Rappel du premier message :
Bonjour, bonsoir les Amaz'iens !
J'ai décidé de vous partager les aventures de la jeune et jolie Eleanor, fondatrice d'un Random Legacy !
Dans cette aventure, vous risquez de croiser des personnages présents dans ma galerie. Avant de commencer à vous conter l'histoire de ma famille, je dois préciser que toutes les descriptions faites auparavant sur ces sims ne doivent pas être prises en compte pour cette histoire : ils possèdent en effet de nouvelles histoires, de nouvelles personnalités que vous allez découvrir avec le temps.
Alors voilà, c'est à peu près tout. En avant pour le tirage !
4 - 2 enfants
2 - Carrière conventionnelle (lancer dans C1)
14 - Culinaire (Mixologue) - Peut publier des guides de bar en auto-édition.
5 - Pêcheur - Vendez tout ce que vous pouvez attraper
3 - Enfants parfaits : Tous les enfants nés dans cette génération doivent compléter leur aspiration d'enfant et recevoir un B à l'école élémentaire et un A au lycée. Ils doivent également avoir un meilleur ami pour la vie pendant l'enfance et au moins un petit ami ou petite amie pendant au moins 24h Sim durant leur adolescence. En tant que bambin, ils doivent atteindre le niveau 3 de chaque compétence, y compris l’apprentissage du pot, et avoir au moins une compétence au niveau 5.
23 - (Cie Citadine) Fanatique du marché aux puces – Certains Sims ne peuvent pas passer à coté d’une bonne affaire. Pourquoi payez-vous le prix fort pour quelque chose ? Pour cette génération, vous ne pouvez pas acheter certaines catégories d’articles du catalogue. Ces articles peuvent uniquement être achetés sur le marché aux puces ou par les Sims PNJ vendant leurs propres marchandises dans la rue. Les peintures laissées sur les chevalets publics comptent.
Les catégories sont :
Confort (excepter les lits)
Eclairage
Décoration (excepter les miroirs)
Voilà... C'est parti pour l'aventure !
Avant toute chose, il est nécessaire de préciser quelque chose : Eleanor Pécriaux est tête en l'air.
Mon Dieu, je me suis déjà paumée ! Mais c'est pas vrai ! C'est pas possible ! Bon, allez, ça va le faire. Normalement, c'est ici, pas vrai ? Imagine je me suis plantée d'immeuble ! Mais quelle courge ! C'est bien l'immeuble de la photo, non?
Plus aucun doute, c'est ici. Bon... Alors on va avancer dans le couloir et essayer d'ouvrir toutes les portes. Courage, Elea..
Si seulement j'arrivais à me souvenir du numéro ! J'espère que le voisin n'est pas nu comme un ver juste devant sa porte.
Parce que franchement, là, je crois que ce serait mal commencer sa vie.
La jeune femme n'eut pas à chercher longtemps : à cet étage, il n'y a que deux appartements. La première tentative fut concluente. Ils ont livré mon bar !! Bien, ça, c'est fait. Au moins, les meubles étaient déjà installés, l'appartement était assez mignon et, en croisant les doigts, Eleanor se disait qu'elle arriverait à payer son loyer tous les mois.
Faire un petit tour dans son nouveau chez-elle ? Tester le canapé ? Se reposer du long voyage ? Non, non et encore non. Car à la simple vue de son bar, Eleanor s'est littéralement jetée dessus. Au moins, elle avait de la volonté : c'est en parti pour ça qu'elle avait quitté sa province pour s'installer en ville. Son rêve demeurait le même depuis l'adolescence : être mixologue. Mais pour trouver un bar à Sunset Valley... Il fallait être patient. Et surtout être proche de Monsieur le Maire...
C'est bizarre, il n'y a pas de lumière. Je vais faire comment moi, la nuit, si je dois aller faire pipi ? J'ai peur du noir !!
Elle prit son verre et dégusta sa boisson. Il y a encore des progrés à faire, se dit-elle en manquant de tout recracher sur le tapis du salon.
Les voisins, enfin ! Je commençais à croire qu'ils n'arriveraient jamais, et que ma petite Eleanor était condamnée à vivre seule... Peut-être avec un chat. Oh un chat ! Je vais noter cette idée quelque part. *tousse tousse*. Je disais donc...
Elea : Bonjour ! Vous êtes les voisins, c'est ça ? Entrez, entrez.
- Pourquoi la lumière est éteinte ? demanda la jolie blonde, entrée la première.
Elea : Euh, je sais pas...
- Il y a un interrupteur là, en fait... fit remarqué la voisine d'en face, Jesminder
Elea : Ah ! Merci beaucoup ! Je suis un peu tête en l'air, vous voyez...
D'autres voisins suivirent. Elea apprit alors qu'il s'agissait d'habitants de l'immeuble d'en face. Le quartier des épices avait l'air très prisé par les jeunes. La jolie blonde s'appelait Mélanie.
Mélanie : J'ai une coloc, Alexia, mais elle n'a pas réussi à se lever aujourd'hui.
Ok super...
Elea avait un peu de mal avec les prénoms des autres. Elle ne cessait de confondre Jesminder avec Lizzie, la petite rousse aux airs nonchalants. En revanche, elle n'avait qu'un seul nom d'homme à retenir, c'était facile : Edouard.
Mélanie : Et donc, qu'est-ce que tu viens faire à San' ?
Elea : Je voulais changer un peu d'air. Je viens de Sunset Valley, c'est pas vraiment la même chose... Et surtout, je rêve de devenir mixologue.
Mélanie : Tu risques de croiser Alexia alors ! Elle travaille dans un petit bar près d'ici. Tu veux les références ? Ils embauchent quelqu'un pour faire la vaisselle.
Elea : La vaisselle ?
Mélanie : Haha, pas de panique, il faut commencer au plus bas pour gravir les échelons !
Cette fille me plait bien. Je suis sûre qu'on va très bien s'entendre, elle et moi.
Edouard : Excuse-moi... Tu as bien dis que tu venais de Sunset Valley ?
Elea : Oui, c'est ça. Tu connais ?
Edouard : C'est dingue, j'y allais en vacances quand j'étais tout gosse !
Elea : Oh, c'est drôle, pourtant c'est paumé comme patelin. Regarde, j'ai des photos si tu veux...
Edouard : C'est dingue. ça n'a pas changé.
Si elle s'entendait bien avec Edouard et Mélanie, Jesminder et Lizzie restaient silencieuses. La seconde n'avait pas forcément l'air heureuse d'être ici.
Un accueil en demi-teinte, pensa Elea. Mais un accueil quand même ! Et j'ai même choppé une adresse pour travailler. Finalement, ça commence bien.
Oui, Elea est tête en l'air... Mais quand elle est heureuse ou confiance, plus rien ne l'arrête.
Elea : Vous voulez boire quelque chose ? Je m'y connais en mixologie, et mon bar ne demande qu'à être inauguré par quelqu'un d'autre que moi !
C'est pas le début de la gloire, mais c'est un début. Au moins, Edouard et la rouquine ont bien voulu goûter. Deux sur quatre, c'est franchement pas mal.
Mélanie : Bon, c'est pas tout ça mais on va te laisser, on abuse de ton hospitalité. Il faut que tu t'installes, tout de même !
Edouard : Et je dois rentrer chez moi pour... euh...
Mélanie : Allez, ça va, Ed', pas besoin de cacher le fait que tu es papa.
Visiblement, la joyeuse (ou moins joyeuse) troupe se connaissait depuis longtemps.
Elea : D'accord, très bien, mais n'hésitez pas à repasser.
Mélanie : Je te laisse mon numéro.
Pssssssssssssssssst... Ah, ça fais du bien. C'est le troisième verre que je prend, quand même !
Vers 18 heures, après avoir regardé la télé pendant une bonne demi-heure, Eleanor décida d'appeler le numéro que Mélanie avait laissé : celui de son possible employeur.
Elle hésita quelques instants avant de composer le numéro. Elle avait besoin d'un travail, certes. Mais ce n'était pas cela qui la faisait hésiter. En allumant son téléphone, elle remarqua qu'elle avait reçu une dizaine de messages, tous venant de la même personne... Ne pense pas à ça et supprime son numéro, se dit-elle. Et ta vie commencera vraiment.
Après avoir supprimé ce contact - non sans un pincement au coeur -, elle finit par appeler le patron du bar. Il avait l'air enchanté de recevoir cet appel. Visiblement, la brasserie cherchait une "femme à tout faire" depuis longtemps.
Je ne dois pas m'en faire. Comme l'a dit Mélanie, il faut bien commencer quelque part.
Eleanor aimait préparer des boissons, mais elle aimait également cuisiner. Ses parents tenaient la pâtisserie du quartier. Le week-end, Elea suppliait son père de lui apprendre à cuisiner. Même si son niveau n'était pas exceptionnel, elle aimait passer du temps à préparer des petits repas. Elle en prépara un à l'avance pour le lendemain.
Voilà, j'y suis. Et dire que j'ai attendu ce moment pendant de longues années !
La journée ne pouvait pas être meilleure. Finalement, je ne me suis pas perdue, j'ai rencontré deux personnes sympathiques... Mon appart est cool, j'ai mon bar, et j'ai même trouvé un petit boulot.
Pourtant, cette amertume... Je ne dois pas y penser. J'oublierai.
Fatiguée par le voyage et sa journée, Elea s'installa dans le canapé pour regarder un film. Mais pas longtemps... Elle failli s'endormir devant son poste. Il est temps d'aller dormir ! La jeune femme avait retrouvé son humeur joviale.
Et bien, quelle journée ! Je n'imagine pas la prochaine. J'espère que ça se passera bien, au boulot. Et que je vais bien m'entendre avec cette fameuse Alexia...
Dernière édition par Queenie le 2018-04-26, 17:12, édité 3 fois
3 mois d'avance ? tu m'impressionnes, Queenie. je suis comme Dada, je me souviens à peine d'un jour sur l'autre, c'est pour ça que je poste au fur et à mesure (enfin, que je compte poster au fur et à mesure dès que je pourrais rejouer... C'est dur la fin d 'année, on n'a pas de temps !).
Et pareil, je prends plein de screens et je garde les plus intéressants, qui racontent une histoire ou qui vont dans le sens que je veux que ça prenne.
En tout, cas, contente de voir Eléa reprendre du poil de la bête.
Ouf, ils se retrouvent! ^^ Et Alec qui comment sa crise d'ado
Hum, elle commence à peine à s'en sortir qu'elle comment à avoir peur qu'ils grandissent, donc elle va surement en faire un 4ème
Linette ~ De rien, c'est toujours super de pouvoir expliquer sa manière de fonctionner ! Mais, sans vouloir te forcer bien sûr, il faut savoir que je suis quelqu'un de très bordélique aussi, et pourtant quand on prend l'habitude c'est plutôt simple à mettre en place !!
Isisaur ~ Merci Isis ! Après il faut savoir que depuis le début de l'année je ne joue que sur cette partie, alors ça aide à prendre de l'avance ! De plus le scénario de mes générations ne sont jamais très "poussés" et certaines images sont explicites (parce qu'on va pas dire que je poste des trucs très recherchés non plus haha).
Dada ~ Hahaaaa super tu as compris là où je voulais en venir ! Et oui, en plein dans la pré-adolescence le petit bonhomme. Quand au 4ème... Merci mais non merci Déjà que de base elle ne devait avoir que deux enfants, alors quatre, au secour !!
Eleanor avait pris l'habitude de se lever plus trop pour s'occuper du petit-déjeuner des enfants. Ainsi, quand elle partait travailler, c'était au tout d'Arturo de prendre soin des petits. Ce système convenait à tout le monde.
Alec : Bonjour maman !
Elea : Bonjour mon chéri. Pourquoi tu marches comme ça ? Va aux toilettes si tu veux faire pipi !
Alec : Mais Esteban joue dans la cuvette...
Elea : Je vais m'en occuper.
Pendant ce temps, Arturo était en train de sortir les poubelles quand il croisa sa femme.
Elea : Pourquoi tu ne vas pas aux toilettes chéri ?
Arturo : Alec y est déjà.
Tel père tel fils, pensa Elea.
Elea : Bon, Esteban, assez joué avec l'eau des toilettes. C'est l'heure des petits pois.
Esteban : Pas les petits pois !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Elea : Oh que si ! Ce n'est pas papa là ! Tu fais ce que je te dis en vitesse sinon c'est punition !
Esteban : D'accord. D'accord.
Depuis quelques temps, les repas étaient redevenus familiaux. Et les petits avaient appris à se tenir à table.
Arturo : Tu as une grosse soirée ce soir ?
Elea : Plutôt oui. Un enterrement de vie de jeune filles. Je risque d'être débordée de commandes, au bar !
Arturo : Ne matte pas trop les employés déguisés en pompier pour l'occasion !
Rosa : Matte ! Matte ! ça veut dire quoi ?
Elea : C'est un vilain mot que ton père aime beaucoup.
Arturo : N'importe quoi !!
Esteban : Ahah !! Papa matte ! Papa matte !
Arturo : ça va chérie ?
Elea : Oui, t'inquiète pas. C'est juste un mal de tête. Passe moi ton assiette.
Malgré tout, le père de famille ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Eleanor avait de plus en plus d'absences.
Puis vint l'heure fatidique de l'apprentissage du pot.
Eleanor et Arturo avait tout essayé avant de tomber sur LA solution. Ce qui boostait réellement les jumeaux, c'était la compétition. Les parents ne voulaient pas créer de jalousies entre les deux bambins, ni de traumatisme d'enfance pour le futur : cependant, si ils voulaient vraiment que leurs petits soient propres, il fallait fonctionner comme cela.
Alors, Arturo décida que Rosa serait sa participante et Elea choisi Esteban. Le premier qui arrivait à se 'servir' du pot gagnait !!!
Esteban : J'ai gagné ! J'ai gagné ! J'ai gagné !
Rosa : Ah !! Nul !
Arturo : C'est bien mon coeur ! Rosa, si tu y arrives, tu auras gagné aussi.
Rosa : Suis meilleure que Esteban ?
Esteban : Non !!! Non non non c'est pas vrai !
Et bien, c'était déjà une demi-victoire...
Alec était rentré de l'école. Installé dans le fauteuil acheté au marché aux puces, il commenca ses devoirs quand son père arriva près de lui. D'habitude, ils commençaient toujours les devoirs d'Alec à deux.
Arturo : Comment ça, tu ne veux pas que je t'aide ?
Arturo : Bon.. D'accord. Je suis pas loin si tu as besoin d'aide.
Alec : Merci, ça va aller.
Arturo s'en alla, penaud. Et dire qu'il pensait qu'Alec allait être si heureux après avoir reçu son cadeau, une table de petit scientifique ! Ses parents lui avaient acheté pour féliciter ses notes excellentes et l'inciter à continuer les sciences.
Bon, heureusement, Alec adorait son cadeau. Il est bizarre, en ce moment, pensa Arturo.
Eleanor : Tu comprend, Esteban ? On dit UN devant POT. Un pot. D'ailleurs, tu assures au pot !
Esteban : J'assure au pot !!! J'assure au pot !!
Eleanor : C'est bien, chaton.
Depuis sa défaire au pot face à son frère jumeau, Rosa était de mauvaise humeur : elle aurait tellement aimé être la meilleure ! Qu'est-ce que Esteban pouvait lui taper sur les nerfs parfois, à toujours être parfait et niais et collant ! Sa vengance ? Le pousser discrètement sans se faire voir par ses parents. Il allait pleurer, et les parents détestaient ça !
Le reste de la famille était en train de manger, sauf Eleanor qui s'apprétait à partir au travail.
Eleanor : Alec, n'oublie pas de te coucher à 21 heure. Si tu es grand, alors, tu iras au lit tout seul. Chéri, tu pourras me faire couler un bain pour mon retour ?
Arturo : Bien sûr. Tiens, Esteban pleure.
Alec : Oh non pas encore !! Il va pas encore pleurer toute la soirée !!! Y'en a qui bossent !
Elea : Je vais voir.
La nuit tombait sur Willow Creek et après avoir séché les larmes d'Esteban, Eleanor s'en alla travailler. Les petits tombèrent endormi très tôt et Arturo pouvait profiter de la maison silencieuse pour regarder la télé et se détendre. Une demi-heure avant le retour d'Eleanor, il décida d'aller se coucher, mais avant cela il devait lui faire couler un bain.
Il en profita pour passer son visage sous l'eau. Il faut que je me reprenne. Depuis quelques temps, le souvenir de Marie était plus fort que tout et cela ne devait plus se reproduire, plus jamais.
Hoho, je sens l'adultère arriver à grands pas de loup...
Hoo Arturo ! Attention, ne vas pas fauter !
La petite Rosa est une vraie manipulatrice !
Mais Esteban ne laisse pas sa part au chien non plus.
Allez Alec, profite de ton papa ! Ne fais pas ton pré ado rebelle.
Isisaur ~ Alors on va voir si cette théorie se trouve fondée ou pas !
Choute ~ Oui, les deux ont beaucoup de caractère, on peut penser qu'ils tiennent ça de leurs mamans
Le week-end, Alec se levait de plus en plus tôt. Soit il allait passer du temps avec son voisin et meilleur ami, soit il restait à la fenêtre pour observer la soeur de ce dernier... dont il était toujours amoureux.
Le petit garçon avait prit son courage à deux mains. Il fallait qu'il aille lui parler. Lucie Ooejan était toujours très réservée, elle avait l'air d'être une fille très morose. Mais après ce que Jean lui avait raconté à propos de son père, Alec se demandait comment cette fille pouvait sourire avec un père tel que le sien.
Alec : Salut, Lucie, tu vas bien ?
Lucie : Jean dort encore.
Alec : Ah non mais c'est toi que je venais voir.
Lucie : Moi ? Mais pourquoi ?
Alec : Bah, pour discuter... C'est bizarre de marcher tout seul dans le quartier à 7 heures du matin un dimanche.
Lucie : Je voulais être seule c'est tout.
Lucie était toujours sur la défensive. ça doit cacher un vrai mal-être. Il avait entendu sa marraine Mélanie dire ça à Eleanor un jour où Marie avait boudé un pique-nique entre amis. Depuis, il adorait cette expression. C'est vrai que Lucie ressemble un peu à Marie. Souvent triste, se dit le petit garçon.
Alors que les deux enfants discutaient dehors, les bambins avaient décider d'aller réveiller leurs parents. FAIM !! avait crié Esteban. Cela voulait dire que pour Eleanor, c'était l'heure de sortir du lit... Même si elle serait bien resté un peu plus longtemps dans les bras de son mari.
Eleanor : Bon, vous deux. C'est bientôt votre anniversaire. Qu'est-ce que vous voulez ?
Esteban : Un navion !
Rosa : Une batte !
Arturo : Une batte ? Pourquoi Rosie ?
Rosa : Pour taper.
Eleanor, après la douche, allait cherché sur son ordinateur des idées de cadeaux pour les bambins qui, quoi qu'il arrive, n'auraient ni avion ni batte. Elle préférait si prendre tôt, car, tête en l'air, elle savait très bien qu'elle finirait par oublier.
Lucie : Ecoute, Alec, j'en ai marre de ma famille et je veux pas retourner à la maison, mais j'aime encore moins me faire plaindre. Alors s'il te plait laisse moi.
Alec : Tu ne veux pas faire une partie d'échec ? Une seule. Tu rentreras chez toi plus tard et comme ça on pensera à autre chose. Promis je ne parlerai pas de ton père.
Esteban : OUIIIIN ROSA A TAPE !!!
En partant au travail, Eleanor remarqua qu'Arturo était un peu distant avec elle.
Arturo : Pourquoi ça n'irait pas ?
Elea : Oh, comme ça. Je t'aime.
Depuis quelques temps, Arturo n'allait plus pêcher et se contentait de ne rien faire de ses journées. Les bambins commençaient à avoir moins besoin de leurs parents, alors le père pouvait se détendre devant la télévision.
Alec : Mais du coup ton père...
Lucie : On a dit qu'on en parlait pas !
Alec : Oui oui oui pardon.
Lucie : Fais attention, j'ai fais du karaté !!
Alec : Euh, oui, d'accord.
Une fois calmé, Esteban s'en alla jouer dans son coin. Arturo avait décidé de séparer les jumeaux quand ils se disputaient trop. Et finalement, ça marchait, même si au bout d'un moment, ils finissaient par retourner l'un avec l'autre.. Jusqu'à la prochaine dispute.
Les bambins avaient beau avoir progressé sur le pot, Rosa continuait à tout salir quand elle mangeait sur sa chaise haute.
Arturo : Allez, mon grand, il est temps de dormir !
Esteban : Pourquoi maman rentre pas ?
Arturo : Maman est au travail, je te l'ai déjà dit.
Esteban : J'aime maman.
Arturo : C'est bien. Allez, au dodo !
Eleanor rentra d'ailleurs du travail très confiante : elle était proche de la promotion, elle en était certaine !
La petite Lucie me fait énormément de peine et Alec est tout choupi avec elle. Quant à Arturo, je le sens pas du tout...
Oh Lucie, mais que t'arrive t'il ? La petite Rosa est une vraie terreur !
Arturo que t'arrive t'il ?
Isisaur ~ Je suis contente que Lucie te plaise ! C'est vrai qu'elle a tout le temps l'air triste, enfin bon quand on est morose c'est normal
Choute ~ Les réponses arriveront bientôt ! En effet Rosa est un petit tyran. Mais elle est trop choue !!
Le relachement d'Arturo avait fini par se faire ressentir dans la maison. C'est quand Eleanor rentra pour le quatrième jour de suite avec la vaisselle non faire que le père de famille se pris la claque de sa vie ! Depuis, il tenait à ce que toute la maison soit rangée avant le retour d'Elea. Sa fierté ne supporterais pas une deuxième claque de la part de sa femme !
Arturo : Alec ? Qu'est-ce que tu fais là mon grand ?
Alec : j'ai entendu du bruit dans la cuisine. Tout va bien ? Tu as besoin d'aide ?
Arturo : C'est gentil mon grand mais va te recoucher, tu as cours demain.
Alec : J'voulais juste être sympa ...
Arturo n'en avait pas fini avec le ménage et savait très bien que si Alec restait dans ses pattes, il n'y viendrait jamais à bout ! Il renvoya le presque-ado boudeur dans sa chambre. Elea allait bientôt rentrer.
Pour se faire bien voir, Art ne manquait pas d'idées. Il remarqua que le bar d'Eleanor était sale. Elle s'en servait beaucoup en ce moment... Il profita du temps qui lui restait pour le nettoyer et faire le tri entre les bouteilles. C'est là qu'il remarqua avec étonnement que la majorité d'entre elles étaient vides. Elea, pourtant, ne faisait plus tellement de mixologie à la maison. Est-ce qu'elle aimait les vider en douce ? Je lui en parlerai, décida Arturo, qui n'était pas prêt à assumer un nouveau drama ce soir.
Quand tout fut terminé, il se glissa au lit et s'endormit aussitôt, épuisé par sa journée. Sa femme rentra quelques minutes plutard, et, après avoir constaté l'état impeccable de la maison, se glissa dans les draps pour embrasser la joue d'Arturo.
Encore ce matin là, Alec était le premier debout !
Eleanor avait remarqué que son fils était distant de son père, ce qui était très rare. Elle décida d'intervenir habilement.
Elea : Alec ! Pourquoi tu ne t'entends plus avec papa ?
... Bon, certes, ce n'était pas très habile.
Alec : J'ai pas envie d'en parler.
Elea : Même si je prépare du pop corn et qu'on va jouer aux échecs, rien que tous les deux ?
Ce chantage plu au garçon.
Alec : Bah, en fait... Il y a la fille que j'aime bien, tu sais, Lucie... Son père est méchant avec elle et..
Elea : Comment ça, méchant ?
Alec : Il ne l'aime pas et elle se sent intruse dans sa propre maison. Ses parents se disputent tout le temps et elle a déjà penser à fuguer. J'ai promis de rien dire.
Elea : Oups.
Alec : Et donc, ça me fait de la peine, je veux pas qu'elle me voit avec papa parce que voir notre relation va la rendre triste. Tous les papas ne sont pas comme papa.
Elea, en riant : ça, c'est clair. Mais tu sais, chéri, ce n'est pas de ta faute ce qui arrive à Lucie. Je comprend que tu veuilles la protéger, c'est très gentil de ta part. Mais cela ne doit pas t'empêcher de profiter d'avoir un père aimant. Tu comprends ?
Alec : Je crois...
Elea : Il faut trouver le juste milieu, mon chat. Mais merci de m'avoir fait confiance.
Alec : Tu répètes pas hein ?
Elea : Juré craché !
Bon, elle avait juré, mais Eleanor ne savait pas trop quoi faire. Elle ne connaissait pas le nom de cette jeune fille, et peut-être qu'une personne tiers devait intervenir.. Avant de prendre une décision hâtive, elle se dit qu'elle ferait mieux d'en parler à Arturo. quand il sera moins occupé.
Arturo : Esteban, je t'en pris, reviens manger ! J'en peux plus moi !
Esteban : Nan !! La céréale a agressé moi !
Arturo : C'est normal que les céréales fuient de ton bol si tu t'amuses à claquer ta cuillère dans le lait. Je suis sûre que cette céréale ne voulait pas te faire de mal.
Esteban : Elle voulait elle est méchante comme Rosa !!!
Alec voulait revoir Lucie, mais décida d'appliquer un conseil trouvé dans un magazine jeunesse : faire attendre sa bien aimée et jouer aux "hommes désintéressés".
Alors, il appela son frère. Jean était toujours son meilleur ami, après tout !
Jean : Dis, tu vas demander quoi pour ton anniversaire ?
Alec : Oh, rien de particulier... En fait je veux une super chambre !
Jean : Tu m'inviteras pour me faire faire un petit tour, hein ?
Alec : Promis !
Alors qu'Arturo surveillait du coin de l'oeil Alec et Jean, Eleanor se glissa derrière lui et lui raconta l'histoire de Lucie.
Arturo : Lucie, tu parles de la soeur de Jean ?
Elea : Quoi ? La petite blonde qui habite en face ?
Arturo : Oui, c'est elle. Donc son père, c'est Samuel Oojean.
Elea : Qu'est-ce qu'on peut faire, à ton avis ?
Arturo : Rien, ma chérie. Ne tente rien, tu vas encore tomber dans des situations improbables. Par contre, je ne serai pas contre inviter plus souvent cette petite, la garder à l'oeil.
Elea : Tu as probablement raison.
Eleanor dit au revoir à ses enfants et à son mari et fila au travail. Ses horaires étaient plus tôt, ce qui lui permettait de dormir un peu plus, et ça ne lui faisait pas de mal. Sur la route, elle repensa à cette histoire. C'est vrai que la mère de Jean, la voisine d'en face qu'ils avaient rencontré il y a quelques temps, avait l'air en dépression nerveuse... Pauvre famille. Un peu abarsourdie, Elea se rendit compte de sa chance.
Alec : Elle va bien ta soeur ?
Jean : Pourquoi cette question ?
Alec : Bah, par rapport à ton père, tout ça...
Jean : Euh, j'ai pas envie de parler de ça. Par contre, toi t'es amoureux !
Alec : PFFFF ! Pas du tout !
Jean : C'est ce que Lucie pense pourtant.
Les jumeaux étaient calmes ce soir là, et c'était une bénédiction pour Arturo. Il réussi à leur enseigner de nouveaux mots, et le coucher se fit sans accrochage.
Eleanor n'arrêtait pas de tomber malade, en ce moment. En revanche, elle rentra à la maison avec une bonne nouvelle : elle avait obtenue sa promotion tant mérité : elle était à présent gestionnaire principale des boissons ! Depuis le temps qu'elle avait attendu ce moment. Elle se rapprochait pas à pas du plus haut poste de mixologue.
Elea tu es dure avec Arturo, c'est pas facile papa au foyer ! Le pauvre est terrorisé !
Espérons que le petit Alec arrive à donner un peu de joie à Lucie ! J'ai hâte de le voir ado.
Arturo à l'air d'avoir peur de sa femme maintenant
Le coup de l'agression par la céréale
Et houlàlà, la tête de Eleanor sur la dernière image... xD Et bravo pour la promotion! =D
Dis donc, il trime, Arturo. aurait-il quelque chose à faire pardonner ?
Ca m'inquiète, cette histoire de bouteilles vides... Eléa aurait-elle un problème ?
Choute ~ Espérons le ! Elle est vraiment trop mignonne la petite Lucie.
Dada ~ Je confirme que le coup de la céréale, c'est ma fierté personnelle :')
Isis ~ Je trouve tes deux questions très pertinentes, nous allons voir ça dans les prochains chapitre
Eleanor : Quelle belle journée ! J'espère que les petits vont en profiter pour aller jouer dehors.
Comme vous pouvez le constater, les cheveux avaient poussés, dans le foyer Pécriaux Gomez... Et les jeunes adultes étaient désormais des adultes d'âge mûr !
Mais, plus globalement, le temps avait passé à Willow Creek. La maison bleue s'était un peu agrandie, les premiers cheveux blancs étaient apparus, et les bambins étaient devenus des enfants !
Pendant qu'Arturo (qui s'était enfin décidé à passer chez le coiffeur) préparait le café, Eleanor, elle, sortait le gâteau du four. Il fallait appeler les petits maintenant : c'était l'heure de célébrer l'anniversaire d'Alec.
La petite Rosa avait entendu la première l'appel de sa mère. Elle était en train de dessiner le paysage, à l'ombre. En grandissant, cette ancienne bambine pénible était devenue une jeune fille active. Mais elle adorait dessiner et s'intéresser à tout pleins de domaines : il n'y avait rien qui l'ennuyait, sauf peut-être l'école.
Rosa : J'arrive !
Esteban, quand à lui, n'était pas très loin quand sa mère l'appella. Et le temps qu'Alec sorte de sa chambre pour venir souffler ses bougies, le petit s'était déjà installé à la table pour grignotter des restes d'omelettes !! Cet estomac sur pattes était en fait un jeune homme très bienveillant, qui adorait faire plaisir à ses proches et rencontrer de nouvelles personnes.
Alec, quand à lui, avait vraiment très, très hâte de devenir un adolescent, un vrai. Il était devenu plus têtu ces dernières années, et il voulait pouvoir aller plus loin avec son amie Lucie... Car quand on est petits, on se prend pas au sérieux ! et lui, au contraire, voulait que les choses deviennes sérieuses.
Quelques secondes et la magie opère... Alec était ainsi devenu un adolescent plutôt mignon. La copie conforme de son père ! Sans sa tignasse blonde, jamais on aurait cru voir le fils d'Eleanor.
Pourtant, il y avait quelque chose dans son sourire qui rappellait sa maman. Un regard doux et vif à la fois ! Mais sa ressemblance avec Arturo était frappante. Celui là allait être un bourreau des coeurs !
Mais avec les années, Alec n'avait pas perdu son sérieux. Il était toujours aussi brillant en classe et ses devoirs ne l'ennuyaient pas : au contraire, il aimait résoudre des problèmes, cela le captivait. Un peu par habitude, il s'installa dans la chambre de ses frères et soeurs pour faire ses devoirs. Pourtant, il avait depuis peu une véritable chambre d'ado ! Mais ça sent trop la peinture, c'est désagréable, pensa t-il.
Même si Eleanor aurait aimé passé plus de temps avec ses enfants pour l'anniversaire de son aîné, il était temps de partir au travail. Au fond d'elle, elle était quand même très heureuse d'avoir pu passer du temps avec sa famille. Elle était motivée pour cette journée.
Puisque son bureau était occupé, Rosa alla faire ses devoirs dans la chambre de son grand frère, même si elle était elle aussi incommodée par l'odeur de peinture. D'ailleurs, elle était tout aussi incommodée par les devoirs... Elle essayait de s'y mettre, mais elle finissait par fermer ses cahiers au bout de dix minutes pour aller jouer dehors. Elle ne tenait pas en place.
Mais son père ne l'entendait pas de cette oreille. Lui qui avait vu Alec grandir et s'épanouir à l'école, c'était étrange de devoir forcer ses autres enfants à travailler ! Heureusement le papa poule pensait qu'il valait mieux aider les petits à s'y mettre plutôt que les punir s'ils rapportaient des mauvaises notes à la maison.
Arturo : Tu vas voir, c'est très simple...
Alec : Et toi, Este, tu fais pas tes devoirs ?
Alec : Ouais, c'est ça. Si tu me rapportes un part de gâteau, je balance pas que tu n'as rien fichu.
Esteban : D'accord, d'accord. Tu sais, tu peux demander sans chantage et je fais quand même. ça ne me gêne pas.
Après avoir fait ses devoirs, Alec sortit sur le balcon pour jouer aux échecs... ou plutôt pour voir s'il y avait de la lumière depuis la fenêtre de la chambre de Lucie. Mais hélas, aucune trace de vie dans la maison des voisins !
Pour le père au foyer, la routine reprenait : cuisine, vaisselle, coucher des petits... Heureusement, cela lui allait bien. Et il était heureux de sa situation.
Après avoir fait ses devoirs, Rosa alla voir son grand frère : il lui avait promis de lui apprendre à jouer aux échecs ! En fait, la petite fille voulait surtout lui poser des questions sur Lucie. Elle adorait les ragots et taquiner son frère !
Je viens de tout lire.
J'aime bien lire les aventures de ta belle famille .
Alec est juste trop beau gosse ! Lucie va craquer, c'est sûr.
Qu'il est mignon Alec !
J'ai à peine reconnu Arturo ! Cette coupe lui va bien.
Les jumeaux sont tous mignons !
J'espère que Lucie va ouvrir ses rideaux et voir la bogossitude d'Alec et craquer !
Hé mais c'est qu'il va faire chavirer des cœurs le Alec! ^^
E les jumeaux sont mignons
Et comme Choute j'ai eu du mal à reconnaitre Arturo, mais ça lui va bien! =D
Quel Bogoss ce Alex ! J'aime bien la maison bleue aussi (rien à voir !) Y ont tous bien grandi, c'est top !
Coucou icii ! Je n'ai pas posté depuis maintenant plus d'un mois vous l'avez remarqué, tout comme je n'étais plus très active sur le forum. Petite explication : durant le mois de Juillet, j'avais le temps de poster mais ni l'envie ni la motivation. Je ne comptais pas arrêter pour autant, ce n'était qu'une petite pause. Ensuite il y a eu le mariage de mon cousin puis ma semaine de vacances en Italie donc ça n'a pas aidé non plus ! Quoi qu'il en soit, je rentre chez moi demain et je vais reprendre cette histoire. D'habitude je jouais en même temps que poster mais j'ai fini par me lasser. Du coup je vais vous écrire les chapitres très bientôt maintenant que l'envie est revenue ! Bisous
Alec s'était vite habitué à l'ambiance du lycée. Forcémement, il devait travailler bien plus qu'au collège : mais l'adolescent avait toujours aimé l'école, et le petit génie était devenu un GRAND génie !
Mais heureusement pour les deux petits jumeaux - qui eux, n'étaient absolument pas scolaires - c'était déjà vendredi soir ! Au programme : repos, jeu et encore repos !
Rosa s'était endormie ce soir là en pensant à son violon. Elle s'améliorait petit à petit, et avait hâte de pouvoir jouer ce week-end ! La musique la passionnait bien plus que les devoirs.
Et comme tous les soirs, alors que les petits étaient couchés, Eleanor rentrait au foyer, satisfaite mais épuisé de sa nuit au bar. Sa notoriété était due à son talent : elle qui avait passé de longues années à prouver ses capacités de barmaid, elle en était aujourd'hui récomposée de popularité et de simflouz !
Le lendemain matin, les deux garçons étaient les premiers debouts.
Esteban : Tu vas voir Lucie aujourd'hui ?
Alec : Hé, mais ça ne te regarde pas ça, morveux.
Esteban : Ahah ! Tu es amoureux !!
Alec : T'en sais rien. Tu sais quoi, de l'amour, toi ?
Esteban : Que ça fait les gens s'embrasser, avec de la bave, et que c'est dégoûtant, comme papa et maman.
Rosa avait fait un cauchemar cette nuit là. Heureusement, elle pouvait compter sur son frère jumeau pour lui remonter le moral : elle comptait lui demander de passer du temps avec elle. Si Rosa et Esteban aimaient se chamailler en tant que bambin, ils étaient de plus en plus proche en grandissant.
Mais Esteban avait eu raison ce matin là : Alec comptait bien voir Lucie ce week-end. En fait, le jeune homme rêvait de lui faire sa déclaration d'amour. Mais comment ? Son anxiété se ressentait à travers le téléphone.
Alec : tu pourras passer aujourd'hui ? que.. quoi ? Maintenant ? euh non je ne suis pas occupé non non. D'accord, d'accord, bon bin j'arrive, je viens ouvrir.
Lucie : Tu voulais me voir ?
Alec : Oui, enfin, passé du temps avec toi, enfin non ! Merde. Tu vas bien ?
Lucie : T'es chelou. Oui, et toi ?
Pendant ce temps là, les jumeaux s'étaient installés sur la terasse. Ils pouvaient jouer aux échecs tout en écoutant la discussion de leur grand frère ! Ces deux là ne manquaient pas d'idées pour épier l'adolescent amoureux.
Alec : Mais non.. Je ne suis pas chelou ! C'est juste qu'on se connait bien, depuis le temps, et puis comme c'est pas toujours la joie c'est toi... C'est bien de pouvoir sortir un peu et se voir, tu trouves pas ?
Lucie : Hey, t'énerve pas, Alec. Je comprend, c'est gentil, merci.
Alec : Tu ne me trouves pas chelou alors ?
Lucie : Alec, tu prends tout au premier degrés. Je ne te trouve pas chelou. Ton comportement l'était. Je ne t'insulterais pas gratuitement, compris ? Tu es mon ami, et je n'aime pas blesser les gens.
Alec : Pourtant les gens te blessent.
Lucie : Mais pourquoi tu dis ça ?
Alec : Parce que tu es triste, tout le temps !
Lucie : Comment ça, triste tout le temps ? ça, tu vois, c'est pas cool. Je sais que je suis morose, que j'ai des défauts. Mais ce n'est pas la peine de me les renvoyer à la figure. On passe plutôt des bons moments, tous les deux, non ? Alors pourquoi m'accuser de tout le temps faire la gueule ? Je me suis peut-être trompée, finalement. Tu es persuadé de me connaître mais c'est visiblement pas le cas. Je rentre chez moi, bonne journée, Alec.
Alec : Attends, Lucie !
L'adolescent venait de se prendre une belle crampe dans la tête.
Eleanor, quand a elle, profitait de son jour de congé pour s'occuper de la maison. Ménage, rangement... Elle s'accordait aussi du temps pour elle, avec un peu de lecture et de télévision.
Eleanor : à table, les Pécriaux-Gomez ! J'ai fait des cookies et ils sont encore chauds ! J'ai très faiiiiim ! Si vous venez pas maintenant, je mange tout !
Si les enfants s'étaient tous jetés sur les cookies, Arturo n'avait pas entendu l'appel de sa bien-aimée. Il était en train de pêcher à la rivière du quartier, profitant de cette belle journée ensoleillée. Il aimait bien ces petits temps pour lui.
Eleanor : Arturo ? Oui, c'est moi, viens manger, j'ai fait des cookies ! Et tu me manques. Si on envoie les petits au parc avec Alec pour surveiller, on aura peut-être une heure ou deux pour nous, qui sait...
Eleanor était consciente du petit jeu qu'elle menait. Mais elle n'aimait pas savoir Arturo absent des après-midi entiers : quelque part dans son esprit résidait encore le souvenir de Marie...
Quelle fut la joie des jumeaux que leur parents les envoient au parc au moment où ils avaient décidé de faire leurs devoirs !
Arturo : Alors comme ça, on a la maison pour nous ?
Eleanor : Je crois bien, monsieur Gomez.
Arturo : On va voir comment occuper ce temps libre...
Belle suite. le pauvre Alec est bien maladroit avec sa Lucie.
Bonsoir. J'aimerais archiver cette histoire. J'ai beaucoup aimé jouer avec les Pécriaux-Gomez, mais ça fait longtemps que je n'ai pas lancé cette partie. De plus, j'ai choisi de ne pas récupérer cette partie sur mon nouvel ordinateur. Merci d'avoir pris le temps de lire cette histoire, j'ai beaucoup aimé l'écrire !
Je vais éventuellement recommencer un Random Legacy, mais pour le moment je ne suis pas sûre.