Ma p'tite galerie : Les balbutiements d'écrits de bleuazur

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Ma p'tite galerie : Les balbutiements d'écrits de bleuazur 85710010

Y'a de tout dans ma petite galerie, des choses perso et un peu émouvantes ou sérieuses, d'autres qui viennent de défi d'écriture du fo, et d'autres encore, qui sont des délires où je me suis bien amusée, mais toujours avec un brin de tendresse.

Pensées

Spoiler :
Les feuilles du divorce se ramassent à la pelle,
Mais tant et tant de fois,
Tu manquais à l’appel.

Le silence résonne et fait trembler de peur,
Mais il laboure et purifie mon cœur.

Et toi ombre furtive, premier amour si loin,
De prince obsédant, tu es maintenant lointain,
Ton fantôme ne m’empêche plus d’aimer qui je dois,
Mais je ne saurais dire si ce temps reviendra.

Je ris tout bas, je pleure parfois,
Perdre tous ses repères,
Fait naître tant d’effroi.

Rêves brisés, avenir espéré,
En vain j’ai travaillé,
Prisonnière de mon corps,
Je prenais tous les torts.

Non je ne suis pas ce que tu disais,
Devant l’Etre suprême, cela je le savais.
Je me suis échappée, j’ai percé le piège fin
Et pourtant si solide, d’aimer jusqu’à la faim.

Tu ris sous d’autres cieux, ton souvenir fait mal,
Je m’éloigne de la rive banale,
D’un avenir à deux, que jusqu’à la fin,
J’ai honoré en vain.

Les regrets non, la solitude oui,
Le remord non, la crainte oui.
Comme un marin sans sa boussole
Je perds le vent, je perds le sol.

Mais Quelqu’un tient les vents, et m’amène à bon port,
Je n’ai pas la faiblesse de ceux qui se croient forts.
Mais jamais jamais  ne serai rapide comme le vent,
Fragile, je tiens Ta main, j’ai peur comme un enfant.

Petite lettre à "l'ouverture facile" de nos denrées alimentaies

Spoiler :
Bonjour, chère ouverture facile,
Je ne vais pas y aller par 4 chemins, par principe, tu es quelqu'un d'ouvert, non ? Oui ben justement parlons en :

Il y a quelques années, est apparu sur le marché, bien écrit comme il faut sur le paquet et avec une petite flèche pour le cas où on serait complètement bouchés, un petit texte, en apparence inoffensif, et que dirais-je ? en apparence jouissif, car oui, c'était une nouveauté, tout allait marcher comme sur des roulettes pour ouvrir nos divers boîtes et blisters .

Je me souviens de cette première fois comme si c'était hier, confiantes, les tranches de jambon n'attendaient qu'un petit geste de ma part pour être ouvertes, et par conséquent, mangées. Mais Ô stupeur (et tremblement tiens), après diverses tentatives sous forme de tirage, d'essais infructueux d'attraper cette languette minuscule (pour un peu on a frôlé les courbatures aux mâchoires), impossible d'ouvrir ce maudit paquet, merci les ciseaux., qui ont dû en cette décennie, connaître un nouvel essor.

Je n'ai rien dit, pensant que je n'avais pas compris quelque chose, lorsque j'ai fait le constat qu'il en était de même de tous mes congénères (du moins ceux que je fréquente).

Je n'ai toujours rien dit, pensant que tu devais grandir, petite mention, que tes concepteurs allaient se rendre compte que ça clochait. Ben non. Des années de découpage aux ciseaux et autres ruses pour venir à bout de ta résistance allaient suivre.

Mais beau rebondissement, découverte d'un paquet de jambon sans cette mention, et ça fonctionnait.  Aurais tu donné ta démission, abdiqué ? Eu le courage de renoncer ?

Mais voilà : combien aura t-il fallu de combats, de crises de nerfs, de bordée d'injures, d'hommes et de femmes vaincus dans leur cuisine, les fesses sur le sol, haletants, une tranche de jambon sur la tête, deux autres collées au murs, et la quatrième bouffée par le chat ? Je ne le sais. Et s'il est bien une chose qu'il faut accepter ici bas c'est de n'avoir point de réponses  à toutes ses questions.

A plus tard (ou pas) pour un nouveau billet d'humeur !

Petite Berthe

Spoiler :
Petite Berthe aurait pu tout avoir pour être heureuse, mais quelque chose empoisonnait sa vie. Elle avait de très grands pieds. C'est d'ailleurs de là que vient l'expression "Berthe-aux-grands-pieds", c'est vous dire.
Petite Berthe avait de si grands pieds qu'avec sa petite taille et ses petites jambes, il lui arrivait de tomber, se prenant les pieds dans ses propres pieds, le comble.

Les parents de petites Berthe ne lui achetaient des chaussures que par correspondance, lui épargnant ainsi des heures de souffrance dans les magasins.

Dans la famille, après avoir vu moult médecins qui ne savaient que dire, sauf que la vie de l'enfant n'était pas en danger, on évitait le sujet. Même sa sœur et son frère, si  taquins pour d'autres choses, n'évoquaient jamais ses pieds. Petite Berthe en était soulagée, mais ce silence avait également pour effet de lui démontrer à quel point le problème était évident.
Pauvre Petite Berthe. L'école n'était plus pour elle, trop de moqueries, de quolibets. Sa maman lui faisait l'école, mais Petite Berthe n'avait plus de camarades.

Elle savait que plus tard, tout allait s'arranger, que les dames faisant du 40 n'étaient pas si fréquentes, mais qu'avec un
bon talon, les pieds paraissaient plus petits. Petite Berthe n'en pouvait plus de son enfance.
Et puis une année, son papi vint à la maison. Il habitait très loin, et ce n'était que la deuxième fois que Petite Berthe le rencontrait. Mamie était venue aussi, et c'était bon de les voir tous les deux.
Ils ne firent pas du tout comme si le problème n'existait pas, ils lui posaient des questions "alors comment tu le vis ?" et "as-tu rencontré un garçon qui aime les grands pieds ?"
Petite Berthe était toute étonnée, mais elle se surprenait à répondre, et quelquefois  à  rire, tant les questions de ses grands-parents étaient drôles. Elle n'essayait plus de cacher ses grands pieds en mettant des robes très longues ou en les dissimulant sous ses fesses quand elle était assise. La joie de vivre revenait en elle, et ça se voyait sur son visage, rose et joyeux.

A la rentrée d'après, Petite Berthe voulut retourner à l'école.
Le premier jour, elle demanda à la Maîtresse si elle pouvait monter sur l'estrade pour dire un mot. Ainsi fut fait.
Petite Berthe leva un pied et dit : "Vous voyez mes pieds ? Ils sont grands, ils sont immenses, ils sont énormes !" En disant cela, elle roulait de grands yeux, et toute la classe se mit à rire, non de moqueries, mais d'un bon grand rire.
C'est ainsi que Petite Berthe passa l'année avec ses camarades, qui ne faisaient presque jamais allusion à ses pieds. Lorsque cela arrivait tout de même, Petite Berthe riait, et sortait une plaisanterie si drôle sur le sujet, que cela s'arrêtait là.
Au fond d'elle, Petite Berthe souffrait quand même, mais ce n'était plus comme avant, elle pouvait aussi rire, chanter, vivre comme tous les gens qui l'entouraient.

Elle savait qu'elle grandissait, que bientôt ses pieds serait proportionnels à son corps, car les médecins lui avaient dit qu'elle serait plutôt grande et que la croissance de ses pieds en était terminé.

Petite Berthe, partagée entre la vie et son reste de chagrin secret, savait une chose, et cela intuitivement : elle savait que c'était ça la vie, et que tout être porte en lui une blessure, un secret. Que certains arrivent à le dépasser, et d'autres moins. En regardant les adultes autour d'elle, Petite Berthe décelait très vite la faille chez la plupart d'entre eux. Certains semblaient ne pas en avoir et comme ils était durs ! Comme ils étaient critiques, et peu enclins à la sympathie pour le reste de l'humanité, hormis eux-mêmes, et encore.

Petite Berthe se promit de ne jamais devenir comme ça, et qu'elle ne le pourrait de toutes façons jamais. Ces jours là, le regard de Petite Berthe semblait perdu au loin, et en même temps elle souriait.
C'est ainsi que Petite Berthe devint grande.

Le frais minois

Spoiler :
Il y avait là, oui là, un vieil homme qui coupait du bois.
Il coupait du bois, chaque jour, chaque heure, encore et toujours.
Il coupait du bois pour oublier, pour se défouler, pour la cheminée.

Et chaque jour cet homme coupait du bois, et chaque jour quelqu’un l’observait.
Une petite fille qui rentrait de l’école et qui passait par là,
Pour contourner le petit bois.

Et ses deux yeux brillants regardaient le vieil homme,
Elle regardait ses mains, elle écoutait l’effort, elle attendait.
Et le vieil homme coupait du bois encore et toujours,
Il ne la voyait pas.

Elle attendait de lui parler, comme à son grand-papa,
Qui était parti là où l’on ne coupe plus de bois,
Là où l’on se repose, enfin en souriant.

Et le vieil homme, un jour, se reposant un instant,
Croisant ce regard bleu, ce regard insistant.
Et ce vieil homme, et cette enfant, se regardaient,
Doucement, longuement, indéfiniment …
Et les yeux du vieillard devinrent tout brillants,
Emu, reconnaissant …
Car il avait prié, oui il avait prié, pour aimer autre chose
Que de couper du bois.

Jamais il ne cessa ce vieil homme, beau et droit,
De couper du bois …
Mais désormais chaque jour il y avait chez lui,
Le soir après l’école,
Deux tasses de chocolat et un tout frais minois

Ôde à Linette

Spoiler :
Linette,
Elle fout les miquettes,
Elle médit sur les hirondelles,
Et de loin nous surveille.

Quand un de ses élèves fait une phote d’aurtografe,
Elle le cloue au mur, et sans attendre l’agrafe.
Tout le monde se déconnecte,
A la vue de Linette.

Elle note dans un carnet nos allées et venues,
Devant elle, chacun se sent tout nu.
On tremble dans nos calfouesses,
De peur qu’elle nous fesse.

Tout le monde se lève pour Danette,
Tout le monde fuit devant Linette.
C’est un poème sans queue ni tête,
Pour résister à Linette.

Oui oui je la guette,
A son tour d’avoir les miquettes.

Ôde à Fluffouille

Spoiler :
Avec  Fluffouille, tu trempouilles,
T’es pas en reste, tu peux pas test,
Avec Flufouille tu trempouilles.

C’est pas comme si t’avais l’choix,
Tu la croises par là ou bien au coin d’un bois,
Tu finis par te résigner, tu files au supermarché,
Pour acheter de quoi dans ton café,
Le soir venu trempouiller.

Tu te ruines en biscuits,
Tu dis adieu au Martini,
Tu te fais thé et café,
Pour avoir de quoi trempouiller.

Fluffy, t’ention, elle paye pas d’mine,
Mais elle sait comment, la coquine,
Te rendre esclave de tes sablés,
Tu passes la nuit à trempouiller

Avec  Fluffouille, tu trempouilles,
T’es pas reste, tu peux pas test,
Avec Flufouille tu trempouilles

Le défi de Doris de décembre 2015 "comment le Père Noël rencontra la Mère Noël"

Spoiler :
Le Père Noël a fini sa tournée.

Il se dirige, harassé, vers son traineau.

Mais qui trouve t-il, installée tranquillement sur le siège ?

Une petite grand-mère, à l'air fort irrité.

Le Père Noël n'est pas d'humeur, mais il se fait apostropher : « Non mais, Père Noël, c'est au moins le cinquième Noël qu'il n'y a rien dans mes souliers ! Pourquoi m'avez-vous oublié ? Alors pour vous, c'est pas intéressant les vieilles dames seules ? »
Le Père Noël est pris au dépourvu, il tente de regarder au fond de sa hotte. « Ha mais non, je veux pas d'un truc oublié, je veux un truc perso, fait avec amour quoi ! »
Pfiou. Il grimpe dans le traineau et s'assoit à côté de la vieille dame. Il ne sait que dire et s'entend lui proposer « je peux vous faire survoler toute la région en traineau, ça serait mon cadeau ».
Comme notre Mamie répond par l'affirmative, le traineau s'envole, et dedans c'est la fête pour cette femme délaissée, c'est Noël, mais c'est aussi la fête foraine, c'est mieux que la chenille !

Une bonne heure plus tard, la charmante vielle dame est déposée devant chez elle. Elle a des étincelles plein les yeux.
Le Père Noël lui découvre un charmant sourire, et des yeux tout brillants, réjouie qu'elle est par ce moment.
Il la ramène à son bras jusqu'à sa porte. « Comment vous appelez-vous ? » « Mélanie », répond-elle.

« - Mélanie, je ne vous oublierai pas l'année prochaine, mais c'est loin tout ça, m'accorderiez-vous le droit de venir vous voir bien avant, je serai en civil, je préfère vous prévenir »
« - Ca serait avec joie, Monsieur … heu … Noêl, vous seriez disponible quand ? »
« - Et bien je ne fais rien le jour de l'An »
« - Je vous préparerai un succulent repas », dit-elle.

Pendant cette conversation, le Père Noël perçoit son léger parfum, il en est tout troublé. Comme si cela ne suffisait pas, elle lui pose un baiser sur la joue, et s'échappe, dans un mouvent typiquement féminin.

Le Père Noël s'en retourne vers son traineau, tout rougissant, en raccord avec son costume.

Comme il monte dans son traineau, elle lui fait un signe de la main depuis sa fenêtre. Lui répondant de même, il pressent que le Jour de l'An sera sans doute magique pour lui cette année.

C'est ainsi que le Père Noël rencontra, celle qui un jour, deviendra la Mère Noël …

Dernière édition par Bleuazur le 2016-07-29, 11:12, édité 18 fois

 
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Je me suis décidée à ouvrir une tite galerie écriture. C'est pas fastoche, parce qu'il m'arrive de vouloir m'ouvrir et parfois non, j'ai plutôt besoin de me mettre dans ma petite grotte, c'est aussi ainsi que l'on a besoin d'être souvent.

Enfin, voilà, je vais essayer, mais ce ne sera pas très fourni
je pense. Ou il faudra que je met d'anciens textes.

Je verrai au fur et à mesure.

Pensées :

Spoiler :
Les feuilles du divorce se ramassent à la pelle,
Mais tant et tant de fois,
Tu manquais à l’appel.

Le silence résonne et fait trembler de peur,
Mais il laboure et purifie mon cœur.

Et toi ombre furtive, premier amour si loin,
De prince obsédant, tu es maintenant lointain,
Ton fantôme ne m’empêche plus d’aimer qui je dois,
Mais je ne saurais dire si ce temps reviendra.

Je ris tout bas, je pleure parfois,
Perdre tous ses repères,
Fait naître tant d’effroi.

Rêves brisés, avenir espéré,
En vain j’ai travaillé,
Prisonnière de mon corps,
Je prenais tous les torts.

Non je ne suis pas ce que tu disais,
Devant l’Etre suprême, cela je le savais.
Je me suis échappée, j’ai percé le piège fin
Et pourtant si solide, d’aimer jusqu’à la faim.

Tu ris sous d’autres cieux, ton souvenir fait mal,
Je m’éloigne de la rive banale,
D’un avenir à deux, que jusqu’à la fin,
J’ai honoré en vain.

Les regrets non, la solitude oui,
Le remord non, la crainte oui.
Comme un marin sans sa boussole
Je perds le vent, je perds le sol.

Mais Quelqu’un tient les vents, et m’amène à bon port,
Je n’ai pas la faiblesse de ceux qui se croient forts.
Mais jamais jamais  ne serai rapide comme le vent,
Fragile, je tiens Ta main, j’ai peur comme un enfant.

Dernière édition par Bleuazur le 2014-03-30, 21:15, édité 2 fois

 
Caroline
Le fossile Le sex-symbol Le sadique
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Localisation : Dans un verre de bordeaux
 

C'est très beau et très émouvant.

 
Fluffy-Pompom
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Localisation : Entrain de siroter un café latte sur le dos d'un ours
 

Ton texte m'a bouleversée Bleue, je te félicite d'avoir ouvert cette galerie car en lisant ce premier écrit je me rends bien compte que ce ne doit pas être facile. Sache que tu as tout mon soutient, j'espère pouvoir en lire de prochains.
Je suis certaine que cette galerie pourrait te faire un grand bien, et dévoiler ta merveilleuse personnalité aux membres de ce forum.

 
Niblette
Le moulin à paroles Le sadique Le coeur sur la main
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Localisation : Dans une grotte sombre aux fantômes avec des moustiques où on ne mange que des brocolis !
 

Pas facile de mettre de la poésie sur la douleur d.une séparation, je trouve ton texte très beau bien que ne laissant pas l'espoir briller beaucoup.

 
Solledade
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Localisation : Eure et Loir
 

Il ne faut pas se croire fort mais il faut être fort, pour encaisser et repartir! courage Bleue !

 
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Non je suis pas forte mais pas toute seule ça fait toute la différence.

Et pis c'est des poèmes, c'est pas forcément le spectre de tout ce que je ressens, et après y'a aussi l'interprétation de chacun.

 
LadySquirrel
L'ami de tous Loin des yeux
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Localisation : Dans une fiat.
 

Un texte très émouvant et connaissant ta situation, il nous touche d'autant plus. Mais je peux voir avec plaisir que malgré les épreuve, tu commence à voir la lumière.  Smile 

 
Isisaur
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La couleur des émotions Magnifaïque Rembobiner le fil Mère Noël se rebelle Si Dieu Sims m'était conté... Les Egéries 2018 Le Grand Chantier 2018
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Localisation : A la maternelle
 

J'adore ta plume, Bleue !

 
Marky
Coup de foudre
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Localisation : Ravenclaw's dormitory.
 

Je viens de découvrir ta galerie et ton texte, c'est magnifique Bleue.
Dans ta poésie il y a vraiment une histoire qui nous touche, qui avance et qui nous montre tes faiblesses mais aussi tes forces, tu te dévoiles vraiment avec ce poème et ton écriture est toujours autant belle à lire. Merci de nous faire partager ça!

 
Bretagne22
Le bon élève Le fou du podium L'ami des bêtes Le sérial gamer
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Localisation : Devant un café et un croissant aux amandes!
 

C'est magnifique ce que tu écris Bleue, ça ma fait chaud au coeur et rempli d'émotion, le bonheur, la vie est si fragile qu'il faut la savourée.
  

 
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Merci pour vos petits mots, vous êtes adorables.

 
Alex
 Alex
Bourreau de travail La Blague Carambar Le connecté La vitrine
Grand manitou Grand manitou
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Localisation : Entre deux vaches
 

Très beau poème Bleue. Smile

 
Flowwyy
La Reine des pirates
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Bleue ton texte est très beau, bien écrit et surtout... on sent qu'il vient de toi, on ressent beaucoup de choses en le lisant.

Courage, tu as tout mon soutien... Virtuel certes mais je pense à toi.   

 
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Tu as eu raison d'ouvrir cette galerie.  Tu écris très bien et ce poème est poignant.

 
Misky Bat
Les âmes soeurs
Les amoureux 2018 Lounge Bar Photographe
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Enfin, je peux voir tes écrits ma Bleuzouille, ça me ferait chougner. Ça m'a donné des frissons... Mais d'un autre côté tu sais même s'il est dur de se dévoiler, l'émotion est vraiment palpable dans ton texte du coup je dirais. C'est un très joli poème et parfois mettre des mots ça peut aider à avancer. Je suis certaine que tu en verras le bout et j'espère découvrir d'autres de tes écrits très prochainement car tu as une plume très fournie. Et puis qui sait ce que la vie te réserve ? Wink

 
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Merci les Choupis. J'ai l'intention de mettre aussi mes anciens écrits, quand j'aurai le cœur à ça. C'est vrai qu'écrire fait du bien, faut pas hésiter à utiliser TOUT ce qui peut aider je dirais, mais l'écriture comme j'adore ça, c'est sur que même si le contenu est difficile, le fait même d'écrire, j'aime ça.

 
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Un petit texte, où je me suis plus amusée qu'autre chose : Allez :

Petite lettre à "l'ouverture facile" de nos denrées alimentaires :

Spoiler :
Bonjour, chère ouverture facile,
Je ne vais pas y aller par 4 chemins, par principe, tu es quelqu'un d'ouvert, non ? Oui ben justement parlons en :

Il y a quelques années, est apparu sur le marché, bien écrit comme il faut sur le paquet et avec une petite flèche pour le cas où on serait complètemement bouchés, un petit texte, en apparence innofensif, et que dirais-je ? en apparence jouissif, car oui, c'était une nouveauté, tout allait marcher comme sur des roulettes pour ouvrir nos divers boîtes et blisters .

Je me souviens de cette première fois comme si c'était hier, confiantes, les tranches de jambon n'attendaient qu'un petit geste de ma part pour être ouvertes, et par conséquent, mangées. Mais Ô stupeur (et tremblement tiens), après diverses tentatives sous forme de tirage, d'essais infructueux d'attraper cette languette minuscule (pour un peu on a frôlé les courbatures aux mâchoires), impossible d'ouvrir ce maudit paquet, merci les ciseaux., qui ont dû en cette décennie, connaître un nouvel essor.

Je n'ai rien dit, pensant que je n'avais pas compris quelque chose, lorsque j'ai fait le constat qu'il en était de même de tous mes congénères (du moins ceux que je fréquente).

Je n'ai toujours rien dit, pensant que tu devais grandir, petite mention, que tes concepteurs allaient se rendre compte que ça clochait. Ben non. Des années de découpage aux ciseaux et autres ruses pour venir à bout de ta résistance allaient suivre.

Mais beau rebondissement, découverte d'un paquet de jambon sans cette mention, et ça fonctionnait.  Aurais tu donné ta démission, abdiqué ? Eu le courage de renoncer ?

Mais voilà : combien aura t-il fallu de combats, de crises de nerfs, de bordée d'injures, d'hommes et de femmes vaincus dans leur cuisine, les fesses sur le sol, haletants, une tranche de jambon sur la tête, deux autres collées au murs, et la quatrième bouffée par le chat ? Je ne le sais. Et s'il est bien une chose qu'il faut accepter ici bas c'est de n'avoir point de réponses  à toutes ses questions.

Et oui ce texte ne sert à rien, il est même parfaitement inutile, mais l'est-il plus que tous les machins que l'on sert à des millions de personnes incrédules au 20 h ?

Sachant que toutes ces informations sont en fait de la désinformation ? Que c'est une histoire de gros sous en fait. On vend aux gens des trucs qui se vendent justement. De la démagogie, un énorme zeste de "vousneverrezleschosesqueparleboutduneseulelorgnette", d'un bon gros paquet de concurrence avec les autres chaînes et médias, de voyeurisme (on va vous en montrer du sang, des choses si horribles que vous ne pourrez pas quitter votre écran des yeux), et le tout parrainés par des partis ou tendances politiques, détenteurs de ces chaînes ?

Mes amis, détendez vous. Oui le monde est moche et cruel, mais il est aussi bien d'autres choses, il y en a même de très jolies. Oubliez égoïstement peut être,qu'au Mexique, un mec a massacré toute sa famille, on n'est pas fait pour savoir tout ce qui se passe dans le monde, et ouvrez les yeux :

Y'a des gens. Plein. Y'a surtout vos amis, qui en ce moment même, vivent de belles choses, ou des choses plus difficiles. Si vous ne pouvez les aider si le sujet est trop difficile, vous pouvez au moins ne pas leur tourner le dos, un ami vrai doit pouvoir dire "c'est trop lourd pour moi mais je connais quelqu'un qui".

Et bouffez les bonnes choses à pleines dents, ne vous gênez pas, y'en aura pour tout le monde, ça ne diminue pas lorsque s'est consommés.

A plus tard (ou pas) pour un nouveau billet d'humeur !

 
Havane
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hihi, j'adore!
si ma mère était toujours de ce monde, je lui aurais montré ton texte... et je suis sure qu'elle t'aurait fait une magnifique réponse au sujet des petits plastiques entourant les bâtons de surimi!

bravo pour ton texte en tout cas.

 
Miss_Cupcake
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J'adore ton texte !! Il m'a fait bien rire ! ^^
Super idée d'écrire dessus, t'es douée !  émue 

 
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Trouvez vous que la deuxième partie est en trop, et qu'elle tombe comme un cheveu sur la soupe Je me demande en relisant ... Peut être que le sujet aurait pu faire l'objet d'un deuxième texte (ou pas hein).

Dites moi parce qu'à la relecture, je me demande si c'est utile et si ça fait pas un peu cucul.

 
Sucréomiel
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J'ai bien aimé ce petit texte, c'est léger et divertissant. Mais j'avoue avoir été un peu surprise par le tournant plus "existentiel" que prend la deuxième partie du texte...

 
Havane
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La première partie se suffit a elle même, elle est légère et amusante. Peut été le virage est il un peu violent effectivement. Toutefois, je vois bien le lien, et la deuxième partie ne peut vivre seule sans introduction.

 
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Vous m'intéressez, je réfléchis ...

 
Rope
 Rope
Coup de foudre Une boite de chocolats Mister 2016 Transformez-le Des mots doux
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Je trouve aussi la deuxième partie moins plaisante, malheureusement, alors que j'ai adoré tout le début de ton texte Bleue ;D
 
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