les temps, je suis une buse, pour ne pas dire plus vulgaire
Mais pour la suite ça devrait être mieux, je vais passer au présent, ça va être moins lourd

Merci pour tes conseils et tes aides, ça fait plaisir

Margaux: MDR! Oui marrions-nous :sun:
Nan mais j'adore le Français et écrire

Marky: quand tu veux

Bref, revenons sérieux. Tout d'abord, tu commence avec une intro ou elle est adulte. Ensuite tu enchaine sur un chapitre de l'enfance et sur plusieurs autres chapites du meme theme. L'adulte va-t-elle revenir apres ? Si oui, Tu peux faire le prologue comme tu as fait, et puis faire une chose du style: Partie 1 : Enfance. Et là, raconter son enfance en détails comme tu le fais. Puis quand tu veux reparler de l'adulte, tu fais par exemple : Partie 2 : aujourd'hui. Bien sur tout ceci est un exemple, tu fais bien comme tu veux ^^.
Voila. En tout cas, j'aime ton début d'histoire qui me parait du genre fantastique ( tout ce qui est créatures^pas trop humaine etc..) Et la ton homme aux yeux griis communique avec elle... Enfin, moi, je prend mon pied.
Je vais plutot te parler de l'écris et pas de fautes d'orthographe ( car ce n'est pas mon truc^^) et par contre, si une phrase me frappe car elle est mal construite par exemple.. Enfin, voila.

On comprend bien que Laura est un peu attirée par lui ( je ne parle pas d'amour pour l'instant.) Mais, peut etre aurait-il été bon de la ( et nous aussi) laisser dans le suspense un peu plus longtemps, ( par exemple, qu'ellecontinue ses reves et qu'elle ne lui parle pas tout de suite).Après, c'estt mon point de vue car j'aime languir dans les histoires ^^

Voilà, c'est à peu près tout...

J'aime beaucoup le début, en tout cas et j'ai hate de lire (et commenter) la suite !

Alors bonne chance et toi et a ta plume !

Merci Margaux

La journée passe et j’attends la fin des cours, pour savoir ce que je vais découvrir en rentrant chez moi. Le temps est anormalement lent.

L'horloge du cours de math doit avoir un problème. Ce n'est pas possible d'avancer à cette vitesse. Ça doit être le gris. Le mauvais temps doit jouer là dessus. Je ne sais pas pourquoi, mais il faut bien que je trouve une excuse à cette lenteur.

A la fin du cours j'avais un torticolis. Se retourner toute les cinq minutes ne doit pas être très bon pour le cou. Quand la cloche a sonné, je suis sortie en trombe. Il est enfin midi !

Bien que le stress de l'anticipation me donne mal au ventre, la faim est présente. Surtout qu'aujourd’hui, c'est gratin de courgettes et j'adore ça. Mon père en cultive dans son potager, il adore jardiner. Dans notre lopin de terre, le potager occupe une place très importante. Faut dire que mon père y met beaucoup d'énergie, c'est une passion pour lui.

Les courgettes étaient bonnes, bien que trop froides. J'aime bien ce qui est vraiment très chaud. Après avoir fini mon dessert, une délicieuse part de gâteau au chocolat avec de la crème anglaise, je me rends dans la cour pour me diriger vers le CDI.

J'avais envie de m'informer sur l'Angleterre. J'aime beaucoup ce pays et le mode de vie des Anglais. La capitale, Londres, est juste incroyable avec tout ses bâtiments tous aussi formidables les uns que les autres. Ce pays m'émerveille depuis longtemps. A la base, en CM1, je devais faire un exposer sur un lieu. Et j'avais choisis l'Angleterre, car c'est une île très proche de la France. Je m'étais beaucoup renseignée, je voulais avoir une très bonne note. Et c'est à ce moment là que j'ai découvert cet endroit plein de charme et de ressource. Peu importe tout les mauvais points que m'énonçaient mes parents, je gardais cette image d'un pays actif et joyeux.

Pour se rendre au CDI, il faut traverser, la cours et subir tous les regards des « anciens du collège » comme on les appelle avec les autres personnes de ma classe. Je n'aime pas beaucoup être regardée, je suis timide et ne pas savoir ce que les autres pensent de moi me perturbe, je ne veux pas qu'on dise de mal de ma personne, de ce que je suis.

J'essaie donc d'y aller sans me faire remarquer. Quelle attitude adopter ? Faut-il marcher d'un pas assuré en regardant devant, ou devons-nous regarder par terre, tête baissée en courant presque ?
Finalement, je reste moi même, je ne fais aucun des deux, je porte mon regard devant moi, en marchant rapidement. Je ne regarde pas les autres et c'est sûrement mieux, car au moins je ne vois pas leurs lèvres bouger à mon passage et donc je ne peux pas vraiment savoir s'ils parlent de moi ou d'autre chose.

J'ouvre la porte et je me retrouve dans une grande pièce, très éclairée, avec beaucoup d'étagères, très hautes, blanches et qui montent au plafond. Elles sont impressionnantes, presqu'intimidantes. Je cherche le bon rayon, appelé « L’Angleterre et ses alentours » et je prends un livre. Je me dirige vers un fauteuil dur pour m'asseoir, pas loin d'où sont posés les ordinateurs, en face du bureau de la porte qui mène à la cour.

Je me plonge dans ma lecture pendant de longues minutes. J'apprends pleins de chose et je suis passionnée par ce que je suis en train de lire.
Mais est-ce une sorte de passe temps avant l'heure, ou un véritable intéressement ? Je ne sais pas, mais en tout cas, je lis.

C'est toujours en cours marky ?