lien pdf : https://www.mediafire.com/download/lhmupexw6jyykyc/240+bis.pdf ( je l'ai fait différemment si tu peux me dire si c'est mieux nib stp ).
un beau numero, tres long, bien construit et coloré. j'ai pu le lire en pdf caron, merci.
pour l'edito, j.ai longtemps pensé à l'alternatif, mais depuis que j'ai rencontré seb je ne veux plus retourner en arriere.
bisous la team.
Une belle gazette, bien remplie et rythmée par les réactions des membres (ce que je préfère). Merci à vous !
Pour réagir à l'edito de Caro (qui excelle dans cet exercice), je suis trop jeune pour faire ce genre de constat. Mais, je dois avouer que c'est quelque chose qui m'effraie : me réveiller dans 20 ans et me dire j'aurais du...
Merci pour cette gazette !
Beaucoup de potins autour des award, c'est classe
Pour l'édito, il laisse songeur, mais j'aurais tendance à rejoindre Nib. La vie se fait aussi à travers des rencontres, et certaines, je ne les échangerais pour rien au monde
Mais si je devais absolument passer outre ça, ce qui m'est difficile, car j'ai rencontré mon mari lors de mes études, c'est surement sur le professionnel que j'aurais choisi autre chose.
Dernière édition par Delise le 2014-05-25, 20:00, édité 1 fois
Bah, j'en aurais des choses à dire, mais aujourd'hui, c'est journée finissage de cartons pour le déménagement de demain (j'ai mis 3 fois à écrire déménagement suis en fin de course, heureusement que je déménage). Oui c'est le mot du jour.
Y'avait plein de choses à lire ! De l'édito, en passant par les news, puis Rope, et puis la BD, et puis je sais plus, tout en passant par les paternes.
Je suis concise, désolée, mais comme d'hab, c'est de toutes façons bon de vous lire, un journal écrit par des gens qu'on connaît, c'est chouette.
Bises les jeunes (et les moins jeunes aussi rholala).
PS : je savais que Marky était un extra terrestre, d'ailleurs ça ressort dans les perles qu'il nous a pondues cette semaine.
Alex : j'ai des blagues nulles en stock. Faut que je t'en sorte une ou deux quand je me poserai, on va ricaner bêtement, c'est bien parce qu'on rigole sans se fatiguer du tout, et d'un rire bien stupide, et ça c'est drôle déjà. Bon je vais pas tout dévoiler des mystères de la blague Carambar, ça casse la magie. J'ai plus envie d'arrêter d'écrire, trop envie de dire des bêtises.
Je vous laisse par égard à votre santé mentale (sort l'air digne et théâtrale)
superbe gazette les gars (et les filles surtout )
Alex et ses blagues carambars
superbe gazette
L'édito ma fait réfléchir, y a bien des chose que je ferais différemment, mais pas ma vie de famille.
ça en fait des concours tout ça
continuer le staff de la gazette, c'est le seule journal que je lis
Encore un éditorial qui suscite mon intérêt, et j'en remercie grandement Caroline.
Du haut de mes vingt deux ans, car oui ne l'oublions pas que des jeunes-membres vagabondent ici et là sur le forum, la question du recommencement ne devrait pas sérieusement me concerner. Et pourtant, qui n'a jamais voulu remonter le temps après des petits moments difficiles ? Des moments difficiles... Non, ce ne sont pas de ces moments de notre enfance ou adolescence où l'insouciance nous entraîne dans des situations quelque peu délicates comme le fameux vol de la dernière part de gâteau dans le frigo ou le petit accrochage en voiture avec un poteau innocent qui n'y ait pour rien si nous n'avons pas regardé en reculant. Ce sont d'autres moments, des moments déterminants dans notre existence, comme le souligne Caroline.
J'ai l'habitude de dire à mes proches que la vie est un long chemin. Sur ce chemin vous rencontrerez de nombreuses intersections. Voici donc ces fameux moments déterminants : les intersections. A cet instant, plusieurs choix s'offrent à vous : sont-ils tous bons ou mauvais ? Cela ne tient qu'à vous.
Pour ma part, et me voilà de nouveau en mode Père Castor, avant de me livrer à un long et plaisant cursus universitaire de Droit, je m'étais aventuré dans les catacombes des mathématiques où l'obscurité des écoles préparatoires contrastent grandement avec la lumière rayonnante des Grandes Ecoles d'Ingénierie auxquelles elles préparent l'accès. Durant un an de travail intensif, un an de rupture sociale, un an d'épuisement et un an de rabaissement constant par les professeurs à l'ensemble de ma promotion, la dépression est apparue. En Juin de cette fameuse année d'étude supérieure, j'avais décidé qu'il en était assez, que l'ingénierie, quand bien même mes bons résultats, n'était pas mon avenir. Un jour, notre professeur principal nous transmet une feuille de vœux pour l'année suivante. Trois propositions : spécialité mathématique, spécialité physique, autre. Autre coché, je précise "université de Droit" et ce, sur un simple coup de tête. Ni une, ni deux, ni trois, ni quatre, l'ensemble de mes professeurs m'appellent pour un rendez-vous afin, évidemment, de m'en dissuader. Je ne baissa point la tête. Concentré, déterminé, je prenais ma vie en main, sans avoir prévenu quiconque.
Dans cette période, j'ai commis deux erreurs, j'ai vécu deux "moments déterminants". Le premier à la sortie du Lycée en intégrant ladite école pour suivre les pas de mon père ingénieur. Un psychologue dira sans doute que ceci était un moyen d'avoir le regard de son père, peu m'importe : je pensais réellement le devenir et monter ma propre entreprise de haute technologie. J'ai perdu un an. Du moins, c'est ce que pourrait dire quelqu'un qui effectue une reconversion dans un domaine qui lui est totalement étranger. En fait, je ne regrette absolument rien et s'il fallait recommencer je referai exactement le même parcours. Cette année d'école préparatoire était horrible, mais à fait l'homme que je suis aujourd'hui. J'ai pu m'affirmer, adopter une méthode de travail rigoureuse qui m'a été plus qu'utile pour mes études de Droit. Cette affirmation a été accentuée par la seconde erreur : le changement de voie sans en avertir quiconque, ni même mes parents. Je ne voulais pas être influencé : je devais m'affirmer en tant qu'homme. Là encore, si je devais le refaire, je le referai car c'est ainsi que je suis devenu Quelqu'un. Peut-être aurais-je pu avoir cette entreprise de haute technologie, peut-être aurais-je pu reprendre la succession de mon père en pétrochimie, je ne le saurai jamais et en même temps qu'importe.
La seule chose à faire est de toujours regarder vers l'avenir. Ne pas se focaliser sur le passé. Simplement, il faut apprendre du passé pour mieux se préparer et envisager l'avenir. Certains, lorsqu'ils arrivent aux intersections dans le chemin de leur vie font un choix qu'ils regrettent. Ils s'arrêtent pour regarder derrière eux : ils regrettent encore et toujours. Non ! Ne regrettez pas, car en vous arrêtant vous vous créez un obstacle, un obstacle qui au fil du temps deviendra un mur si vous ne le franchissez pas. Seulement, que se passe-t-il lorsqu'un mur se trouve au milieu d'un chemin ? La réponse est simple : le chemin est clos...
Ce que je trouve remarquable dans l'éditorial de Caroline, c'est cette lucidité : "si je refaisais les choses différemment, je n'aurais pas mes enfants ou du moins pas ceux que j'ai : ça me semble inenvisageable !". Tout est dit en une phrase. Chaque mot à son importance. Bon ce n'est pas du Céline ou du Molière, mais le message en est tout aussi fort ! Elle est l'exemple même de cette illustration du chemin aux multiples intersections qui ne sont bonnes que si et seulement si nous mettons l'énergie nécessaire pour.
Je pourrais écrire encore et encore, mais je remarque déjà que je divague énormément, peut-être est-ce une Luchinite aigüe à force de visionner encore et encore des films, pièces et interview de ce cher Fabrice... Ma raison m'indique donc qu'il est temps de rendre le clavier et d'en finir avec cet instant Père Castor.
Pour autant, je ne peux pas dire que je regrette d'avoir fait ces études dans la 3D : sans ça, je n'aurais de toute façon pas envisagé de bosser l'illustration. c'est au cours de ces études que j'ai pu rencontrer des concept-artists et que j'ai commencé le digital painting, et c'est aussi grâce à mon école que j'ai eu l'occasion d'étudier en Chine avec un véritable illustrateur. Aujourd'hui, je considère que ça restera une passion, que je peux toujours m’entraîner de mon côté, mais qu'il faut que je me concentre sur ce que je sais faire, à savoir de la 3D. Peut-être que dans quelques années, je finirais par changer de voie !
Ceux qui se rappellent de Poulet, mon jumaux, savent qu'on était tout les deux plutôt créatif, et pourtant, on a fait des choix totalement différents : lui est parti vers les écoles préparatoires pour des études d'ingénieurs (celle dont parle Erasus plus haut !), et semble aujourd'hui heureux de son choix. Je me dis que les choses seront peut-être plus simple pour lui, et pourtant, encore une fois, je ne regrette pas vraiment de m'être dirigé vers le domaine que j'ai choisis d’étudier, je sais que ça va être dur (ça l'est déjà !), mais si j'arrive à m'en sortir, je sais que je prendrais du plaisir dans mon boulot.
Bref, je part un peu dans tout les sens !
Sinon, comme d'hab, le reste de la gazette est très intéressante (nice l'interview de Rope, j'adore ce type !), c'est encore une fois du beau boulot, et c'est avec plaisir que je viens vous lire tout les dimanches matins !
Très belle gazette une nouvelle fois, bravo pour votre travail!
Pour rebondir sur ce que dit Eras, parfois les regrets sont inévitables, voire les remords, et il faut un cheminement et peut être vivre des choses concrètement pour digérer ou solder un truc, surtout si ça a encore des conséquences sur notre présent. Ensuite, bien sur que l'on est pas fiers pour autant du truc, mais ça ne coince plus, et on peut l'intégrer à notre expérience, et ainsi continuer. Il faut parfois des miracles pour cela.
Pour les choix, le proverbe dit "si jeunesse savait, si vieillesse pouvait". Il n'est pas là par hasard ce proverbe. C'est vrai qu'arrivés à un certain point dans notre vie, on se rend compte qu'on est différents, on se connaît mieux aussi. Alors je dirais que c'est le moment : soit d'accepter les choses telles qu'elles sont, soit d'avoir le courage et l'aide pour changer de direction, et pourquoi pas changer de boulot ou autre. Le deuxième choix peut être difficile, mais ça peut valoir la peine de s'y mettre un bon coup et de ne pas se taper les 30 dernières années de sa vie dans un truc pourri qui nous fait du mal.
C'est un long long sujet, chacun aurait à dire selon son expérience, son âge, ses erreurs, sa personnalité. Comme d'hab, c'est à la fois quelque chose que l'on peut apprendre des autres, mais en même temps de très perso.
Ça y'est j'ai disserté. C'est la faute à Eras d'abord.
Bravo pour cette gazette vraiment sympa et complète ^^
J'ai bien aimé les différentes rubriques, et l'interview était sympa, merci ^^
Houhou ! Encore une belle gazette bien fournie ! Merci à vous pour ce rendez-vous toujours au top. De belles rubriques agrémentées de quelques citations des membres, et les incontournables de chaque dimanche, c'est chouette.
Très bel édito qui trouve un grand échos en moi, parce que j'ai commencé des études qui ne me plaisaient pas au final et que je vais radicalement changer d'orientation à la rentrée. Je regrette de m'être lancée là-dedans et je n'arrive pas encore à voir ce que j'ai pu y gagner mis à part perdre du temps.
Ton édito rend philosophe et fait réfléchir, Caro ! J'adore lire tes éditos.
Merci beaucoup à tous pour vos commentaires .