[Clos] L'héritage

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Choute974
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La plus grande peur de certaines personnes est que leur nom disparaisse. Que leur enfants ternissent l'histoire familiale ou au contraire qu'aucun hériter ne pointe le bout de son nez. Pourtant il arrive quotidiennement que des familles au passé prestigieux disparaissent dans le plus grand des anonymats... sans que le reste du monde ne s'arrête de tourner pour autant. Pourtant quelque part, ces familles laissent une trace de leur passage, parfois en faisant le bien et d'autres fois pour de bien mauvaises raisons...

Un peu noir comme introduction non ? Il faut bien pourtant passer par là pour expliquer le but de ce grand concours de la rentrée : comme souvent vous allez nous raconter une histoire. Non pas d'une personne ou d'une famille mais de toute une lignée et ce, sur plusieurs générations. Vous allez nous raconter comment cette lignée va se créer et quelles vont être les épreuves qu'elle va traverser. Les joueurs Sims connaissent bien ce principe : après tout ne créons-nous pas souvent un nouveau sim dans le but de faire briller son nom sur plusieurs générations ? Nous avons un fondateur. Et nous décidons de ce qui lui arrivera à lui et à ses enfants et petits enfants. Mais en dehors du jeu, les aléas de la vie et le destin choisissent souvent une autre voie que celle que nous avons tracée.

Nous n'allons pas donc suivre un seul personnage tout au long de ce concours mais plusieurs qui feront ou non la renommée de leur nom. Quelle sont les générations qui connaîtront le malheur ou au contraire la jouissance absolue ? Quelles sont celles qui seront victimes de leurs prédécesseurs ? Le nom de vos personnages les rendra-t-il célèbre ou resteront-ils tout leur vie dans un confortable anonymat ?

Les possibilités sont infinies, à vous de les saisir !

Exceptionnellement aussi, ce concours devra obligatoirement se passer dans notre monde, notre univers et pas un inventé : chaque étape se verra attribuer une époque bien précise qui vous fera peut être lier selon vos envies, votre histoire avec la grande Histoire. Un vrai challenge n'est-ce pas ?

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Pour s’inscrire à ce concours il vous suffit de poster un portrait de l'un des membres de votre lignée (quel qu'il soit), ainsi que son prénom et surtout le nom de cette famille. Rien d'autre.

Le portrait pourra être retouché à votre guise et il devra faire exactement 450 px de largeur et de 600 px de hauteur.

Sachez aussi que chaque personnage selon son âge et les sauts dans le temps qui seront fait, ne pourra probablement apparaître que sur une seule étape. Selon vos besoins et la taille de votre lignée il vous faudra donc créer plusieurs sims. Vous pourrez vous aider des possibilités génétiques du CAS pour aller plus vite si vous avez envie.

Vous pourrez participer avec n'importe quelle génération du jeu les Sims. Cependant vous devrez toujours garder la même génération à toutes les étapes (Sims 2, Sims 3, ou Sims 4).

Comme souvent, chaque étape vous demandera de fournir une image et un texte. Mais sachez que l'image cette fois servira plus à accompagner le texte qu’autre chose : vous aurez donc des possibilités en taille de texte très importantes.

Attention la participation à toutes les étapes de ce concours est obligatoire.

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Inscriptions => du 4 au 10 septembre
Etape 1 => du 11 au 20 septembre
Votes => du 21 au 25 septembre
Etape 2 => du 21 septembre au 30 septembre
Votes => du 1 au 5 octobre
Etape 3 => du 1 au 10 octobre
Votes => du 11 au 15 octobre
Etape 4 => du 11 au 20 octobre
Votes => du 21 au 25 octobre
Annonce du gagnant => 26 octobre

[Clos] L'héritage 184179Lesinscrits

Little_Liams et la famille Beaumont :
Charles Beaumont

[Clos] L'héritage Charli12

Bretagne et la famille Woogi :
Mendi Woogi

[Clos] L'héritage Sans_t40

Isisaur et la famille Pertuis :
Mina Pertuis

[Clos] L'héritage Portra11

Tylda et la famille Turnegouët :
Maëlle Turnegouët
[Clos] L'héritage 170908052304978510
Bounatte et la famille Grébert :
[Clos] L'héritage Rosegr11

Dernière édition par Choute974 le 2017-10-26, 17:43, édité 9 fois

 
Choute974
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La première pierre

Il est temps de faire naître votre famille ! C'est un peu bizarre dit comme ça... mais oui votre lignée va naître lors de cette étape. C'est à partir de maintenant que son nom va survivre pendant plusieurs générations et que peut être les choix et les actes de son fondateur ou de sa fondatrice auront des répercussions sur les futures générations de son clan. Ou peut-être pas d'ailleurs ? Peut-être qu'il ou elle n'envisageait pas encore le futur, peut-être que les prochaines générations n'auront rien à voir avec lui ou elle...

Comment votre lignée va-t-elle se créer ? Pourquoi et dans quelles conditions ? Était-ce une génération pauvre, riche, des gens biens... ou non ? Quelle sera la personnalité du premier personnage important, du fondateur de cette famille ? Tant de questions et pour l'instant aucune réponse ! Bah oui vous venez de lire le thème en même temps... Mais ce qui est important c'est que votre lignée va faire ses grands débuts dans une période difficile de notre monde. Oui, rappelez-vous, nous vous avions précisé lors des inscriptions que des époques allaient vous être imposées... et la première va être peut-être la plus difficile d'entre toutes.

Cette étape de votre histoire va se dérouler dans les année 14-18, lors de la première guerre mondiale. Oui, on a décidé de faire directement quelque chose de bien compliqué histoire de vous mettre dans le bain dès le départ. Est-ce que la grande guerre en Europe aura des conséquences sur votre histoire ? Ou bien ne sera-t-elle qu'un lointain écho pour vos personnages ? Après tout votre famille peut venir de n'importe quelle ville, pays ou même continent ! Peut-être qu'ont-ils eu de la chance qui sait...

Prêt pour vous lancer dans l'aventure  ?

[Clos] L'héritage 1504013600-les-regles

-Vous allez devoir fournir un texte ainsi qu'une image mettant en scène votre lignée lors de sa création.
-Afin de pas se perdre vous avez le droit mais pas l’obligation, d'expliquer les liens familiaux qui unissent les personnages entre eux en dehors de votre texte. Donner seulement les liens, pas d'autres informations : ça ce sera dans le texte participatif en lui-même.
-Cette étape devra obligatoire se dérouler dans la période 1914-1918.
-Une fois la participation postée, elle ne pourra plus être modifiée sous aucun prétexte.
-Le texte pourra faire maximum 1000 mots. C'est pas mal non ?
-Vous pouvez faire appel aux Helpers pour corriger votre texte.
-Votre image ne devra pas dépasser les 750px de large mais un lien vers le format original est accepté.
-L’utilisation de CC est autorisées.
-Concernant votre image vous pourrez la retoucher à votre guise et faire apparaître autant de personnages que vous le voulez : rappelez vous cependant qu'elle sert avant tout à illustrer le texte. Ce n'est pas la partie écrite qui accompagne l'image cette fois-ci. Donc tous les personnages que vous ferez apparaître dans votre texte ne devront pas obligatoirement être présent sur l'image selon votre choix de mise en scène.
-Ce concours est ouvert à toutes les générations du jeu.
-Si vous avez des doutes et des interrogations, n’hésitez pas à venir poser vos questions dans ce sujet ou par MP aux animatrices.
-Vous aurez jusqu'au 20 septembre, pour poster votre participation. Après quoi un vote sera mis en place afin d'attribuer des points à chaque participant. A la fin du concours celui qui aura amassé le plus de point remportera la victoire.

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Bounatte :
[Clos] L'héritage Premie10
En cherchant une babiole dans le grenier de sa maison, Joshua, le père de Rose, découvrit un vieux coffre contenant des albums photos, des correspondances et des vieux vêtements. Dans un de ces albums photos, une page sortit du lot. Elle contenait une photo de deux personnes, qui sont les arrières-arrières-grands-parents de Rose, prise en 1918 et une lettre écrite par Joséphine Grébert, la femme sur cette photo.
« A la personne qui lira cette lettre,
Je m’appelle Joséphine D’Orlac-Grébert et je tiens à écrire l’histoire de mon amour, Armand Grébert.
Il est né en 1897 dans sa ferme familiale, près de Bordeaux. Il a vécu une enfance normale avec son frère et ses 2 sœurs. Il adore faire du cheval, il est d’ailleurs encore dévasté par la mort de son destrier favori, Tournain. Il sait lire mais ne sait pas écrire pour le moment (je lui apprends depuis que je l’ai rencontré). Son plus grand rêve étant enfant fut de devenir dresseur de chevaux. Sauf qu’il ne peut plus le faire maintenant.
Il fut mobilisé en 1915. Après un entraînement d’un an, il devint soldat dans la Somme, au moment du début de cette terrible bataille. Il était souvent chargé de s’infiltrer dans la nuit dans le no man’s land, comme les britanniques le disent, afin de couper les barbelés et tenter de franchir le front ennemi.
En mars 1917, il fut transféré dans l’Aisne pour la bataille du Chemin des Dames. Il combattit fièrement jusqu’au 9 Juin 1917 où il fut blessé sur son côté gauche. Il a dû être amputé de sa jambe et a perdu en partie l’utilisation de sa main gauche.

Je l’ai rencontré au centre de rééducation où je travaille en Normandie en Juillet 1917. J’y travaille en tant qu’infirmière. J’ai tout de suite aimé sa gentillesse, son honnêteté et ses efforts avec sa main. Il a d’ailleurs demandé la mienne pile un an après sa blessure !
On a aussi adopté un chien, Augustin. C’est un Bouledogue qui est souvent excité. D’ailleurs sur la photo qui accompagne cette lettre, c’est lui qu’Armand et moi regardions.
Pour la petite histoire, on avait engagé un photographe pour faire des photos de fiançailles à envoyer à nos familles. On n’avait pas tellement le temps puisque qu’il était engagé que pour la matinée et on n’avait pas beaucoup d’argent pour nous acheter des vêtements pour l’occasion. On avait déjà pris trois photos et il nous en restait 2 à faire. On voulait absolument faire une photo avec Augustin et ça faisait 20 minutes qu’on essayait de le faire s’assoir plus de 10 secondes… Puis la cloche de l’église a sonné et un homme s’est accouru en disant « La guerre est finie ! Enfin ! ». En effet, cette photo a été prise le 11 novembre 1918 à 11 heures, au moment où l’Armistice fut déclaré ! Nous fûmes soulagés, le photographe désolé d’avoir raté la photographie (il nous a refait une sixième photo gratuitement tout de même) et l’homme qui accourut a failli repartir aussitôt à cause d’Augustin qui le pourchassait !
Nous nous mariâmes en Avril 1919 à Bordeaux et eûmes notre premier de nos 3 enfants, Marie, en Janvier 1920.
Cette lettre est pour vous, nos chers descendants, pour que vous vous rappeleriez qui nous sommes !
Vous avez nos pensées, de là où nous sommes,
Armand et Joséphine Grébert »

Tylda :

[Clos] L'héritage 170920050352221124

Marie-Louise Urvoy avait seize ans lorsque la guerre éclata.
Comme tous les jeunes gens de son âge, cet évènement la captivait plus qu'il ne l'inquiétait. En quelques mois, tout serait réglé... non ?
Son père Louis et son grand-frère Edmond partirent se battre au front de la Somme, situé à quelques kilomètres de la ville où vivait la riche famille Urvoy, Abbeville..
Ce n'était pas encore la bataille de la Somme, loin de là. Pourtant, la mère de Marie-Lou, Anne, prit la décision de se réfugier en Bretagne avec sa fille. C'est là-bas que vivaient les parents de Louis et la mère de famille en était certaine : là-bas, ils seraient en sécurité... Si le pire arrivait.

Alors Marie-Louise se résigna à suivre sa mère.
La jeune femme ne connaissait rien à la riche famille de son père... Pourtant, une rencontre vint bouleverser l'existence de la jeune femme qui commençait à se lasser de la situation.
Ce n'était ni les vieux bijoux de famille, ni les magnifiques forêts bretonnes dans lesquelles elle aimait se promener sous son ombrelle qui capta son attention.
Il y avait un garçon. Un très jeune jardinier à la peau dorée, comme celle de ceux qui travaillent dans les champs.

Comment un garçon aussi magnifique peut-il être un simple domestique ? se demandait-elle alors qu'elle l'observait secrètement derrière la fenêtre. Les cheveux du jeune homme brillaient au soleil et étaient roux foncés quand le jour tombait. Ses deux grands yeux bleus scintillaient quand il regardait le ciel, et parfois, Marie le vit essuyer ses larmes. Il avait l'air tellement seul.

- C'est le jeune Ronan, lui expliqua sa grand-mère, le soir où Marie osa enfin la questionner. Le dernier héritier des Turnegouët, une prestigieuse famille déshéritée depuis la Révolution. La mère du garçon est morte en couche, une bien, bien triste histoire... Le pauvre petit s'est retrouvé tout seul quand son père est parti au front, alors nous avons décidé de le garder parmi nous. C'est lui qui a insisté pour travailler. Quinze ans. Si jeune..

Une prestigieuse famille... Alors, Marie-Louise n'avait plus aucune raison de s'en vouloir d'être ainsi tombée amoureuse de cet inconnu. Peu lui importait le mot déshérité. Marie était ambitieuse et sûre d'elle. Si elle l'épousait, elle savait parfaitement qu'elle saurait redoré l'ancien titre de son époux.
Car Marie le savait, il était déjà sous son charme. Comment ne pas tomber amoureux de cette jolie blonde au visage d'ange ? Et puis, elle avait bien le droit de rêver... En des temps si sombres...

Ronan avait pour habitude de se promener près des ruines d'un château médiéval, à la fin de son service. Elle décida de le suivre. Marie, consciente que ses actes étaient honteux pour une jeune femme - et pour une femme tout court - détacha ses cheveux avant de l'appeler.

- Ronan ?

Le jeune homme se retourna à son tour et dévora des yeux l'envoûtante créature qui l'avait interpellé...

Little_Lams :

20 Septembre 1914
Cher Journal,

C’est le cœur lourd que moi, Madeline Beaumont, j’écris ces pages pour y poser les mots que je n’ai osé écrire jusqu’ici.  Mon Bien-aimé mari Edouard est mort.  Tout cela me semble encore si irréel.  Mon âme entière se refuse à accepter la vérité alors que nous l’avons inhumé il y a une semaine.  

Je me souviens encore de notre nuit d’amour …  la dernière avant qu’il ne parte au front fin juillet.  Je l’avais supplié d’user de ses privilèges de noble pour éviter son devoir de soldat. Edouard était un homme de bien qui souhaitait servir son pays comme n’importe quel citoyen français.  Il m’avait promis qu’il reviendrait et que nous allions vivre le reste de nos jours heureux une fois la guerre finie. J’y croyais … Oh oui, j’avais tellement envie d’y croire.

Le jour où j’ai reçu la visite du maire de notre village à notre domicile, mes jambes se sont dérobées sous moi.  Je compris de suite.  Il m’annonça qu’Edouard était mort au front. Cette nouvelle me terrassa.  Je me sentis abandonnée et trahie par mon mari.  Il m’avait promis de revenir.  Pourquoi est-il parti rejoindre les anges alors que j’avais encore tant besoin de lui ici-bas ?

Depuis son enterrement, il ne se passe pas un jour sans que j’aille sur sa tombe.  Je lui dépose une rose et je lui parle.  Bien souvent, aucun mot n’arrivait à sortir de mes lèvres et je me mettais à pleurer toutes les larmes de mon corps.  J’avais tellement pleuré que plus aucune larme ne coulait.  Chaque jour, c’est le regard vide et la mine triste que je m’assois sur le parterre de fleurs qui décore sa tombe.   Ma belle-maman vient souvent me ramener à la réalité.  Du moins le tente-t-elle.

Aujourd’hui encore, je suis allée lui parler.  Peut-être m’entend-il de là où il est ?  Cette fois, je lui ai parlé sans colère ou ressentiment.  Je lui posai pleins de questions auxquelles je n’ai eu malheureusement aucune réponse.  Qu’allais-je devenir ?  Je n’étais qu’une jeune femme d’à peine 18 ans, déjà veuve et enceinte de mon premier enfant.  Ce petit être qui grandit en moi aura la lourde tâche de faire prospérer le nom des Beaumont, à condition que cela soit un garçon bien entendu.  Je me suis mise à prier le ciel pour qu’il m’accorde au moins la joie d’accueillir un garçon, afin d’honorer au mieux la mémoire de mon défunt époux.  

En pensant à notre bébé, je pris la décision de relever la tête et de faire de mon mieux pour l’élever et lui apporte de la joie en ces heures sombres. Quel avenir pouvais-je offrir à ce bébé en ce temps de guerre ?  C’est avec beaucoup d’inquiétude que je regarde vers l’avenir. Et c’est avec courage que je chassai ces mornes pensées pour tenter de toucher du bout de doigt cette part d’espoir qui réside là, quelque part, autour de moi.  Il ne tenait qu’à moi de reprendre goût à la vie et de chercher le bonheur, malgré les épreuves que le destin m’avait infligées.

C’est sur ces paroles d’espoir que je te laisse cher journal.  Demain sera un jour plus heureux que le précédent.  J’en fais le serment.

Bretagne22 :
L'héritage partie 1 : période 14/18

Un amour interdit

Émeline travaillait aux champs avec sa mère et ses sœurs, sur le chemin elles croisèrent des soldats américains .
Parmi ces hommes deux soldats se démarquèrent par leurs teints couleur ébène, c'était la première fois qu'elles voyaient des personnes de ce type, surtout par chez elles !
Elles continuèrent leurs routes, arrivées aux champs elles ramassèrent plein de légumes pour qu'ils soient acheminés au front.
Tout ce qu'elles récoltèrent servait à nourrir les soldats partis à la guerre, et les civils ! Car il y avait beaucoup de civils qui avaient tout perdu et qu'il fallait nourrir.
Quelques semaines passèrent et un groupe de soldats arriva tous blessés, certains dans des états très graves c'était horrible.
Avec ses deux sœurs ainées, Émeline se porta volontaire pour soigner ces malheureux.
Elle passait son temps à laver, panser et réconforter de nombreux blessés, il y avait cet homme couleurs ébène blessé . Elle passait plusieurs jours à panser ses blessures, ainsi qu'à plusieurs autres blessés.
Émeline ne savait pas ce qui lui arrivait, son regard était toujours attiré par cet homme cela la déstabilisait. Émeline se disait qu'elle ne devait pas, ni ne pouvait ressentir ce genre de sentiment envers un homme comme ça, un nègre !
Elle savait qu'elle serait maudite et répudiée par sa famille, montrée du doigt et traitée de catins par les gens. Non non, elle devait ôter ces pensées de sa tête. C'était simple elle ne s’occuperait plus de lui, voilà une sage décision.
Deux jours passèrent, le lit de cet homme était vide, elle s'était mise à penser que cet homme était mort et que c'était dommage de venir de si loin pour mourir ici. Une infirmière l'informa que cet homme, ainsi que tous les blessés qui n'étaient plus en danger étaient conduits dans une grande maison, avant d'être reconduits chez eux.
La nuit venue Émeline se réveilla d'un coup après avoir rêveré de cet homme. Elle ne comprenait pas comment ni pourquoi cet homme la hantait comme cela, ce n'était pas saint pensa-t-elle.
Elle revit cet homme, il logeait dans une chambre sous les toits d'un petit immeuble.
Elle engagea une conversation avec lui tout en marchant, elle se retrouva dans sa chambre, son cœur se mit à battre si fort qu'on aurait pu l'entendre à mille lieues. Il lui caressa ses cheveux, le visage.
Émeline sentit sa robe glisser le long de son corps, il l'embrassa tout en continuant de lui caresser le corps et lui fit l'amour.
Elle revint pour refaire ses pansements et vérifier que tout allait bien, c'est du moins ce qu'elle faisait croire à son entourage. Elle avait beau se dire que ce qu'elle faisait avec cet homme était mal, elle ne contrôlait plus rien, elle était attirée par lui c'était plus fort que tout, plus fort que la raison elle-même et cela a duré plusieurs semaines.
Puis octobre arriva et ce jour-là, plusieurs Américains embarquèrent sur des navires pour regagner leurs Amériques, Émeline se mit à courir et entra dans la chambre vide plus rien, il était parti comme ça,ce n'était pas plus mal !
De retour chez elle, Émeline était malade, prise de nausée et là le verdict tomba :
Enceinte ! Non, ce ne pouvait pas être ça ! Émeline ne pouvait pas, "tu ne peux pas !" rajouta sa mère qu'elle aimait tant. Sa mère la gifla et lui donna des coups de torchon et lui dit : "Tu t'es donnée comme une catin aux Américains, tu es une fille perdue, tu n'es plus bonne a marier personne ne voudra d'une fille qui s'est faite engrosser en dehors du mariage, mais quelle honte tu jettes sur ta famille, tu dois partir hors de ma vue sale catin !"
Sa mère, la priset par le bras et la jeta dehors, Émeline avait beau la supplier mais rien ne lui fit changer d'avis.
Émeline pleura à chaudes larmes, sa mère ne fit aucun cas des larmes de sa fille et referma la porte, ainsi que les volets. Émeline se retrouva en pleine nuit dehors dans ce froid glacial .
Sa sœur ainée lui apporta un gros manteau et plusieurs pulls et retourna dans la maison .
Émeline essaya de trouver refuge ici et là, mais elle se faisait chasser de partout, en plus certaines personnes la reconnaissaient comme étant l'infirmière du "nègre" et qu'elle montait souvent les marches pour le retrouver. Elle était maudite pour tous ces gens et surtout par sa famille.
Plus loin, il y avait ces gens venus de l'est pour échapper à la guerre, Émeline s'installa près d'eux.
Une femme lui tendit un bol de soupe et un crouton de pain.
Les jours et nuit passèrent, son ventre grossissait de plus en plus, elle haïssait ce ventre et surtout ce qu'il y avait dedans. Elle le maudissait !
L'hiver était très long, mais aux beaux jours ce fut pire. Car là son ventre, cet horrible ventre se voyait et les douleurs se faisaient plus intenses .
Émeline se sentait punie pour avoir fauté, puis vint le moment où elle perdit les eaux, elle ne voulait pas de ça ! Deux femmes l'aidèrent à accoucher, Émeline refusa de voir l'enfant et demanda à ce qu'on le lui ôte de sa vue, les deux femmes n'insistèrent pas.
Mais une des femmes demanda : " Qu'en fait-on ? ? C'est un garçon !" Émeline resta muette.
Un couple qui habitait non loin d'Émeline, interpella la femme qui emmenait le bébé et discuta longuement avec elle du bébé.
"Ma foi, si vous voulez, les enfants comme ça ne sont jamais adoptés". Les papiers signés, le couple du nom de WOOGI retourna dans leur deux-pièces avec l'enfant.
Personne ne revit Émeline.

Attention nudité  [Clos] L'héritage 3925848005

Spoiler :

[Clos] L'héritage 1504013600-les-resultats

[Clos] L'héritage Etape111

Dernière édition par Choute974 le 2017-09-26, 10:29, édité 5 fois

 
Choute974
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L'âge d'or

Votre lignée est née, elle a désormais quelques années au compteur. Histoire de ne pas être trop méchantes nous n'allons pas lui mettre des bâtons dans les roues dès maintenant. Alors nous allons passer à une période agréable pour votre famille... Du moins nous l’espérons. Cette génération va être celle de l'âge d'or.

Qu'est-ce qu'on entend par là ? Comme toujours beaucoup de choses ! Peut être que les membres de votre clan vont être socialement très bien lotis : ils seront célèbres, bien vu de leurs voisins, influents ou très riches. Mais est-ce que cela les rendra heureux ? Rien n'est moins sûr... A moins que ce soit le contraire : votre famille serait aux yeux du monde banale ou n'aurait pas "réussi" comme on dit, mais ses membres seraient particulièrement heureux. Ces deux exemples ne sont que l'un des échantillons des possibilités qui s'offrent à vous, il ne faut pas forcément les prendre à la lettre. A vous de voir en quoi cette génération sera la plus prolifique de votre lignée et de quelle manière vous définirez qu'elle est en train de vivre son âge d'or.

Comme pour la précédente étape, une fois encore, une certaine période de l'Histoire va vous être imposée. Celle-ci sera plus douce (quoique) : les années 1960 qui font tout de suite penser à la mode hippie et au peace and love qui prônait la paix dans le monde tandis que des guerres continuaient malheureusement de faire rage... Tout cela aura-t-il une influence sur votre clan ? Ou le reste du monde n'aura-t-il aucune importance pour eux ?

Profitez-en, ça ne va pas durer !

[Clos] L'héritage 1504013600-les-regles

-Vous allez devoir fournir un texte ainsi qu'une image mettant en scène votre lignée lors de son âge d'or.
-Afin de ne pas se perdre vous avez le droit mais pas l’obligation, d'expliquer les liens familiaux qui unissent les personnages entre eux en dehors de votre texte. Donnez seulement les liens, pas d'autres informations : ça ce sera dans le texte participatif en lui-même.
-Cette étape devra obligatoirement se dérouler dans la période des années 1960.
-Une fois la participation postée, elle ne pourra plus être modifiée, sous aucun prétexte.
-Le texte pourra faire maximum 1000 mots. C'est pas mal non ?
-Vous pouvez faire appel aux Helpers pour corriger votre texte.
-Votre image ne devra pas dépasser les 750px de large mais un lien vers le format original est accepté.
-L’utilisation de CC est autorisée.
-Concernant votre image vous pourrez la retoucher à votre guise et faire apparaître autant de personnages que vous le voulez : rappelez vous cependant qu'elle sert avant tout à illustrer le texte. Ce n'est pas la partie écrite qui accompagne l'image cette fois-ci. Donc tous les personnages que vous ferez apparaître dans votre texte ne devront pas obligatoirement être présents sur l'image selon votre choix de mise en scène.
-Ce concours est ouvert à toutes les générations du jeu.
-Si vous avez des doutes et des interrogations, n’hésitez pas à venir poser vos questions dans ce sujet ou par MP aux animatrices.
-Vous aurez jusqu'au 30 septembre, pour poster votre participation. Après quoi un vote sera mis en place afin d'attribuer des points à chaque participant. A la fin du concours celui qui aura amassé le plus de points remportera la victoire.

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Bretagne22 :

L'héritage parti 2; l'année 60
[Clos] L'héritage La_fam10

Ma famille, ma richesse !

Nous sommes le 21 août 1960 mon fils fête ses 13 ans. Treize ans déjà ! Que cela passe vite, je n'ai pas vu les années passer, à vivre sur cette île au milieu du Pacifique. Vivre de la pêche, cultiver mon potager. Je n'ai pas de fortune pécuniaire, ma seule richesse c'est ma tendre épouse, mes trois enfants et mon père. La vie est très agréable malgré les tempêtes tropicales, pour rien au monde je ne repartirais d'ici !

Je m'en souviens de mes treize ans. Cette année-là l'automne était pluvieux, avec beaucoup de vent. L'hiver était très froid et très long et les beaux jours furent très longs à arriver, beaucoup de gens tombèrent malades. Dont ma "Mama" atteinte d'une pneumonie qui dura un bon moment, nous vivions dans une maison mal isolée, humide et froide ce qui n’arrangea rien à son état de santé. Cette même année mon père retrouva sa bien-aimée par terre sans vie. La maladie l'avait fragilisée et son cœur en avait pris un coup. Après quoi mon père se réfugia dans la boisson.
Deux ans passèrent.
Un immense navire était amarré au port, il devait venir de loin ce cargo avec sa cargaison de café, cacao et thé qui était déchargée par les dockers. Le capitaine du cargo cherchait à recruter du monde. Ce qui m’intéressait. Je m'étais mis à chercher mon père partout, une fois retrouvé je l'ai dessaoulé comme je pouvais. Une fois que mon père reprit ses esprits, nous nous sommes mis à courir vers le port pour embarquer sur ce navire.
Le bateau fut endommagé lors d'une tempête au large de la Polynésie Française , le capitaine fit route en avançant lentement vers Tahiti. En scrutant l’horizon nous pouvions apercevoir des îles. Avec deux autres marins nous avions pris la décision de prendre un des canots à l’arrière et de rejoindre cette île. Je courus chercher mon père, une fois sur le canot, nous ramions comme des forcenés. Les pieds sur le sable, je regardais mon père. "Nous allons être bien ici père." "Oui il le faut fils, il le faut !" Les deux autres marins étaient partis de leur côté.

Avec mon père nous nous sommes construits un abri de fortune, la vie continua entre pêche et cueillette. Puis nous avons eu la visite d'un des responsables de l'île, après de longues discussions jour après jour, on nous fit comprendre que nous pouvions rester. Quant aux deux marins ils furent bannis de l'île.
Quelques années passèrent et nous vivions au village dans une fare, c'est comme ça que s'appellent les habitations à Bora-bora, l'île où nous étions.
Le 3 mai 1940, trois célébrations de mariages furent organisées, dont le mien. J'épousais une jeune fille du village à qui je murmurais à l'oreille : "Océana, quel beau prénom pour une aussi jolie femme que toi !" Elle me sourit et ce fut le moment le plus beau.
De cette union sont nés nos trois enfants. À la naissance de ma fille Mao, me suis mis à verser des larmes tellement j'étais ému et ce fut le cas à chaque naissance, pour ma seconde fille Lys et mon fils Enzo .
Mon père devenu grand-père gardait ses petits enfants pendant que ma femme et moi étions occupés, à la pêche, à la cueillette et enfin les travaux habituels .
Avec ma femme nous avions pris la décision d'envoyer nos enfants à l'école dès l'âge de 8 ans, mais la seule école ouverte était à Tahiti ce fut une décision très dure à prendre, mais c'était pour leur bien, ils étaient donc pensionnaires sur la grande île ! Et ils en revenaient pour Noël et les vacances d'été. Peu d'enfants sont scolarisés, mais pour moi c'était un point auquel je tenais ! À chaque fois que nos enfants revenaient du pensionnat, nous passions des soirées à discuter de leurs études, Mao voulait devenir infirmière, Lys institutrice et Enzo menuisier.

Aujourd'hui, cela fait 22 ans que je vis sur cette île et 20 ans que je suis marié. Élevant mes enfants avec mon Océana ma bien-aimée, nous discutons souvent de nous, de nos enfants et de leur avenir. Assis sur le banc avec Océana, nous contemplons notre famille avec fierté, notre mariage, nos enfants c'est notre réussite. Même mon père a fini par se remarier, avec l'accord du chef de la communauté, il épousa une veuve. Plus une seule fois il ne toucha à l'alcool .
Je participe à la vie de la communauté, j'aide à la construction des fares ainsi qu'à leur restauration. Je gère la distribution des vivres et la gestion du garde-manger, c'est un seul et même bâtiment où nous conservons tous les vivres. Les repas se prennent ensemble, ce qui permet aux villageois de discuter de ce qui va ou ne va pas. C'est ainsi que vit la communauté , ma communauté !
Ma fille aînée Mao a 19 ans, je n'arrête pas de la mettre en garde à propos des garçons qui lui tournent autour, sous le regard amusé de ma femme qui me rappelle que ce n'est plus une petite fille. "Oui, mais c'est ma fille !" Et il y a Lys 15 ans, et Enzo 13 ans.
Alors quand je vois ma famille dont je suis fier, ainsi que mon père qui revit, je me dis que ce navire était notre providence !

Bounatte :
[Clos] L'héritage Caroli10
Quelques instants après avoir trouvé le carton d’Armand Grébert, le père de Rose retrouva le carton de Raymond Grébert, l’arrière-grand-père de Rose. Cet humble serrurier fut surtout connu pour avoir conçu avec sa femme Louise la plus grande idole féminine des années 60, Caroline Grébert (grand-mère paternel de Rose). Il a fait des albums photos entiers rempli de tout les magazines auquel elle y figurait. Voici sa première interview dans le magazine référence de cette décennie, « Jeunes&Aventureux », au numéro de Mars 1961.

« Le printemps arrive et les jeunes talents bourgeonnent tels les cerisiers en fleurs. Parmi celles-ci, une nous a interpellée avec son talent et sa beauté. A seulement 14 ans, Caroline Grébert nous ébahit tant avec sa douce voix, ses pas de danses assurés et ses tenues tendances. Après son succès « Slow à Boston » en Octobre dernier, la jeune Bordelaise revient avec son tout premier 33 tours,
« Adolescence », avec notamment la chanson de ce printemps, « Cours de Récré ».
Nous avons eu le plaisir de l’inviter dans notre studio photo pour une séance fun et pour réaliser une interview pour la découvrir.

Journaliste. C’est dingue de se dire qu’il y a un an à peine vous étiez encore au collège en train d’apprendre diverses matières scolaires. Comment votre vie a-t-elle changée ?

Caroline. Pour être sincère, cela n’a pas vraiment changé. Je vais toujours à mon collège à Bordeaux, je suis encore assidument les cours et je discute encore passionnément avec mes amies. Il y a juste les week-ends qui sont plus fatigants, car je dois monter à Paris pour aller soit au studio enregistrer des disques, soit au studio télé pour chanter mes chansons, ou même rester à Bordeaux mais pour préparer ma future tournée !

J. Vous êtes encore jeune, mais cela se voit que vous êtes mature. Quel est votre secret ?

C. C’est ma famille. Mon père est gérant de la quincaillerie du quartier et ma mère est secrétaire. Du coup ils ont eu souvent besoin d’aide pour élever mes deux jeunes soeurs et, en tant qu’aînée, je les aide de mieux que je peux. J’aime ce que ma famille m’a transmis comme valeurs. Mon Grand-père paternel m’a appris la persévérance. Il a perdu sa jambe en 1918 et ne pouvais plus faire son rêve, être cavalier. Il a persévéré et est devenu un des meilleurs jockeys spécialisés en trot, avec sa jambe de bois faite exprès. Ma grand-mère paternelle était comme moi, elle aimait la musique et apaiser les autres. Je tiens tout d’elle. Mes grands-parents me manquent terriblement.

J. Parlons maintenant de votre premier 33 tours. A-t-il été facile de le créer ? Et comment décririez-vous cet album ?

C. Ce fut bizarre puisque comme vous l’avez dit c’est mon premier 33 tours. Aller au studio d’enregistrement tout les jours durant les vacances de la toussaint et de noël… Je n’ai pas eu de repos ! Je tiens à remercier l’équipe du son, les musiciens, les compositeurs et mon manager qui m’ont aidé à réaliser ce que je souhaitais faire. « Adolescence » (Le nom du 33 tours, ndlr) est le reflet de ce qui se passe à mon âge, à tout élève de 3ème : les amis, les cours, les parents, l’envie de liberté, le premier amour…

J. Justement, en parlant du premier amour…. Avez-vous un amoureux ? Et quel est votre homme idéal ?

C. Haha… C’est un secret ! (rires) Mais toutes mes amies en ont un. Elles me racontent comment ca se passe avec eux, leurs joies, leurs peines. J’ai tout dit à Jacques Dumont (le compositeur de « Amoureux », ndlr) et il a retranscrit tout cela dans cette chanson qu’est « Amoureux ». Je n’ai pas d’homme idéal, mais je pense que je le sentirais quand je serais amoureuse.

J. Parlons aussi de « Cours de Récré », votre nouvelle chanson-titre, qui est la première chanson que vous ayez écrite.

C. C’est une chanson joyeuse. En ce moment, en tant qu’élève de troisième, j’ai beaucoup de pression par rapport au Diplôme National du Brevet. Quand on est en cours, les professeurs nous arrêtent pas de dire « Concentrez-vous tout le temps, le brevet c’est important !» et les seuls moment où on peut respirer un peu sont durant les pauses de 10h et 15h et le déjeuner. C’est pour cette raison que j’ai appelé cette chanson « Cours de Récré ». C’est le seul moment où on peut parler avec ses amis, rigoler, se détendre.

J. C’est le moment de la question classique de notre magazine : la question Nourriture.Passion.Secrets. ! Quels sont vos nourritures favorites ? Quels sont vos passions ? Et pouvez vous nous révéler un de vos secrets ?

C. Alors j’aime beaucoup la nectarine concernant les fruits, pour les légumes je préfère les choux-fleurs ! Mon plat préféré est le rôti de cheval, ce que mon grand-père n’aimerait pas du tout que je mange. Mon dessert préféré est le cannelé ! Et j’aime beaucoup boire de l’eau pétillante.
Pour mes passions, j’aime la gymnastique, regarder des films au cinéma, la musique bien sûr et la danse. Oh, j’ai failli oublier la broderie ! Je tiens ça de ma grand-mère. Enfin, pour un de mes secrets… Il y a quelques temps, une de mes sœurs ne retrouvait plus une de ses peluches préférés. Je l’ai jeté car elle était dans la pile des vêtements à jeter…. Je m’excuse Brigitte.

J. C’est déjà la fin de l’interview. Avez-vous quelque chose à dire à nos lecteurs avant de terminer ?

C. Merci à vous ! C’est grâce à vous que je peux penser à avoir une carrière de chanteuse, à pouvoir vivre d’une mes passions et de vous rencontrer lors de mes spectacles ou dans la rue. J’espère que vous allez aimer mon album et que vous voudriez partager avec votre entourage ces chansons. Merci beaucoup et je vous aime ! . »

Little Lams :

30 avril 1966

Cher Journal,

Aujourd’hui était une belle journée ensoleillée aux avant-goûts d’été.  Elle me rappelle celle que j’ai connue enfant, lorsque  j’ai quitté la France avec mes parents il y a des années de ça.  C’était Antoine, mon père, qui avait pris cette décision.   Il souhaitait un nouveau départ et connaître à son tour la gloire. Il avait toujours vécu dans l’ombre de son grand frère Auguste.  Il n’était pas spécialement plus doué que mon père, oh ça non.  Mais c’était lui le premier né et lui qui était destiné à reprendre le vignoble familial.  A la mort de mon grand-père, quel ne fut pas notre surprise lorsque mon père a été mis sur le testament.  Il avait sa part du vignoble.  Cependant, ce n’était pas le rêve de mon père.  Il avait fait de brillantes études de droit et souhaitait prendre un nouveau départ, loin de son frère avec lequel il ne s’est jamais entendu.  Mes parents ont donc pris la décision de lui vendre leur part du domaine vinicole et d’utiliser ce pécule pour s’installer aux Etats-Unis.  Mon père voulait vivre  « le rêve américain ». Il fit une belle carrière d’avocat, jusqu’à ouvrir son propre cabinet avec les économies qu’il a mises de côté.  Il était tellement fier d’avoir bâti son cabinet qu’il a tout fait pour me mettre sur le même chemin.  Et j’ai fini par suivre ce chemin avec regret.
Par cette belle journée ensoleillée, je me suis arrêté devant la devanture de ce magasin de musique.  Et les souvenirs d’une vie de regret ont refait surface.  A bien y repenser, j’avais tout pour être heureux.  Une belle épouse, un petit garçon plein de vie, une belle maison, l’aisance financière.  Mais je n’avais pas vécu pour moi et mes rêves.  En bon garçon obéissant, j’ai voulu faire plaisir à mon père.  J’étais son seul enfant et il s’était mis dans la tête que ce serait à moi de prendre la succession.  Mon rêve à moi ?  Il était tout autre.  J’adorais la musique depuis que j’étais gamin.  Lors de mes ballades, je m’arrêtais souvent devant les orchestres qui jouaient dans le kiosque du parc.  Moi aussi, je voulais jouer d’un instrument.  Cependant, mon père ne voulait rien entendre.  Il m’a interdit d’apprendre tout instrument, qui, de toute façon, ne me servirait à rien pour la voie qui était toute tracée devant moi.  L’amour que j’avais pour mon père a fini par se muer en ressentiment.  Je lui en voulais de casser mes rêves alors que lui avait vécu les siens.  Mais le temps qui passe a certainement fait oublier à mon père ses propres rêves.  C’était pour moi la seule explication possible pour m’empêcher de vivre les miens. Ayant été élevé dans le respect des aînés, j’ai fin par me résigner à faire des études de droit pour faire plaisir à mes parents.  Pendant qu’eux étaient si fiers de moi, j’étais meurtri de l’intérieur.  Chaque jour, c’est le cœur lourd que je me lève le matin pour faire un travail qui ne me faisait pas vibrer.   Il ne me permet qu’à  perpétuer la richesse de la famille, rien de plus … rien de moins …
Par cette belle journée ensoleillée, avec mon fils Jacques, tout sourire, dans les rues commerçantes de la ville, je suis resté bloqué des minutes durant devant la vitrine de ce magasin de musique.  Je me suis remis à rêver l’espace d’un instant.  Mais il était bien trop tard pour changer de voie.  J’étais pourtant encore bien jeune.  Je n’avais que 30 ans.  J’avais donné ma parole à mon père de travailler avec lui et de faire prospérer le cabinet plus tard, lorsqu’il serait mort.  Etant un homme d’honneur, je me voyais mal revenir sur ma promesse.  Je regrettais déjà ce que j’allais faire subir à mon propre fils qui, du haut de ses 8 ans, avaient également ses rêves.  Jacques était un artiste en herbe, passionné d’arts et d’histoire.  Il dessinait magnifiquement bien, sans avoir eu besoin de cours. Mais la promesse que j’avais faite à mon père allait sceller son destin à tout jamais. Rien ne pourra alléger le poids que j’ai sur la conscience, pas même cette belle journée ensoleillée où mon fils s’émerveille encore de tout … un instant où il est encore autorisé à rêver avant d’être jeté, dans quelques années, dans le monde dur et impitoyable des adultes qui ne savent plus ce que c’est de vivre pour eux, tout simplement.

Tylda :

[Clos] L'héritage 170930052902590115

D'une certaine manière, on peut dire que Marie-Louise Urvoy réussit tout ce qu'elle entreprit durant sa vie mouvementée.
Elle et Ronan se fiancèrent officiellement le jour même où l'armistice fut signé, et le jeune couple se maria au premier printemps succédant quatre années de guerre acharnée.
Marie était amoureuse de son époux, même si sa vanité prenait parfois trop de place dans le ménage. Ronan voulait simplement se reconstruire dans sa demeure bretonne, fonder une famille avec la belle et impulsive Marie qui était, après la mort de son père sur le front de la Somme, la seule personne qui lui restait.
Mais pour Marie-Louise, pas question de rejoindre la Bretagne  : ce dont elle rêvait, c'était une ascension sociale en bonne et due forme. Dès 1920, les époux rejoignirent Paris où ils s'installèrent dans une riche maison de ville. Les enfants ne tardèrent pas à arriver et les dîners mondains se succédèrent. En un rien de temps, Marie et Ronan furent comblés  : la première avait réussi à redorer le nom des Turnegouët et le deuxième était heureux, vivant avec sa splendide femme et ses merveilleux enfants.

La famille connue hélas des malheurs, et nombreux d'entre eux arrivèrent en même temps que la Seconde Guerre. Ronan fut envoyé au front à un âge avancé et périt sur le champ de bataille, rejoignant ses parents au Ciel. Mais il ne fut pas le seul homme de la famille à partir à la guerre  : les Turnegouët avait eu deux enfants, les jumeaux Romain et Charles, qui furent également envoyés au front. Si le premier s'en sorti indemne, le deuxième fut mutilé et du se faire amputer la jambe droite.

Durant les années 60, Annette devint le véritable symbole de la famille Turnegouët qui, malgré son prestige, commençait à prendre de l'âge. En effet  : son oncle Romain ne s'était jamais marié et son père Charles n'avait eu qu'un seul enfant, et ceux avant de partir au front.
Tous les espoirs étaient portés sur la jeune femme, âgée de 20 ans en 1965. Il faut dire qu'Annette avait beaucoup de personnalité. Son nom était un hommage à son arrière-grand mère et tout comme les femmes de la famille, elle avait du caractère.
Marie-Louise, désormais grand-mère, avait un vieil adage qui plaisait à Annette  : «  Tel un phénix, les Turnegouët renaissent de leurs cendres.  » La jeune femme connaissait bien l'histoire de sa famille  : durant des siècles, son nom de famille n'avait cessé de remonter la hiérarchie sociale, même durant les heures les plus sombres.

Mais voilà  : les Turnegouët n'avait aucun héritier mâle. Aucun homme a qui légué le nom et le titre. Dès que Annette se mariera, le nom disparaîtra. La famille ne parlait pas beaucoup de ce sujet  : aux yeux de tous les biens-nés de Paris, cette prestigieuse lignée continuerai de pousser, encore et encore, jusqu'au prochain millénaire.
Annette savait que ses parents étaient déçus de n'avoir pu concevoir un garçon. Pendant toute son adolescente, la lumineuse jeune fille tenta de jouer ses cartes. Belle et aventurière  : partout où elle allait, les bourgeois de Paris se retournaient pour la regarder. Annette était si populaire et intelligente que, parfois, on en oubliait qu'elle était une femme et que d'ici quelques années, sa seule existence serait de faire la cuisine pour son mari et s'occuper de ses enfants.
Durant les soirées mondaines où se rendaient les Turnegouët, beaucoup d'hommes tentaient de séduire cette riche héritière. Annette s'amusait de la situation, qu'elle trouvait plutôt vieux jeux  : n'avait-elle pas grandi dans les années 60  ?
Que les longues robes et les longues boucles aillent au diable  ! Annette voulait aller danser en portant ses courtes robes colorées. Elle voulait la vie de n'importe quelle fille de son âge. Elle voulait rester jeune et ne pas se projeter dans l'avenir bien moins doré qui l'attendait d'ici quelques années.

Annette avait un secret, un secret qu'elle n'avait jamais partagé à quiconque – même à sa grand-mère Marie qui était sa confidente. Elle ne voulait jamais se marier. Ce qu'elle voulait réellement, c'était faire le tour du monde sur un bateau. Tous les ans, la famille se rendait dans la vieille maison bretonne, tous les ans, Annette regardait l'immensité de l'océan qui s'étendait devant elle et tous les ans, elle rêvait d'être un homme pour pouvoir naviguer sur les flots.

Annette savait mieux que quiconque qu'un jour, elle devrait se marier et renoncer à son rêve. Et pourtant.. pourtant, elle n'arrivait pas à lâcher prise.
Aux yeux de tous, la famille Turnegouët était à son âge d'or. Mais, que deviendra t-elle quand le nom disparaîtra  ? Et que deviendra Annette quand son rêve d'indépendance s'effacera en même temps que son titre  ?

[Clos] L'héritage 1504013600-les-resultats

[Clos] L'héritage Etape210

Dernière édition par Choute974 le 2017-10-06, 17:26, édité 6 fois

 
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[Clos] L'héritage 1504013600-la-chute

La Chute

L'âge d'or est fini pour votre famille, j'espère qu'elle en aura bien profité parce que maintenant ils vont mordre la poussière ! Non non ne fuyez pas, vous vous êtes lancés dans l'aventure, maintenant il faut aller jusqu'au bout. On vous avait dit que votre lignée allait subir des épreuves et voilà celle qui va marquer sa chute.

Oui vous avez bien lu, cette génération sera celle qui va faire le mauvais choix, l'erreur de trop qui aura des conséquences irréversibles. Que va-t-il se passer ? Est-ce un membre en particulier qui va se révéler égoïste et va entraîner ses proches dans sa déchéance ? A moins que l’intégralité du clan ne soit fautif ? Seront-ils d'innocentes victimes, dont la situation sera influencée par les choix des précédentes générations ? Ou une bonne action aura-t-elle en réalité de terribles répercussions ? Le destin sera peut être farceur et la chute d'autant plus douloureuse... Quoi qu'il en soit c'est à partir de ce moment que votre clan va petit à petit sombrer et connaitre sa période la plus sombre... à vous de nous raconter comment et pourquoi.

Vous êtes rodé maintenant, vous savez qu'on va parler de l'époque imposée... et là vous allez rire : parce que vous êtes en plein dedans. Cette génération prendra place dans les années 2010. Oui je ne plaisante pas. Et j'ai envie de vous dire que notre planète part tellement en cacahuète depuis un certain temps que si vous voulez jouer avec l'Histoire, vous avez le choix... malheureusement.

Prêt pour cette épreuve ?

[Clos] L'héritage 1504013600-les-regles

-Vous allez devoir fournir un texte ainsi qu'une image mettant en scène votre lignée lors de sa chute.
-Afin de ne pas se perdre, vous avez le droit mais pas l’obligation, d'expliquer les liens familiaux qui unissent les personnages entre eux en dehors de votre texte. Donnez seulement les liens, pas d'autres informations : ça ce sera dans le texte participatif en lui-même.
-Cette étape devra obligatoirement se dérouler dans la période des années 2010.
-Une fois la participation postée, elle ne pourra plus être modifiée, sous aucun prétexte.
-Le texte pourra faire maximum 1000 mots. C'est pas mal non ?
-Vous pouvez faire appel aux Helpers pour corriger votre texte.
-Votre image ne devra pas dépasser les 750px de large mais un lien vers le format original est accepté.
-L’utilisation de CC est autorisée.
-Concernant votre image vous pourrez la retoucher à votre guise et faire apparaître autant de personnages que vous le voulez : rappelez vous cependant qu'elle sert avant tout à illustrer le texte. Ce n'est pas la partie écrite qui accompagne l'image cette fois-ci. Donc tous les personnages que vous ferez apparaître dans votre texte ne devront pas obligatoirement être présents sur l'image selon votre choix de mise en scène.
-Ce concours est ouvert à toutes les générations du jeu.
-Si vous avez des doutes et des interrogations, n’hésitez pas à venir poser vos questions dans ce sujet ou par MP aux animatrices.
-Vous aurez jusqu'au 10 octobre, pour poster votre participation. Après quoi un vote sera mis en place afin d'attribuer des points à chaque participant. A la fin du concours celui qui aura amassé le plus de points remportera la victoire.

[Clos] L'héritage 1504013600-les-participations

Bounatte :
[Clos] L'héritage Greber10
Que s’est-t-il passé après la fin de l’étape 2 ?
Caroline Grébert fut une femme modèle lors des années 60, jusqu’en 1976, où elle fit la rencontre de Lars Krüppler, dit le "Grand Avocado", chef d’une secte nommé « La Famille de l’Avocat » qui faisait peu à peu sa place aux Etats-Unis. Elle fut immédiatement séduite par le discours et le physique de ce gourou qu’elle le suivit jusqu’en Californie, où elle continua à faire des chansons de moins en moins populaires et fonda une famille en tant que fidèle du Grand Avocado.
La Famille de l’Avocat a des règles particulières dont les principales sont :
- Donner toute richesse au Grand Avocado. Pour eux la richesse est superflue.
- Aider au travail communautaire dès l’âge de 8 ans. Travail communautaire signifiant ferme, chasse, construction en bois, sécurité du terrain et cuisine.
-Port de tenues vert obligatoire, hormis les sous-vêtements.
-Moyens de communication modernes tels que téléphone, téléviseur, tablette, ordinateur interdits. Ils peuvent utiliser un appareil photo contre une partie de leur récoltes/production mensuel+ autorisation du Grand Avocado.
- Chaque femme doit se marier et concevoir un enfant avec le Grande Avocado. Elles auront un autre « mari », même si le mari officiel est le Grand Avocado. (Chaque fille est considérée comme femme dès ses premières menstruations.)
- Chaque homme peut avoir plusieurs femmes. C’est une secte polygame.
- Personne ne peut quitter le terrain de la secte, hormis le Grand Avocado et les membres de l’équipe de communication externe (Caroline Grébert étant la membre la plus célèbre de la secte, elle en faisait partie jusqu’à sa retraite.)

Leur but est de se préparer à la grande invasion d’un peuple nommé Avocalo qui emmènerait avec eux et ne touchera pas tous ceux qui sont sous l’aile du Grand Avocado, qui a un lien direct avec eux, et dont lui seul sait quel est la procédure juste avant leur arrivée.

Caroline Grébert n’a eu qu’un seul enfant, Joshua, dont le père est le Grande Avocado. Joshua se maria avec Kate, qui rejoint la secte en 2007. Elle eut un enfant avec le Grand Avocado mais il mourut d’une forte fièvre en 2009. Avec Joshua ils ont eu Rose en février 2011.

Reprenons l’histoire où nous nous sommes arrêtés. Nous sommes le 03 Décembre 2012.

« Ah », soupira Joshua en renfermant le carton de son grand-père. « C’était l’époque où maman n’avait pas encore fait la rencontre de sa vie. Qu’est-ce qu’on serait devenu sans le Grand Avocado ? »
- On ne se serait pas nés et on n’aurait pas fait partie des élus. » répondit Kate, la femme de Joshua. « Viens, il est temps d’aller dans le Temple. Tu as bien retrouvé l’avocatier doré ? »
Il retrouva rapidement après cette petite sculpture et descendit du grenier avec quelques photos qu’il donna à Kate.
- Je l’ai. Ma mère est prête ? Rose également ? Si oui, allons-y, j’aimerais rester près du Grand Avocado quand ce sera l’heure de rencontrer nos amis Avocalo . », dit Joshua.
Le couple rejoignit leur fille et sa grand-mère et allèrent ensemble au Temple de la communauté, où convergèrent plus de 800 personnes. Ce fut l’heure du voyage vers Avocalo.
Deux jours plus tard, un voisin viticole appela la police car une odeur se dégageait du Temple. Arrivés au lieu, la police découvrit 877 corps inanimés. Les autopsies faites rapidement après permirent de savoir que les fidèles avaient ingurgités une capsule de cyanure suffisamment puissante pour rejoindre les Avocalo. Avec les 877 corps, il y eut une seule survivante : Rose Grébert, qui vomit rapidement sa capsule et qui est devenue orpheline. Elle n'avait comme héritage que cette photo qu’elle tenait profondément. Sa dernière photo avec ses parents qui la chérissait énormément, prise en janvier 2012.

Lars Krüppler, le Grand Avocado ne faisait pas partie de la liste des victimes. Il avait fui avec deux gardes du corps dans sur une île qu’il avait acheté aux Caraïbes. Il fut arrêté trois semaines plus tard pour meurtre avec préméditation et fraude. Il avoua plus tard qu’il avait fait croire à ses fidèles depuis 40 ans que la fin du monde aurait été prédite par les mayas, premiers communicants avec les Avocalo et qu’elle aurait eu lieu le 3 décembre 2012, jour du drame. Il avait récolté en 40 ans plus de 4 milliards de dollars.

Little_Lams :

Le 23 août 2017 – Journal de Charles Beaumont

Elle s’appelle Lisa.  Quatre lettres pour un prénom qui signifie tellement à mes yeux.  Quatre lettres … Un prénom … et une rencontre qui bouscula du jour au lendemain toutes mes convictions et certitudes.  

Je l’ai rencontrée lors de mes vacances à Rome, au mois d’avril.  Nous étions partis, avec ma femme, notre fille qui venait de fêter sa première année, ainsi que mes parents dans le nouveau vignoble acheté par un des cousins de mon père.  C’est étonnant comment les traditions familiales ont pu se transmettre d’un côté et de l’autre de la famille.  En Europe, chaque génération s’est investie dans le vignoble familial, tandis que de notre côté, aux Etats-Unis, nous nous efforcions de faire honneur aux noms des Beaumont en tenant le cabinet d’avocat fondé par mon arrière-grand-père Antoine.  

Ce séjour en Italie était pour nous une sorte de retour aux sources et un grand tournant pour ma vie.  Mais pas seulement.  Il allait également avoir des répercussions sur le destin de mes proches.   A peine arrivé, je voulais tout voir et tout visiter à Rome.  J’ai toujours été féru d’art et d’histoires.  Une passion qui n’était malheureusement pas partagée par mon épouse Anastasia.  Nous n’avions pas grand-chose en commun à vrai dire.  Je suis parti seul, flânant dans les rues de Rome.  C’est là que je l’ai rencontrée.  Elle était époustouflante avec ses longs cheveux bruns ondulés et ses yeux noisette dans lesquels se reflétaient les rayons du soleil, tels un millier d’étoiles scintillantes.  Sans même savoir comment, nous nous sommes parlés et elle m’a fait visiter sa ville.  Elle m’a fait découvrir les grands monuments, mais aussi tous les recoins secrets de cette cité antique.  J’adorais converser avec cette jeune femme non seulement belle, mais également drôle et cultivée.  Nous avions la même passion pour la musique et l’art.  Au fil des jours, nous nous sommes rapprochés.  J’étais pris dans un engrenage duquel je ne pouvais plus sortir.  J’étais entrain de tomber amoureux.

Il n’a fallu que quelques jours pour que je brise en mille morceaux ma vie bien rangée.  Lors de mon retour aux Etats-Unis, il m’était impossible de l’oublier.  Chaque pensée n’allait que vers une personne : Lisa …  J’ai pris alors les décisions les plus folles de ma vie.  La toute première, était mon divorce avec ma femme.  Elle était dévastée et ne comprenait pas pourquoi je la quittais du jour au lendemain.  Je lui ai laissé la maison, ainsi que la garde de notre fille.  Bien que j’aime ma fille, je n’étais pas fait pour cette vie rangée d’homme marié et père de famille.  J’avais réalisé ce que la société attendait de moi, comme de tout un chacun.  Mais cela ne me rendait pas heureux.  Il était hors de question que je continue à vivre pour les autres ou pour contenter le regard des autres.  Lisa m’avait fait prendre conscience qu’il était temps que je pense à moi.  De vivre cette vie comme si c’était la seule.  J’ai alors eu une discussion avec mon père, qui fut pour le moins houleuse.  Je lui exprimai mon désir de quitter le cabinet pour me lancer dans ma passion : la peinture.  Je voulais le faire avant qu’il ne soit trop tard.  J’étais tout jeune.  J’avais 25 ans et j’avais envie de réaliser tous mes rêves.  Voyager, voir des concerts, entrer aux Beaux-Arts et m’installer un jour dans un atelier d’artiste en Europe.   Mais surtout revoir Lisa.  Je ne savais pas si notre histoire avait un avenir, mais j’avais envie d’essayer.  Je n’avais plus rien à perdre.

Quel que soit le moment de ma vie, je me rends compte que je suis lié à l’arcane 16 du tarot : la Maison-Dieu.  Constamment, je détruisais tout pour tout reconstruire.  Adolescent rebelle qui a testé l’alcool et la drogue, ensuite père de famille rangé … et là … je détruisais de nouveau tout pour aller je ne sais où.  J’avais détruit la femme qui avait partagé ma vie … ma fille qui allait se demander plus tard pourquoi son père l’abandonnait …  et j’étais devenu le symbole du déshonneur et de la chute des Beaumont.  Tout ce qui avait été construit par un de mes aïeuls s’arrêtaient donc avec moi.  Je faisais une croix sur mon héritage.  Je devrais en ressentir de la honte, mais à l’heure où j’écris, je me sens libre et la tête pleine de projets, en tenant dans mes bras ma belle Lisa, dans les rues d’une ville riche de promesse.

Bretagne22 :
[Clos] L'héritage Le_dyp10

Le samedi 11 Juillet 2010 vers 19h00, Mendi, Marie-Océane sa sœur et leurs amis se rendirent à une fête qui se déroulait sur la plage. Ils passèrent la nuit à danser et à jouer de la musique, Mendi et ses copains avaient monté un groupe et jouaient du reggae.
La soirée se déroula entre danse, musique, éclats de rires et boissons. Mendi rencontra Laurence, une parisienne venue en vacances, ils dansèrent ensemble toute la nuit. La soirée était est très agréable pour ces adolescents, Mendi embrassa Laurence et remonta sur scène avec ses copains.
Au même moment Marie-Océane s'éloigna de la fête accompagnée d'autres personnes, enivrées continuant à danser, et rigoler. À un moment ils se baignèrent. Marie-Océane fut prise de convulsions, se noya sous le regard de ses amis qui ne se rendirent compte de rien étant eux aussi enivrés.
Le lendemain matin les agents qui nettoyaient la plage aperçurent le corps inanimé de la jeune fille. La police se rendit au domicile et apprirent la mauvaise nouvelle aux parents : Morte par noyade avec un taux d'alcoolémie élevé. Madame WOOGI tomba de douleur dans les bras de son mari. Monsieur WOOGI vint voir son fils, mais la chambre était vide. D'un coup les parents pensèrent au pire, monsieur WOOGI partit chercher son fils et le trouvait chez un de ses copains. Il lui demanda de rentrer de suite, sur le chemin pas un mot ne sortit de la bouche du père.
"Mais qu'est ce qui se passe ?" demanda Mendi, pas de réponse en retour.
Une fois à la maison sa mère demanda : "Mais où étais-tu ? Tu ne pouvais pas surveiller ta sœur ?"
Le jeune homme répondit : "Quoi, Marie n'est pas rentrée c'est ça ? La surveiller, mais elle était avec ses copines et moi avec mes potes. Vous allez me dire ce qui se passe ?" Sa mère ne put retenir ses larmes, Mendi ne savait pas pourquoi. "Mais quoi bon sang, elle a eu un accident ?"
Son père serra son fils dans ses bras : "Elle est partie, elle s'est noyée hier soir."
Mendi recula "Non ce n'est pas possible, je l'ai vue danser à la fête elle riait avec ses amis !"
Son père affirma : "Si elle est morte mon garçon !"
Mendi sanglota dans les bras de son père et de sa mère.

À L'enterrement de Marie-Océane, la famille et les amis ainsi que des inconnus présentèrent leurs hommages et leurs respects à la famille WOOGI. Mendi se sentait très mal et coupable de ne pas avoir protégé sa sœur, il s'isola et arrêta la musique. Sa mère était toujours envahie par le chagrin et son père partait tôt à la pêche et rentrait très tard, la mort de Marie-Océane avait laissé un grand vide et la famille WOOGI se déchirait, anéantie par la perte d'un enfant, d'une sœur.
Mao la tante de Mendi qui avait fait le déplacement depuis Paris pour cette tragédie, décida de rester plus longtemps pour soutenir son frère, sa belle-sœur et son neveu Mendi.
La tension devenait de plus en plus grande, la mère de Mendi finit par lui reprocher la mort de sa sœur. Elle évitait Mendi, tout juste si elle supportait sa présence. Son père essaya de faire comprendre à sa femme que Mendi n'y était pour rien, que c'était un accident malheureux et que la seule responsable c'était Marie-Océane qui avait trop bu ce soir-là et qu'en aucun cas Mendi en était responsable.
Devant ces disputes constantes et sans fin, Mendi se sentait de plus en plus mal. Mao sa tante lui proposa de venir avec elle à Paris, peut être cela leur ferait du bien à tous et surtout à Mendi qui n'y est absolument pour rien dans la disparition de sa sœur. Son père n'avait pas du tout envie de laisser partir son fils, mais savait que ce serait bon pour lui de s'éloigner un temps et surtout de reprendre le court de sa vie. Sa mère restait dans sa chambre et refusa de voir son fils.
C'est dans cette atmosphère que Mendi quitta Bora-Bora pour la métropole avec sa tante. Arrivés à Paris ils prirent le train direction la Bretagne, puis la voiture et entrèrent dans la cour d'une jolie petite maison sur le bord de mer à Perros-Guirrec. Mao prit du temps pour permettre à son neveu de souffler un peu. Mendi et sa tante visitèrent la côte et firent connaissance avec le voisinage. Mendi accepta de s'inscrire au club de voile de Perros les week-ends et la semaine après acceptation du centre de formation professionnelle en section boulanger pâtissier, Mendi devint pensionnaire et rentra les week-ends à Perros-Guirrec.

[Clos] L'héritage 1504013600-les-resultats

[Clos] L'héritage Result10

Dernière édition par Choute974 le 2017-10-01, 09:02, édité 1 fois

 
Choute974
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[Clos] L'héritage 1504013600-la-disparition

La Disparition

Vous le sentiez peut être venir. Nous voilà à la fin de ce concours... et à la fin de votre histoire. Nous avons assisté à la naissance de votre famille, nous allons maintenant être les spectateurs de sa disparition. Nous vous avions prévenu : rien n'est éternel et il est désormais temps pour votre clan de céder sa place.

Mais comme toujours il ne faut pas non plus voir cette étape comme un thème fermé qui n'aurait qu'une seule possibilité. Oui votre famille ne sera plus là, vous n'allez pas y échapper mais cela ne sera peut être pas un événement complètement malheureux. Bien sûr les membres de la famille pourraient tous mourir et leurs gênes s'éteindre... ou pas ? C'est le nom de cette famille qui va disparaître ainsi que son passé mais peut être qu'une autre lignée pourrait prendre le relais. La disparition de leur nom pourrait permettre aux nouveaux membres de vivre une vie plus heureuse. Ou alors choisirez-vous une fin plus tragique... Personne n'aime les fins après tout. A vous de faire un choix !

Et pour cette dernière époque imposée, vous l'aurez peut être deviné, vous allez devoir faire travailler votre imagination car cette génération prendra place dans le futur, c'est-à-dire dans les années 2060. A vous de décider du sort du monde à cette époque, de ses avancées ou de ses échecs. Faites travailler votre imagination, que Diable !

Merci à tous d'avoir participé à ce concours. Bonne chance à vous pour cette dernière étape.

[Clos] L'héritage 1504013600-les-regles

-Vous allez devoir fournir un texte ainsi qu'une image mettant en scène la disparition de votre lignée.
-Afin de ne pas se perdre, vous avez le droit mais pas l’obligation, d'expliquer les liens familiaux qui unissent les personnages entre eux en dehors de votre texte. Donnez seulement les liens, pas d'autres informations : ça ce sera dans le texte participatif en lui-même.
-Cette étape devra obligatoirement se dérouler dans la période des années 2060.
-Une fois la participation postée, elle ne pourra plus être modifiée, sous aucun prétexte.
-Le texte pourra faire maximum 1000 mots. C'est pas mal non ?
-Vous pouvez faire appel aux Helpers pour corriger votre texte.
-Votre image ne devra pas dépasser les 750px de large mais un lien vers le format original est accepté.
-L’utilisation de CC est autorisée.
-Concernant votre image vous pourrez la retoucher à votre guise et faire apparaître autant de personnages que vous le voulez : rappelez vous cependant qu'elle sert avant tout à illustrer le texte. Ce n'est pas la partie écrite qui accompagne l'image cette fois-ci. Donc tous les personnages que vous ferez apparaître dans votre texte ne devront pas obligatoirement être présents sur l'image selon votre choix de mise en scène.
-Ce concours est ouvert à toutes les générations du jeu.
-Si vous avez des doutes et des interrogations, n’hésitez pas à venir poser vos questions dans ce sujet ou par MP aux animatrices.
-Vous aurez jusqu'au 20 octobre, pour poster votre participation. Après quoi un vote sera mis en place afin d'attribuer des points à chaque participant. A la fin du concours celui qui aura amassé le plus de points remportera la victoire.

[Clos] L'héritage 1504013600-les-participations

Bounatte :
[Clos] L'héritage Rosepa10

« L’Union. »

Tout le monde se demandait en 2017 comment la vie serait 50 ans plus tard : voitures volantes, voyages sur Mars voir au-delà, téléportation, modification génétique…… En 2017, j’avais 6 ans. Je pensais qu’en 2067 j’aurais été pilote de vaisseaux spatiaux à la « Star Wars », en train d’explorer des planètes dans une galaxie bien lointaine…. Qui aurait cru que ça aurait été "Eux" qui viendraient vers nous ?

Jusqu’en 2060, le progrès stagnait. Bien sûr, tout cela à cause de la troisième guerre mondiale qui éclata en 2022 et qui dura 10 ans. Les trois-quarts de la population mondiale mourût de faim, au combat ou au travail forcé. La seule chose de bien que nous avions fait en tant qu’Hommes fut une colonie martienne installée depuis 2036.

Puis vint le jour du 3 Mars 2061, le jour du Message. Un énorme vaisseau d’origine inconnue se mît en orbite autour de la terre et pirata nos communications. Ce fut un vaisseau émissaire d’une planète ayant découvert un de nos satellites envoyés pour trouver des exo-planètes qui pourraient être favorables à la vie. Ils avaient également entendus un appel SOS fait par des scientifiques en 2029, au summum de la Guerre. Sur nos écrans, un alien arriva et dit ces mots avec un accent assez asiatique : « Nous voulons être amis et collaborer avec vous. Nous allons descendre dans trois jours. Paix et Amour. »  

Trois jours plus tard, le vaisseau descendit ironiquement près du lieu où j’ai vécu mes deux premières années de ma vie et où ma famille biologique mourût, en Californie. Des représentants de notre monde étaient également sur place pour communiquer avec eux. Et contrairement à ce que la majorité des personnes pensait, le rassemblement c’est bien passé. C’est un peuple pacifiste, assez avancé dans leurs technologies. Nous sommes similaires physiquement et au niveau des organes, hormis leur peau verte et leurs oreilles pointues. Ils avaient également expliqués qu’ils seraient d’accord pour qu’une partie de leur population viennent sur Terre pour apprendre aux 2 milliards d’humains restants la technologie de leur planète et également pour aider à contrer le réchauffement climatique qui avait ralenti suite à la guerre mais qui restait encore très critique. En échange, des Hommes viendrait faire ce long voyage jusqu’à leur planète, nommé Rahjoo, pour partager leur connaissances, notamment artistiques et historiques, et avec quelques animaux.

Les 6 millions de Rahjooriens arrivèrent rapidement après sur Terre. Vu que leurs noms d’origine sont compliqués à dire pour la langue humaine, il fut décidé qu’ils prendraient chacun un prénom pris au hasard et comme nom de famille le premier objet qu’ils verraient. Le tout premier Rahjoorien fut nommé Frédéric Abribus.

Et me voici, 6 ans plus tard, institutrice dans la première école mixte Terrien/Rahjoorien de New-York, marié à un Rahjoorien nommé Arnold Parcmètre, qui a le même âge que moi, 56 ans. Grâce à leur technologie biologique, nous sommes parents d’une petite fille de 3 ans, nommée Dalabi, qui est dans ma classe.
Ironiquement, le peuple Terrien et Rahjoorien ont décidés que tout élève aurait un uniforme qui fait penser au style du siècle dernier, pour rendre hommage à notre partenariat. Aussi on voit, dans les premiers enfants mixtes, qu’ils ont tous la peau de Rahjoo mais qu’ils avaient de la pilosité, quelque chose d’impossible à voir sur un enfant ayant deux parents de Rahjoo.

J’ai décidé de prendre le nom de mon mari, je m’appelle donc Rose Parcmètre. Le nom de Grébert ne me dit plus rien, j’ai jeté la dernière photo avec mes parents. Les Grébert ont disparu, et je suis fière d’être la première génération des Parcmètre.

Little_Lams :

21 juin 2060 – Journal de Caroline Beaumont

Cher journal,

Il s’en est passé des choses depuis que mon père a tout quitté pour vivre la vie dont il rêvait.  Des événements qui, finalement, ont eu des répercussions sur moi, sa fille.  J’aurais pu lui en vouloir de partir et de nous abandonner maman et moi.  Cependant, j’étais bien trop jeune lorsque c’est arrivé et un drame est venu changer la donne.  J’avais perdu ma maman avant mon entrée en maternelle.  J’avais 3 ans.  Un âge plein de bouleversement en temps normal et qui allait se révéler très perturbant pour moi.  Mon père est venu me chercher et m’a emmené pour vivre avec lui et sa nouvelle femme.  En l’espace de quelques jours, je me suis retrouvée à vivre en France, dans un autre pays, dont je connaissais à peine la langue, pour l’avoir trop peu pratiquée avec mon père.  Je devais aussi me faire à un nouvel environnement, loin du confort de ma petite chambre d’enfant.
 
Mais ces événements n’étaient rien en comparaison de ce qui allait se passer dans le monde.  Ce que tout le monde redoutait depuis des années s’était finalement produit.  La troisième guerre mondiale s’était déclarée le 14 avril 2019.  Une guerre qui a fait de nombreux morts à travers le monde et qui dura 5 années.  5 années à connaître la peur sous toutes ses coutures.  La peur de la mort … la peur de perdre des proches … mais la guerre était également une façon d’apprécier tous les petits bonheurs de l’existence.  C’est ce que mon père et Lisa m’ont appris durant 5 ans.  Le bonheur était dans les sourires, les échanges, la solidarité entre voisins en ces temps de guerre difficile.  Je ne me souviens n’avoir manqué de rien.  Sans doute se sont-ils eux-mêmes privé pour moi qui n’étais alors qu’une enfant qui ne pensait qu’à jouer et qui découvrait chaque jour des choses nouvelles.  Mon père souhaitait surtout m’élever avec des valeurs différentes.  D’être un père meilleur que celui qu’il avait eu comme modèle.  Ne surtout pas reproduire les mêmes erreurs.  Je ne dis pas que mon père n’en a jamais fait, mais je dois avouer qu’il ne s’en est pas sorti si mal pour quelqu’un qui n’était pas à l’aise à l’idée d’être père.

En tout cas, ce que j’ai appris, c’est que rien n’arrive pas hasard.  Si maman n’était pas morte et que je n’étais pas allée vivre chez mon père, jamais je n’aurais rencontré celui qui allait devenir plus tard mon mari : Nicolas Castillo.  J’avais 16 ans à l’époque.  J’étais une bonne élève, mais les mathématiques et les sciences n’étaient pas du tout mon fort.  Mon père ne pouvant m’aider, étant lui-même plutôt littéraire, il m’a trouvé un jeune professeur particulier, étudiant en pharmaceutique.  Ça a été le coup de foudre immédiat, d’un côté comme de l’autre, malgré notre différence d’âge.  Il avait 24 ans.  Quand mon père a appris notre relation, je me serais attendue à ce qu’il la condamne, mais au contraire, il a toujours été très compréhensif.  Pour lui, il était important que je vive ma vie et que je fasse mes propres choix.  Alors, il n’a rien dit lorsque je suis tombée enceinte, par accident, de ma première fille : Albane.  Il m’a encouragée lorsque j’ai souhaité me lancer comme illustratrice de conte pour enfants.  Il m’a soutenu, avec Lisa, lorsque nous rencontrions des difficultés avec Lana, notre deuxième fille.  Celle-ci, dès l’enfance, se révélait plus turbulente et tourmentée que sa sœur aînée.  Il a accepté nos filles telles qu’elles étaient, avec leur personnalité.  Il n’a même pas sourcillé lorsque Lana s’est mis à colorer ses cheveux en rose.  Pour lui, si elle se sentait bien comme ça, c’était le plus important.

N’importe qui aurait pu en vouloir à un parent de l’abandonner pour penser à lui.  Pour ma part, j’en remercie le mien.  C’est un homme exceptionnel qui m’a appris beaucoup de choses.  A l’heure où j’écris, je pose mes yeux sur cette photo avec émotion.  Ce sont 4 générations qui se côtoient dans l’amour et le respect de chacun.  Même si le nom des Beaumont est mort avec moi.  Maintenant, il ne reste plus que les Castillo, jusqu’à ce que ce nom-là finisse par disparaître lui aussi.  L’important dans une famille, ce n’est pas le nom que l’on porte, mais les valeurs que l’on inculque aux plus jeunes.  C’est ça le véritable héritage que mon père a transmis à ses petites filles et maintenant, à ses arrière-petits-enfants.  Un héritage que nous comptons bien transmettre jusqu’à ce que notre lignée même disparaisse.

Bretagne22 :
[Clos] L'héritage Sans_t11

La famille Woogi se réunit pour les fêtes de fin d'année 2063, l'occasion pour Mendi et Sophie Woogi de revoir leurs quatre filles et leurs familles respectives.

La première à arriver est la plus jeune, Marie-Océane accompagnée de son mari Léon Terranova et de leurs deux enfants, ils viennent de Québec où ils travaillent tous deux comme avocats. Puis l’aînée des filles Woogi Louisa, mariée à André, un marin-pêcheur. Leur fils est accompagné de son épouse et de leur petit garçon : la famille Kernoz vit à Erquy, un port de pêche Breton. C'est au tour de la troisième, Alexandra Prescote, médecin généraliste, elle est divorcée et vit seule avec ses deux enfants à Paris. Enfin, Patricia vient avec son époux Frank Quinio et leurs jumeaux. Ils vivent du tourisme à Brest.

La famille Woogi se réunit tout le temps pour les fêtes de fin d'année, c'est d’ailleurs le seul moment où les filles rendent visite à leurs parents, sauf bien-sûr Louisa et Patricia qui habitent non loin de Perros-Guirec. Alexandra vient aussi souvent qu'elle le peut, mais avec son travail qui lui prend presque tout son temps et le peu de temps qui lui reste, elle le passe avec ses enfants. Quant à Marie-Océane elle discute souvent avec ses parents par vidéo-conférence.

Les vacances sont très importantes, durant ces deux semaines les souvenirs reviennent dans les discussions. Papi joue au Monopoly qu'il a sorti du grenier pour l'occasion et pour le plus grand plaisir de ses petits-enfants. Mamie Sophie berce son arrière-petit-fils sous le regard de son petit-fils et de Marie-Océane. Plus tard, Mendi prépare l’apéritif, aidé de ses gendres avec qui, il s'entend très bien. André qui adore cuisiner aide sa belle-mère en cuisine suivie de Patricia. Léon rajoute du bois pour la cheminée, les petits enfants se mettent à se lancer des boules de neiges, suivis de leur grand-père et du reste de la famille. Sophie est restée sous le porche à observer et écouter sa famille jouer et rire. Ces rires si chers à son cœur!

Mendi laisse les jeunes et rejoint sa femme assise sur le banc, il lui serre tendrement la main et admire la bataille de boules de neige avec bonheur. Mais une pointe de tristesse l'envahit, il n'a jamais pu retourner à Bora-Bora, une de ses filles lui a pris deux billets pour aller voir sa famille, mais hélas trop tard. Ses parents ne sont plus de ce monde. "J'aurais tant aimé que mes parents soient là." Dit-il à Sophie. Son épouse l'embrasse tout en lui caressant la joue. Elle se blottit dans ses bras et continue d'admirer le spectacle avant de rentrer se mettre au chaud. Le soir de Noël, le repas comme d'habitude, s'éternise, puis vient le moment pour les parents d'envoyer leurs enfants, du moins les très jeunes, au lit. Les ados étant encore à jouer aux jeux vidéo jusqu'à pas d'heure.

Le lendemain, Mendi qui se lève tôt pour préparer le petit déjeuner est surpris par deux de ses filles qui ont déjà tout préparé, il va dans le salon en essayant de ne pas réveiller les ados encore endormis sur le canapé. Puis d'un coup, les plus jeunes descendent les marches à toute vitesse pour arriver au pied du sapin. Vers dix heures, tout le monde est enfin réveillé, chacun discute de choses et d'autres. Les jouets sont admirés et essayés par les adultes. Mendi et Sophie n'ont pas eu de fils pour perpétuer le nom, mais ils sont si heureux et fiers de leurs filles. Mendi se met même à penser qu'il a eu la même vie que son grand-père, sauf qu'il était parti de France pour Bora-bora et que lui a fait l'inverse. Et pour finir avec lui aussi peu de richesse pécuniaire mais une très belle et grande famille.

Quatre filles, trois gendres, sept petits-enfants et un arrière-petit-fils. Même s'il n'y a plus de Woogi la vie continue tout de même à travers ses filles !

[Clos] L'héritage 1504013600-les-resultats

 
Isisaur
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Hou, ça donne envie !!

 
Rope
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Oh, il m'a l'air bien chouette ce concours !

Dommage qu'on ne puisse pas partir sur un univers plus fantastique avec des époques similaires aux notre, j'étais déjà parti là dessus à l'annonce hier. M'enfin je comprend votre choix !

On aura aucune idée de l'époque de départ, ne serait-ce que pour commencer le travail de recherche (histoire de faire un truc réaliste, surtout si ça se passe dans un autre pays) ?

 
Little_Lams
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C'est dommage effectivement pour l'univers un brin fantastique, parce que ... je n'ai que des personnages comme ça dans ma partie [Clos] L'héritage 2620358557 Bah au pire, je leur ferai une histoire plus ancrée dans la réalité.

Bon par contre, j'ai un peu peur de me lancer là-dedans, d'autant plus que je suis bien incapable de retoucher une image ... et que c'est surtout sur le long terme. Mais bon, 10 jours pour chaque étape, ça devrait le faire.

 
Bretagne22
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Ce concourt me plait bien . Je vais créer mon personnage pour l'occasion .

 
Sucréomiel
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Trop cool ce concours ! Il donne drôlement envie.
Mais bon clairement cette année ce n'est pas raisonnable. Si je suis vraiment emballée par les étapes, je ferai un truc dans ma galerie.
J'espère qu'il y aura beaucoup de participants ! cheers

 
Dada
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Super concours! [Clos] L'héritage 2850139730 Par contre en effet ce serait bien de savoir à quel époque on commence pour notre premier personnage réfléchirbis Car j'imagine que le concours sera de génération en génération, sinon ça va être le bordel [Clos] L'héritage 2620358557

 
Choute974
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Nous sommes ravies de votre enthousiasme !
Alors, il faudra être patient chaque époque imposée sera dévoilée lors de chaque étape.
Pour la création de votre personnage, on ne demande qu'un portrait, donc l'époque importe peu pour le moment.

 
Dada
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Bah un peu si, en fonction de l'époque, le style varie ^^ Je suis pas sur qu'on faisait des tail and dail en 1850 [Clos] L'héritage 2620358557

 
Little_Lams
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Disons que selon l'époque, les coiffures sont différentes aussi. C'est un peu bizarre de devoir se lancer sans savoir où on va aller en fait. On devra commencer avec le personnage proposé en portrait ? Ou il pourra être utilisé plus tard dans les étapes ? Et est-ce qu'on peut proposer un personnage qui fait partie d'une lignée d'un véritable personnage historique (pas spécialement super connu mais bon) ?

 
Rope
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J'avoue que je serais pas contre aussi d'avoir une indication même vague sur l'époque de départ, histoire de pouvoir planifier un minimum notre lignée. Parce que ça change pas mal de chose si on doit commencer au début du moyen âge ou à la fin de la renaissance, y a des pays dans lesquels se serait pas forcément pertinent/évident d'installer nos personnages. :p

 
Fluffy-Pompom
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Localisation : Entrain de siroter un café latte sur le dos d'un ours
 

Vous pourrez utiliser le personnage présenté en portrait pour n'importe quelle étape, pas forcément la première donc. Chaque étape s'étalant sur 10 jours, vous aurez le temps de revoir votre lignée à ce moment là. Vous pouvez bien entendu commencer à créer ses représentants sans leur attribuer de style particulier en attendant. Wink

Je reviens vers toi pour ta dernière question Little_Lams !

 
Niblette
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Localisation : Dans une grotte sombre aux fantômes avec des moustiques où on ne mange que des brocolis !
 

J'ai dû m'y reprendre à 2 fois avant de comprendre les propos de dada. Ils m'ont pris trop de sang au laboratoire ce matin, ma cervelle a soif. [Clos] L'héritage 4008145704

 
Dada
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Donc en gros, on fait un perso qu'on met dans n'importe quelle époque pour son portrait, et on l'intègre ou pas par la suite dans une étape si par chance l'époque de notre portrait correspond? réfléchirbis

 
Fluffy-Pompom
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Localisation : Entrain de siroter un café latte sur le dos d'un ours
 

Le portrait sert juste à vous inscrire et à nous donner une idée de votre lignée, à l'illustrer par un visage, vous pourrez changer le style du personnage pris en portrait sans souci pour l'intégrer à une prochaine étape.

On ne parle pas ici d'une étape qui vous rapportera des points, ne voyez pas compliqué. Wink

 
Rope
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Bon, compte tenu de mes autres obligations, ça risque d'être un peu tendu pour participer. Enfin je suivrais les aventures des courageux participants avec attention, ça promet d'être interessant !

Du coup comme Sucre, si les thèmes me tapent dans l'oeil, j'essayerais peut-être de faire quelques étapes et vous montrerais ça dans ma galerie, en prenant plus mon temps, et en essayant surement de transposer ça dans un univers plus personnel peut-être.

[Clos] L'héritage 109637652

 
Fluffy-Pompom
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Localisation : Entrain de siroter un café latte sur le dos d'un ours
 

Pour te répondre Little_Lams, nous avons décidé de n'autoriser que les personnages fictifs.
Cela pour garantir le bon déroulement des étapes et des périodes abordées, qui auraient pu ne pas coller avec des personnages connus / existants. Wink

 
Moshine
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Et, encore une question, pardon les Orangettes mdr, mais le personnage qu'on présente là peut avoir n'importe quel âge ?

 
LadySquirrel
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N'importe quel âge (il pourra ne pas avoir le même âge lors de l'étape où il apparaîtra).

 
Little_Lams
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Merci Fluffy Pompom pour ta réponse Smile ça m'embête un peu. Du coup, je vais devoir faire l'impasse de présenter mon personnage préféré, tant pis. C'est un personnage fictif, mais son ancêtre pas, donc bon ...

Euh encore une question qui me titille. ça devra rester exactement le même nom de famille ? Je me posais la question, parce que au cours du temps, un nom de famille peut légèrement changer avec l'évolution de la langue. C'est la dernière. Promis, après j'arrête avec mes questions tordues [Clos] L'héritage 2620358557

 
LadySquirrel
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Le nom ne doit pas changer mais vous pourrez ajouter ou enlever une particule au fil des étapes.

 
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