[En pause] Complots, sang et royauté..
Bonjour à tous,
Bien que je sois une jeune membre ici, j'aime beaucoup concocter des histoires sims.
Je tiens à vous faire partager l'histoire, en cours sur un autre forum, intitulée "Complots, sang et royauté..."
Ayant déjà posté le prologue et le chapitre 1 sur l'autre, je vais dans le prochain post vous les présenter en même temps. J'espère sincèrement qu'elle vous plaira !
◊ J'accepte bien entendue toutes critiques -positive ou négative- tant qu'elles sont constructives.
◊ Je joue sur Mac, donc impossible d'utiliser les poses et les mods.
◊ Pour tous renseignements sur les personnages, n'hésitez pas!
Merci d'avance à tous ceux qui prendront le temps de la lire!
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Sommaire:
Prologue (P.1)
Chapitre 1 : L'Arrivée (P.1)
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Prologue -01/07/13-
A une époque indéterminée, mais certainement très lointaine
Ses membres tremblaient. Des gouttes de sueur commençaient à se former sur son front.
Ne bouge pas, surtout ne bouge pas ou elle te tuera! se répéta-t-elle intérieurement.
La chaleur des flammes lui titillait les joues. Les branches du buisson dans lequel elle s'était réfugiée lui fouettaient le visage au gré des bourrasques de vent. Elle observa le sol. Il était brûlé au pied de la créature dont les flammes léchaient entièrement le dos. La femme-créature qui se tenait devant elle, scruta un instant l'horizon, puis se concentra sur les ruines du temple. C'était un tableau magnifique. De longs cheveux bruns, des yeux bleus à couper le souffle, une peau de porcelaine, une silhouette svelte, soit la beauté au milieu du cauchemar des ruines de l'ancien temple.
L'ancien temple, murmura-t-elle. Il avait été mystérieusement réduit à l'état de ruine des siècles plus tôt. Quelle déesse vénérait-il déjà ? Elle ne s'en souvenait pas, trop absorbée par cette vision angélique. Ce fut son erreur.
Ses jambes repliées ne la soutinrent plus, et la jeune fille se rattrapa à ce qu'il restait de l'aile est du temple, ce qui eût pour effet, de faire rouler quelques pierres au pied de la créature.
J'attendais que tu te montres, l'avertit-elle, la fixant d'un regard dur mais doux à la fois. La femme se tenait droite, et tendit une main vers l'adolescente, cachée dans les buissons. Elle savait pertinemment qu'elle s'y trouvait, et qu'elle l'observait depuis son arrivée. Bien sur qu'elle le savait, vu qu'elle y avait personnellement veillé!
Sors, insista-t-elle. Je ne te ferais rien, vraiment rien..
La jeune fille n'ignorait pas qu'elle était perdue. Une créature d'une si grande beauté, protégée par des flammes ne pouvait que provenir de l'enfer.
Elle se relava, puis vint s'agenouiller devant l'apparition, complètement morte de peur.
Tuez moi, mais rapidement s'il vous plait, dit-elle, paralysée par l'angoisse. La femme éclata de rire, d'un rire cristallin, agréable à l'oreille.
Mon enfant, je t'attends depuis si longtemps, pourquoi te ferais-je du mal ?
L'adolescente présuma que la créature la laisserait tranquille, et leva les yeux vers elle. Ce qu'elle vit, l'étonna. Elle pleurait, la créature pleurait.
Lorsque celle-ci posa délicatement sa main sur la haut de son crâne, la jeune fille se figea. Les flammes l'entourèrent et la chaleur la consuma de l'intérieur, mais sans aucune douleur. Que lui faisait-elle ?
Bientôt tu comprendras Aya, l'informa-t-elle. Comprendre quoi, que devait-elle comprendre ? Et comment connaissait-elle son nom ?
Elle se releva précipitamment et menaça de trébucher. La femme la retint d'une poigne puissante, et lui caressa la joue.
Tes yeux sont, ainsi, beaucoup plus jolis. Tu verras, tu t'y habitueras vite..
Aya se dégagea vivement de la poigne de la femme-créature, qui s'évapora aussi vite qu'elle était apparue, un rictus au coin des lèvres, laissant entrevoir deux canines aiguisées qu'Aya n'avait pas remarqué jusqu'ici.
Les flammes ayant disparu en même tant qu'elle, Aya se retrouva presque dans le noir.
Que m'avez-vous fait ? hurla-t-elle. Seul le silence de la nuit lui répondit.
Глава 1 -09/07/13-
A notre époque
Elle tapota de nouveau les oreillers, mais se résigna. Elle n'arriverait pas à gagner le sommeil maintenant, trop de choses se bousculaient dans son esprit.
Elle se leva, et vint se placer devant le grand miroir de la chambre qu'on lui avait assigné. Son reflet paraissait si joyeux, prêt à tout affronter.
Ne montre jamais tes faiblesses ma chérie, ou certaines personnes les utiliseront pour te blesser ! Le conseil de sa tendre mère illustrait parfaitement l'immense fossé entre l'image que lui renvoyait le miroir et le tumulte obscur de ses sentiments. Elle avait appris à se protéger depuis son enfance. Un sourire peut facilement être trompeur. En réalité, elle était complètement perdue..
Cette soirée fut l'une des pires de sa vie. Digne d'un roman bit-lit où l'héroïne est envoyée dans un lycée mystérieux.. Elle se remémora ses 9 dernières heures et eût plutôt du mal à remettre tous les événements en ordre.
Depuis l'ordonnance du juge, elle était restée cloitrée chez elle et les visites lui étaient interdites. Elle s'attendait néanmoins à celle-ci, après tout c'était ça ou la prison. Néanmoins, qu'elle ne fut pas sa surprise, lorsque qu'elle vit débarquer dans le salon de ses parents, une petite tornade rousse, entourée de deux hommes, qui selon ses critères, ressemblaient à des espions. Chaussures italiennes en cuir noir, costumes Hugo Boss sur mesure, oreillettes et lunettes de soleil. Elle se souvient qu'elle avait déglutit bruyamment, ce qui la fit sourire.
Ses affaires attendant dans l'entrée, on lui laissa juste le temps d'embrasser ses parents et on la pria de s'installer à l'arrière d'une berline noire aux vitres teintées.
Elle ignorait où ils la conduisaient et la durée du trajet accentua son malaise. Elle finit néanmoins par s'assoupir.
Deux petits coups aux carreaux la réveillèrent, et la portière s'ouvrit.
Elle en sortit prudemment. L'homme s'inclina devant elle, ce qui dans un premier temps, l'étonna. Mais à y réfléchir, la jeune femme rousse l'avait également fait, à son arrivée. Bizarre...
Ils lui souhaitèrent la bienvenue et les deux espions s'éclipsèrent. La jeune femme rousse et son acolyte blond la conduisirent au secrétariat. Elle n'écoutait absolument pas ce qu'ils lui disaient, trop absorbée par la beauté de l'édifice.
Non mais alloooooo, c'est quoi ce centre pour délinquant ? Un centre de riche ? Elle était dans son monde, et se trouvait complètement tâche dans un environnement pareil. Ses parents avaient tout fait pour lui éviter la prison, mais n'avaient absolument pas les moyens de l'inscrire dans cet endroit.
Une vieille dame l'accueillit avec un sourire. Elle paraissait toute petite derrière son comptoir, mais affreusement amicale.
Elle lui demanda quelque chose qu'elle ne comprit pas, dans une langue salve. Du russe sûrement, ils avaient tous un léger accent russe.
Elle fronça les sourcils et regarda le gladiateur blond. Il lui répondit dans la même langue et un sourire illumina son visage ridé.
Vous êtes américaine, c'est ça ? questionna-t-elle en anglais cette fois. Anna ne trouva pas ses mots et hocha simplement de la tête. Le géant blond bougea rapidement et vint se placer derrière la vieille femme. Votre dos ne vous fait plus souffrir Oma ? Elle secoua la tête et reporta son attention sur Anna.
Vous devez être Mlle Forbes, on m'a prévenu de votre transfert. Je vous souhaite la bienvenue, déclara-t-elle.
Elle tapota sur son clavier et précisa : Les services internes de Sainte Lucia vous ont attribué la chambre n°8. Vous avez de la chance, les chambres de l'aile est viennent juste d'être rénovées.
On la pria de s'assoir et de patienter, ce qu'elle fit donc.
Elle prit le temps de détailler chacune des personnes qui se trouvaient dans son champ de vision. A gauche se tenait la femme rousse qui l'avait amener ici. Environ 25 ans, un bon mètre 75, des mains parfaitement manucurées et une posture sévère. A droite, le gladiateur blond, dont la barbe de quelques jours et les cheveux coupés au carré rendaient grâce à sa mâchoire imposante. Il avait adopté la même posture que la femme. Sortaient-ils d'une école militaire ? La secrétaire, quant à elle, était partie dans une discussion animée avec le gladiateur, et Anna apprit qu'il se prénommait Daro. Elle ne remarqua l'absence de l'autre garde que lorsqu'elle réapparut et pria Anna d'entrer. Nadeïa -la vieille femme souriante- l'avait informée qu'il lui était nécessaire d'avoir un entretien avec le directeur.
Anna franchit la lourde porte en pierre et se retrouva dans un bureau, relevant d'ailleurs plus d'une bibliothèque. Un bureau à priori meublé à l'ancienne. Un homme trapu d'une cinquantaine d'année l'accueillit d'une manière assez affective.
Ses yeux brillaient et il était visiblement soulagé. Soulagé de quoi ?
La plaque à l'entrée lui indiqua qu'il s'agissait du directeur Ivaskov. Pourquoi avaient-ils tous des noms à consonance russe ?
Il lui indiqua l'un des fauteuils au tissu rougeâtre, et prit place dans le sien.
Après les vérifications de routine de son identité, il vanta le lycée Sainte-Lucia. Les cours se déroulaient de 20h à 6h, les pensionnaires avaient ensuite quartier libre pour se reposer notamment. Le premier repas de la journée s'effectuait à 19h dans la salle commune. Le déjeuné était servi à minuit et le diner vers 6h après les cours. Il dégageait un tel charisme qu'elle se laissa porter par ses explications. La question de l'horloge inversée régissant la vie à Sainte Lucia lui brûla les lèvres mais elle se tût. Au bout d'une dizaine de minutes, elle l'interrompit néanmoins et posa la question cruciale. Monsieur, pourquoi suis-je ici ?
Il haussa un sourcil et le silence s'installa. Il observa sa réaction, et elle détourna le regard. Elle savait pertinemment pourquoi elle se trouvait ici, elle n'oublierait jamais cet incident.
Ce n'était pas réellement l'idée qu'elle avait d'un centre de détention et de remise dans le droit chemin des délinquants. D'un côté elle était soulagée, de l'autre terrifiée. Ces gens avaient tous un petit quelque chose qu'elle n'arrivait pas à déterminer, et qui faisaient d'eux des êtres à part. Le fait de se sentir à l'aise parmi eux l'angoissait encore plus.
Il se leva et vint se placer en face du miroir qui surmontait la cheminée. Ce qui est fait est fait Mlle Forbes. Vous n'êtes ni folle, ni destructrice. Vous n'étiez juste pas faite pour vivre là-bas, ils ne peuvent pas nous comprendre mademoiselle, argumenta-t-il. Nadeïa m'a fait comprendre qu'on vous avez déjà assigné une chambre. Votre emploi du temps et vos livres y ont été déposé. Il se fait tard, reposez vous bien. Demain vous comprendrez pourquoi vous ne pouvez être chez vous qu'ici, annonça-t-il d'une voix lourde en sous-entendus.
Le gladiateur blond apparut à ce moment précis et lui indiqua la sortie. Elle se retourna juste avant de franchir la porte et l'aperçut pensant. Elle avait déjà ses problèmes à régler, pas besoin de lui en rajouter..
Elle sortit, et remarqua qu'elle ne s'était pas faite une amie ce soir. La jeune femme rousse la suivait d'un regard dur, puis s'engouffra dans le bureau du directeur. Daro lui indiqua le chemin pour rejoindre sa chambre, puis disparut.
Elle descendit donc l'escalier, qu'il venait de lui indiquer, et tomba sur une violente dispute entre deux jeunes femmes. Lorsque la brune, au regard malsain, l'aperçut, elle tourna les talons et remonta l'escalier.
L'autre fille lui sourit et la remercia d'être intervenue. Elle va t'avoir dans le nez ma grande maintenant, l'avertit-elle. Tu es nouvelle non ? Je connais tout le monde ici et ta bouille ne me dit absolument rien, ajouta-t-elle. Elle tendit la main et se présenta. Camilla Denikini, pour vous servir.
Anna Forbes, répondit la nouvelle venue.
Et elle qui est-ce ? dit Anna en pointant du doigt l'escalier. La jumelle Aliek. Pouah, je ne peux pas la supporter, IM-PO-SSI-BLE tu m'entends. Un conseil méfie-toi d'elle si tu veux finir l'année, conseilla Camilla.
Un reflet attira son regard, qu'elle porta ensuite sur la petite clé en argent qu'Anna tenait dans sa main. Camilla se contorsionna pour lire le numéro gravé. Alors, tu as la .. 8! Viens je t'y emmène.
Elle lui indiqua la porte de la chambre, puis après l'avoir saluée, décida qu'il était temps qu'elle regagne la sienne, laissant Anna seule dans le couloir..
En aparté :
Bureau du directeur, 7h42
Darena Roman, gardienne attitrée de Sainte Lucia, entra dans le bureau du directeur Ivaskov. La nouvelle venue, qu'elle avait ordre de ramener, venait de le quitter.
Surveille la pour moi, Darena. Elle est des nôtres, pourtant elle m'est inconnue. Cette histoire ne me plait pas...
Couloir B, aile est, 8h09
Camilla Denikini regarda derrière elle. Elle avait attendu que la nouvelle venue rentre dans sa chambre pour revenir sur ses pas. Je connais tout le monde, alors pourquoi pas toi ? Qui es-tu Anna Forbes ? murmura-t-elle, avant de quitter définitivement le couloir.
Pourquoi pas ? L'intrigue semble sympa vu le titre. Bonne continuation.
Édit. Je suis fan de tes prises de vue de qualité et taille variée. Les sims y sont expressifs.
Merci Niblette !
J'essaie d'avoir de bonne prise de vue, et de bonne qualité.. Mais c'est parfois difficile, vu que je dois faire avec le bon vouloir de mes propres sims..
Le chapitre 2 ne devrait pas tarder et le 3 en préparation!
Ton histoire est t-elle toujours d'actualité, en pause ou abandonnée?
Sans réponse de ta part, nous mettons l'histoire en pause